Frédéric Je n'essaie pas de rendre ce concept plus sympa. J'essaie de montrer à quel point les dogmes fondamentaux des églises sont imprégnés dans notre société et dans nos esprits et ce même chez de nombreux athées qui, même lorsqu'ils critiquent Dieu ou les religions, n'arrivent pas à se démarquer de ces dogmes. J'essaie aussi de montrer à quel point ces dogmes sont importants dans les principes de fonctionnement de notre société. J'essaie de montrer que réformer une société ne sert à rien si l'on ne change pas aussi ses principes de fonctionnement. Himalove Quand à dire que l'amour est la seule religion dont le dieu est faillible, je ne vois pas le lien entre l'amour et une religion. Dans un couple, aimer l'autre signifie l'accepter et le respecter pour ce qu'il est. C'est sur que nous avons tendance à idéaliser notre conjointE et que après un certain temps, quand nous le connaissons mieux,nous commencons à réaliser ces défaults, même ceux qui ne sont pas apparent. C'est à ce moment là que de nombreux couples se séparent ou divorcent. Pourquoi? Bien souvent parce qu'ils ont été incapable de faire preuve de suffisament de compréhension pour applanir leurs différences de caractère ou de culture, donc incapable de prendre l'autre pour ce qu'il est et de le respecter pous cela. D'un autre coté, nous ne sommes plus au moyen-âge et obligé de supporter un conjointE qui ne nous convient pas et cela est trés biens ainsi. Mais il n'en reste pas moins de nombreux cas où les partenaires s'aimaient et ont été incapable de faire preuve de suffisament d'amour et de compréhension pour gérer leurs problèmes de couple. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, avec le temps la haine et le mépris ont remplacer l'amour et la compréhension et le couple a éclaté. Ceux qui ne me croient pas peuvent toujours demander à un psy, ils sont là pour cela. Donc dire que l'amour est faillible revient en fait à dire que nous sommes faillibles. Cela ne sert à rien de rejeter nos fautes sur des concepts qui eux ni peuvent rien. Cela rejoint un autre dogme des religions qui dit que Dieu nous pardonnera nos fautes si nous le craignons. Cette notion de pardon divin des conséquences de nos actes est une hérésie. Nous subissons tous les jours le déterminisme de nos actions passées qui conditionne notre présent. Ce dogme est une autre des manières dont les églises nous privent du paradis sur cette terre. Car c'est bien de cela qu'il s'agit quand nous parlons d'un monde meilleur pour tous, même si certains n'osent pas employer ce mot. "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, celui qui comprend cela a tout compris." Ceci est le principe de base des alchimistes, principe qui a été mis à toutes les sauces mais qui signifie simplement qu'un monde meilleur (ce qui est en haut) est possible ici bas (sur cette terre). Dans ces conditions la pierre philosophale sur laquelle ont a raconté tant de conneries n'est rien d'autre que la paix de l'esprit, c'est à dire la communion de ce qui est en haut, de ce qui est en bas et de la conscience. Ce que j'essaie aussi de faire comprendre ici est qu'une religion est la foi exprimée dans le language d'une culture. Ce qui implique que les défauts propres à l'une se retrouvent dans l'autre. Également que les dogmes de la religion font partie intégrante de notre culture et qu'ils ont une grande influence sur tous ceux qui partagent, volontairement ou non, cette culture. Cela n'a jamais voulu dire que la foi en elle-même est néfaste ou que Dieu en lui-même devrait être abattu. Il y a la un double aspect, dabord comprendre que le problème n'est pas Dieu qui lui n'y peut rien, mais bein les religions qui imposent leurs dogmes à leurs fidèles et même aux autres à travers la culture. Ensuite comprendre que pour réellement pouvoir changer le monde il est nécessaire de changer son principe de fonctionnement. Dans ce but, il est nécessaire de s'interroger sur le rôle des églises et sur leurs dogmes. Il est nécessaire de connaître ces dogmes pour pouvoir les identifier. Qu'est-ce qui nous fait dire que les juifs sont des salauds et les arabes des mécréants? Beaucoup disent la méconnaissance de l'autre. Alors qu'est-ce qui fait que nous fait diaboliser l'autre dés que nous ne le connaissons pas ou dés que nous ne le comprennons pas? C'est le dogme des églises de l'immuabilité du conflit du bien et du mal. Sans comprendre ces mécanismes nous n'arriverons jamais à les transcendre de manière efficace et toute révolution sera vouée à l'implosion. Et là encore ces dogmes rabaissant l'honneur de l'homme sont l'oeuvre des églises, c'est à dire d'hommes et de femmes, et nom pas l'oeuvre de quelque Dieu que ce soit. Proutprout Ce n'est pas en citant de telles conneries que tu va montrer aux croyants qui sont dupes des églises que tu as raison. Au contraire, dans un système ou les horreurs et la mort de même que la domination et la guerre sont monnaie courante, tu ne fais que t'insrire dans la logique de ce sytème de mort et par là le fortifie. Si tu veux montrer aux croyants dupes des églises que ces églises les bernent tu es obligé de mettre les dogmes face aux faits. Une partie de ces faits sont connus. Si tu lis dans la bible les passages relatifs à la vie de Jésus et que tu fais abstraction des commentaires pour ne retenir que ses actes, tu te rendras compte, que tu croies ou non à cette histoire, qu'il propose une révolution bien plus grande qu'aucun révolutionnaire ne l'a jamais fait. Il s'attaque aux principes même des choses, aux principes même de notre société, aux principes même de Dieu et des religions. Il a éliminé le dieu de la guerre de l'ancien testament, dieu copié sur Zeus et Jupiter, par un acte d'amour présent en chacun de nous. Les églises ont bien vite corrigé le tir et rétabli avec St Paul leur théologie de la domination et de la guerre, rétablissant un dieu de la guerre. Tout cela sont des faits dus aux hommes et non à dieu. Quand tu dis qu'il faut abatre dieu, c'est oublier que notre société l'a déja abattu en crucifiant Jésus, un de ses plus grands révolutionaires. En disant cela, tu t'inscrit dans la logique parfaite de guerre et de domination du système. Le déterminisme est une chose mais sans la transcendance il sera toujours voué à l'implosion et à l'échec. Dans le même odre d'idée, renier l'amour est encore un fois donner raison au dogme de l'immuabilité du conflit du bien et du mal. Ce conflit est un combat que nous devons mener en nous mêmes. Une chose: nous avons le choix de le faire se perpétuer ou de le dépasser.