A l'heure de la préparation de la conférence internationale de Durban sur le racisme et l'antisémitisme, il est particulièrement important de rappeller ce qui est connu des liens entretenus par les mouvements palestiniens de l'OLP, du FDLP, et du NAYLP avec les mouvements nazis. La suite de notre enquête nous permettra peut-être de vérifier les liens plus actuels des groupes palestiniens avec l'Internationale fasciste et nazie mondiale. Ces liens sont d'autant plus importants qu'ils éclairent d'une façon logique les constantes et les traits de continuation entre l'antisémitisme nazi et palestinien : plus de surprise en effet au vu des caricatures antisémites et des théories diffusées dans les livres scolaires palestiniens, si l'histoire récente révéle en effet des liens assidus entre mouvements nazi et palestinien. I. Les origines: une association très officielle II. L'organisation de l'internationale fascisante III. L'aide néo-nazie et l'OLP I. Les origines: une association très officielle L'OLP est fondé par Yasser Arafat en 1968. Le 23 octobre 1970, le Nazional Zeitung, journal nazi publié à Münich, publie l'annonce suivante: "On recherchede courageux camarades prêts à se joindre à nous, un groupe d'amis politiquement engagés, pour un voyage au Moyen Orient comme correspondants de guerre pour étudier la GUERRE DE LIBERATION des réfugiés palestiniens afin de reconquérir leur pays. Si vous avez une expérience des tanks, présentez immédiatement vos candidatures. L'argent n'est pas un obstacle. Seuls comptent l'esprit de camaraderie et le courage personnel. Toute information sur l'Organisation de Libération de la Palestine sera fournie sur demande." Lorsque George Habash lança son premier commando du FPLP sur Rome en 1968, il était un fervent marxiste léniniste, et son engagement politique pourrait paraître opposés à cette alliance visible entre nazis et OLP. Néanmoins, nous le verrons, les liens entre l'OLP et les mouvements d'extrème gauche n'empêchèrent jamais l'existence de liens parallèles de l'OLP avec les mouvements de l'extrème droite européenne. Feltrinelli lui-même (un des leaders de l'extrème gauche révolutionaire italienne de l'époque) lui avait conseillé d'internationaliser le conflit et de "prendre contact avec d'autres mouvements révolutionaires" (1). Habash n'avait pas besoin d'adhérer à toutes les idées de Feltrinelli pour embrasser le point central de cette perspective, ainsi que le révèle une de ses déclarations: "Nous pensons que tuer un Juif loin du champ de bataille est plus efficace que de tuer cent Juifs sur le champ de bataille, parce que cela attire plus l'attention." (2) Les liens historiques entre Palestiniens remontent à l'entente et les accords ayant existé entre le Moufti de Jérusalem et la Kommadentur allemande en Egypte. Néanmoins, on aurit pû penser que ces liens circonstanciels auraient changé après la guerre et le procès de Nüremberg, qui avait abouti à un consensus mondial de l'opinion publique contre le nazisme. En 1970, cependant, l'OLP est un mouvement nouveau-né, prêt à toute alliance lui procurant un soutien, et ce mouvement s'allie avec l'internationale extrème droite sans se soucier du fait que les nazis rejettaient autant les Arabes que les Juifs, dans le seul but d'obtenir une aide militaire et financière. II. L'organisation de l'internationale fascisante L'internationale de l'extrème droite néo-nazi opérait à partir de Paris, sous le nom d'Ordre Nouveau européen. Ce groupe était composé d'anciens nazis et de sympatisants plus récents du nazisme, de fascistes, d'anciens vichissois convaincus, de franquistes, et de partisants de Salazar au Portugal, d'anciens fascistes de Mussolini, et de la junta militaire de la Grèce des colonels. L'internationale rouge et l'internationale rouge opérait parfois même ensemble, partageant des buts communs de démantelement des démocraties. C'est ainsi que le prince itaien fasciste Valerio Borghese eut des rencontres répétées avec le militant communiste Feltrinelli en Suisse en 1971.(3) Le tableau se complique encore si l'on prend en compte les rapports très récents de juges italiens concernant les résultats des enquêtes faites sur les mouvements terroristes ayant opérés dans l'Italie des années 70. En effet, leurs rapports ont mis en évidence le noyautage systématique de tous ces mouvements par des agents provocateurs de la CIA dont le but évident a consisté à déstabiliser la démocratie italienne dans l'espoir que l'Italie demande aide et support aux Etats Unis, ce qui fut presque obtenu à la fin des années 70, lorsque l'Italie parvint à se redresser in extremis de sa situation de crise intérieure. En conséquence, il est clair que les USA, par le biais de la CIA était parfaitement au courant des liens existant entre l'internationale néo-nazie et les Palestiniens. III. L'aide néo-nazie et l'OLP Le premier sommet de l'internationale néo-nazie eut lieu le 2 avril 1969 à Barcelone. Ce "congrès" très particulier eut toutes les bénédictions du Général Franco. Deux représentants du Fatah, branche armée de l'OLP de Yasser Arafat, étaient présents. Quelques mois plus tard, le FPLP de Habash rejoignait l'OLP et le Fatah. Nul doute que le soutien obtenu à Barcelone avait convaincu Habash des chances Yasser Arafat et avait ainsi contribué à ce rapprochement. Lors du congrès de Barcelone, les délégués du Fatah traitèrent des levées de fonds, des besoins d'organisation de traffic d'armes, et du besoin en instructeurs militaire qu'ils trouvèrent tout naturellement dans les anciens officiers nazis. Un recrutement de la jeunesse arienne fut même mis en place pour soutenir les forces du Fatah, ainsi que l'établissement d'un réseau d'éléments prêts à collaborer à des actions terroristes en Europe. Les premiers slogans de propagande furent mis au point, tels que "Vive les glorieux combattants palestiniens s'opposant à l'imperialsionisme !", et les classique antisémites comme le faux fameux des Sages de Sion furent transmis, ainsi qu'un nouveau livre sur Israël, portant le titre "L'ennemi de l'Homme". Après la conférence de Barcelone plusieurs instructeurs militaires nazis partirent immédiatement pour le Moyen Orient pour former les Palestiniens, dont Erich Altern, alias "Ali Bella", ancien dirigeant régional des Affaires Juives de la Gestapo pour la région de la Galicie. (4) Le 28 mars 1970, un autre sommet de l'internationale néo-nazie se tint à Paris, où un ancien officier SS Belge mit son parti "totalement et inconditionellement au servie de la résistance palestinienne". Cet ex-officier SS était Jean Roberts Debbaudt.(5) Le 16 septembre 1972, dix jours à peine après le massacre des athlètes israëliens à Munich, se tint un autre sommet néo-nazi en faveur des Palestiniens dans cette même ville. La police allemande n'était apparemment pas au courant de la tenue de ce rassemblement, qui était pourtant le plus grand rassemblement nazi depuis la guerre. Des délégués fascistes italiens étaient aussi présents. Ils furent interviewés à leur retour à Rome par Sandra Bonsanti. (6) Six cent délégués nazis applaudirent les délégués palestiniens pour leur "exploit". Ils distribuèrent aussi des livrets relatant avec émoi comme une oeuvre glorieuse l'assassinat de Robet Kennedy par un Palestinien, Sirhan B. Sirhan., dont la photo portait comme sous-titre "Je l'ai fait pour mon pays". Un second sous-titre portait pour mention: "Le véritable coupable, le sionisme, court toujours." Une autre "conférence eut lieu le 4 mars 1974 à l'hôtel Hilton de Rome. Le Colonel Kadafi envoya son premier ministre Ahmed Jalloud chargé de verser sa contribution aux groupes néo-nazis. Simultanément, Kadafi finançait déjà le groupe pro-palestinien de Carlos, à Paris. Le groupe de Carlos recevait des armes fournies clandestinement par Petra Krause, une anarchiste suisse dont les parents étaient morts dans le chambres à gaz d'Auschwitz, et qui devait ignorer toutes les ramifications de ce mouvement. Des camps d'entrainement des Palestiniens furent organisés par cette internationale néo-nazie, dans les pyrénées espagnoles, et dans le Alto Adige italien (à Malta Croun) Le camp de Malta Croun en particulier était mené par le groupe fasciste Avanguardia Nazionale, et visait à "forger la jeunesse palestinienne." (7) A partir de la fin des années 70, on perd la trace des liens néo-nazis/OLP, au profit des liens entre l'extrème gauche, Cuba, et l'OLP. Rien, cependant, à ce point de notre enquête ne permet de dire que ce liens, qui n'avaient pas été conçus comme contradictoires avec les liens avec l'extrème gauche, aient été effectivement rompus. (1) Vittorio Lojacono, I Dossier di Settembre Nero, p.146 Les leaders de l'extème gauche comme de l'extrème droite italienne étaient tous recherchés par la justice italienne. (2) Oriana Fallaci, Interviste con la Storia, interviews remontant à 1970, publié en 1974. (3) Ces entretiens firent l'objet de deux rapports confidentiels des service secrets italiens en 1971 et en février 1972. Voir Gianni Moncini, Il Giornale Nuovo ( Milan), 6 février 1980. (4) Voir Andrea Jarach Terrorisme Internazionale (p54), et Gente (21 septembre 1970) (5) Cité in Settembre Nero (p65) (6) interview publié dans Epoca, 2 novembre 1974. (7) Lojacoano, I Dossier di Settembre Nero, (p 64) La suite de notre enquête nous a permis d'affiner notre perception du journal Nationalzeitung, journal nazi fondé en 1932 et continuant sa diffusion jusqu'à aujourd'hui. Ainsi que décrit dans notre précédente étude de ce dossier, ce journal publiait deux fois par mois des annonces enjoignant les officiers et militaires nazis à rejoindre les camps de formation des combattants de l'OLP en Palestine dans les années soixante dix. Le contexte dans lequel ces annonces paraissaient est important, et il faut resituer l'évolution de la communication de ce journal pour comprendre l'évolution qui va aussi saisir les annonces de l'OLP en son sein. Le ton et la forme vont en effet évoluer, jusqu'à devenir l'actuelle propagande pro-palestinienne, qu'elle soit issue de ce journal, ou rediffusée à présent partout. I. Les thèmes favoris du Nazionalzeitung de 1970 à 1990 II. L'évolution des annonces pro-palestiniennes III. Propagande pro-palestinienne nazie aujourd'hui I. Les thèmes favoris du Nazionalzeitung de 1970 à 1990 Le Nazionalzeitung est un journal ouvertement pro-hitlérien quelle que soit la période considérée, mais ses techniques de communications ont évolué, devenant de plus en plus subtilement perverses. Ainsi, dans les années 60-70, ce journal commença par nier systématiquement la shoah. Chaque sortie du journal, (deux fois par mois à l'époque, sans doute par manque de fond, hebdomadaire actuellement), ne manque pas de consacrer un minimum de deux pages entières à cette entreprise révisioniste. Non, les Juifs ne sont pas morts selon un plan de destruction de masse. Ils étaient bien nourris. Des photos truquées, en noir et blanc, mettent en scène des hommes torse nus en train de creuser de petits canaux, la panse dodue, et semblant ne pas trop forcer à l'ouvrage. T itre: "Voilà ce qu'il se passait réellement à Auschwitz ! " Le numéro suivant parle de la catastrophe du typhus, qui a décimé les prisonniers de ces camps juste avant l'arrivée des Américains. Le numéro suivant parle de "la vérité sur les morts surnumériques des camps de concentration: ce sont les forces alliées qui ont tué les Juifs en prenant les camps. La preuve: les camps ont souvent été incendiés à l'arrivée des alliés, et parmi les cadavres, nul doute que l'on pourrait trouver de braves soldats allemands, qui se sont acharnés à défendre les prisonniers de la barbarie... Mieux encore, le Nazionalzeitung propose une nouvelle version de l'histoire, en se fondant sur la reproduction d'une première page d'un journal fasciste anglais juste avant la guerre, titrant: "les Juifss ont déclaré la guerre à l'Allemagne". Le journal cite ensuite les propagandes antisémites de l'avant guerre, lorsque les pays d'Europe, à qui Hitler avaient proposé de prendre les Juifs, avaient refusé. Et le journal allemand de commenter: "Et ils osent prétendre que c'est nous qui avons tué les Juifs..." Un autre numéro explique quel avait été le "réel plan d'Hitler pour les Juifs". Pas une destruction génocide, mais l'installation d'un état juif à Madagascar... Et de commenter: on n'en serait pas à la situation actuelle si les Juifs n'étaient pas partis en Palestine... La technique de communication de ce journal passe par deux principes: les formules chocs, et les répétitions. Un même article peut être repris cinq fois en un an, une même photo dix fois. Ces répétitions finissent par créer une mémoire inconsciente, car la même photo, utilisée parfois dans un autre contexte, se révèle familière, puis connue, puis admise comme vraie puisqu'elle est admise par la mémoire comme connue. Et ce qui nous paraîtrait invraisemblable dans un journal normal, voire proche de l'escroquerie de notre lecteur, ne choque apparemment personne dans le public nazi: il est bon de répéter les vérités, et de les faire ainsi admettre par tous... Vers le milieu des années soixante dix, un nouveau thème apparait, qui est significatif à la fois pour son fond et sa forme. "Ce ne sont pas les Allemands qui ont fait un holocauste, mais les alliés qui ont fait un holocauste des Allemands. Six millions d'Allemands sont morts dans cet holocauste!". Le massacre de Katyn (soldats allemands tués gratuitement par les Russes) remplit régulièrement les colonnes du Deutsche Zeitung. Le processus d'inversion du bourreau en victime est si grotesque que la première lecture d'une page de photo-montage de l'holocauste allemand fait sourire, même d'un sourire amer. La répétition de cette contre-vérité démontre qu'une vérité journalistique ne naît que de la répétition et de son ton assuré... Parallèlement, le Nazional Zeitung reprend une technique familière à Hitler dans ses discours, consistant à aglomérer deux groupes humains en un seul groupe d'intérêt, le processus étant encore facilité par le fonctionnement de la langue allemande qui permet un ajout de particules au même mot de façon infinie. "Les Judéo-Américains (traduisez en fait "JuifsAméricains", en un seul mot,) sont en train de faire un holocauste au Vietnam, et le monde entier se tait... Les JuifsAméricains ont fait l'holocauste des Indiens, et le monde ne l'a pas condamné... A la fin des années soixante-dix, et jusque dans les années quatre-vingt s'ajoute à ce thème celui d'Israël préparant la destruction de masse d'un peuple, les Palestiniens... Le sionisme est racisme. Et c'est dans ce contexte que sont publiés, une à deux fois par mois, les annonces invitant les "Allemands patriotes" (traduisez: nazi) à aider les victimes de l'holocauste juif, les Palestiniens. Le personnage de Begin va offrir un argument de choix aux Nazis: l'ancien terroriste a du sang sur les mains, et s'apprête à organiser l'anéantissement des Palestiniens... Dans les années quatre-vingt, mais surtout post-quatre-vingt dix, l'Allemagne a commencé à réagir contre la montée nazie. Une lettre de la communauté de Münich qui réagit contre le journal est même publiée par celui-ci comme émanant de l'ennemi éternel. Elle condamne la propagande pro-palestinienne. Cette lettre, datant du milieu des années 1980, marque un tournant dans la propagande palestinienne, qui va tout d'abord se rendre plus discrète. Le nombre de procès dont se vante le journal qui demande régulièrement des soutiens financiers à ses membres pour les droits de justice aissent penser que cette pression supplémentaire l'engage à plus de retenue. Enfin, pour le ca précis de la cause palestinienne, il est clair que plus ces idées pénétraient la société, plus le journal pouvait baisser le ton, et prétendre même être politiquement correcte. II. L'évolution des annonces pro-palestiniennes Les annonces pro OLP changent progressivement d'apparence. On ne demande plus ouvertement un soutien militaire pour l'OLP, mais une "aide militaire" pour les peuples du Moyen Orient et du Tiers Monde devant se battre contre l'influence bolchévique. Le temps de la guerre froide est peut-être officiellement terminé, mais l'Union soviétique a effectivement aidé Israël, et l'ennemi est ainsi bien marqué. De plus, l'annonce est assez ambigüe pour suggérer dans cette forme que le péril rouge vient de l'aide de l'Union soviétique aux pays du Tiers Monde, or dans les années soixante-dix, l'URSS avait effectivement énormément investi pour l'éducation de jeunes Palestiniens en Russie. Ces liens perdureront jusqu'à la fin des années quatre-vingt, permettant au géant soviétique de jouer la carte de la destabilisation dans la région, avant de s'effondrer avec les débuts de la Perestroïka. Le journal Nazional Zeitung publie alors les annonces de soutien aux "peuples du Moyen Orient menacés par le géant rouge" à côté d'annonces pour l'équivalent allemand de Médecins sans frontières. Les annonces privées se multiplient, et la définition des valeurs du patriote d'après le DVU (parti nazi) fait cotoyer la culture physique avec la fierté allemande et le soutien des souffrances des peuples opprimés et des petits. Le DVU, comme le Nazional Zeitung, ressort de son jeu le soutien de la petite bourgeoisie populaire, et ces thèmes permettent bientôt de demander de façon de plus en plus anonyme des aides financières "pour les peuples opprimés du Monde entier, de l'Afrique, du Moyen Orient, etc..." Le journal s'affiche comme un soutien des pauvres en publiant gratuitement les annonces de demandes d'emploi des Allemands patriotes au chômage, ou les offres d'emploi pour patriotes. Les annonces se diversifient, et on peut même trouver des annonces d'étrangers arrivant en Allemagne cherchant un logement, etc... Le journal se veut de plus en plus politiquement correcte, puisqu'il accorde ainsi symboliquement une place aux étrangers... Les pouvoirs publics allemands ne se sont pas souciés du regain du nazisme en Allemagne de l'Est, alors que le Nazional Zeitung, avide de la réunification allemande, offrait des abonnements gratuits à toute personne vivant en DDR, et ce depuis 1970... Dans les années quatre-vingt dix, le soutien nazi aux Palestiniens ne passe plus que par des annonces indirectes et par la propagande effective menée en faveur des Palestiniens, et ce jusqu'à aujourd'hui. Des annonces sybillines demandent une aide financière pour les peuples opprimés. Un numéro de compte en banque est la seule identité révélée par l'annonce. Les annonces de vente d'armes côtoient des annonces de "formation militaire à l'étranger", mais on ne situe plus le lieu de la formation... Parallèlement, le Nazional Zeitung a entretenu la haine du communisme grace à l'opposition aux actions de l'extrème gauche révolutionaire en Allemagne, de 1975 à 85. Le terrorisme est devenu dans son vocabulaire le synonyme du bolchévisme. Il lui est désormais impossible d'évoquer ouvertement le terrorisme de l'OLP sans paraître se contredire. On parle donc d'aide humanitaire, même si cette aide prend en définitive la forme d'une aide militaire... III. Propagande pro-palestinienne nazie aujourd'hui Quant à la propagande pro-palestinienne, elle reprend les thèmes nazis utilisés depuis le départ: Les Juifs, qui sont la cause de l'holocauste des Allemands, puis des Vietnamiens, de la bombe atomique sur le Japon, s'acharnent actuellement contre les Palestiniens. "Le sionisme est du racisme", pouvait-on lire dès 1975 dans ce journal. Ce thème est à présent répété en coeur par les Palestiniens, alors que le thème de l'holocauste palestinien, si souvent répété par ceux-ci, est en train d'envahir la presse européenne: les techniques d'inversion, de répétition, de lavage de cerveaux nazis ont réussi. Ces thèmes nazis ont pris vingt ans à prendre racine, mais ils ont actuellement gagné la presse entière, qui les propage à son tour, et en a fait des thèmes politiquement correcte. La propagande palestinienne actuelle est une traduction littérale de la propagande anti-juive du Nazional Zeitung depuis les années 1970-80. Quant à la coopération militaire, François Genoud (le Testament d'Hitler) se vantait dans une interview il y a quelques années, des liens de coopération existant entre nazis d'aujourd'hui et Palestiniens, et rien ne nous permet de remettre en question son témoignage actuellement. La forme de cette collaboration est seulement devenue plus discrète. Elle ne s'affiche plus. Mais pourquoi ceserait-elle, alors que les Nazis espèrent toujours combattre les Juifs et les anéantir, ne fut-ce que par l'intermédiaire palestinien ?