De Berne à l’Antarctique, un seul «Non à la guerre!»

Des millions de citoyens descendront samedi dans la rue pour s’opposer aux visées de George Bush.

 

Dans deux articles le Courrier, présente les manifestations de ce samedi ainsi que les actions entreprise par la municipalité de Genève pour lutter contre la guerre.

 

http://www.lecourrier.ch/essai.htm?/Selection/sel2003_123.htm

 

MARCO GREGORI

«Genève, ville de paix, non à la guerre!» Ce message va prochainement se répandre dans la cité et sera également diffusé sur des panneaux à la place des Nations. Le Conseil municipal a voté, hier soir, une motion dans laquelle il demande au Conseil administratif de témoigner de l’objection profonde des élus face au conflit irakien qui se prépare. Seuls les libéraux se sont abstenus, ce qui leur a valu une volée de bois verts des autres partis.
«Partout dans le monde, des opposants à la guerre crient de plus en plus fort contre le massacre programmé», entame Jacques François, élu de solidaritéS et initiateur de la proposition, invitant ainsi ses collègues à se joindre au mouvement.
D’autant que «lorsque un Conseil municipal prend une position de ce type il participe à l’édification de la paix», enchaîne le démocrate-chrétien Didier Bonny. Et même si une ville de 180 000 habitants ne pèse pas forcément bien lourd face au drame qui pourrait avoir lieu, «Genève possède une aura internationale due à la présence des nombreuses organisations internationales qui s’y trouvent», rappelle Alain Marquet des Verts. Alors? Alors, selon le socialiste Gérard Deshusses, «le vrai scandale serait de se taire». Et, ajoute Guy Jousson, du Parti du travail, «il n’est jamais trop tard pour parler». Et tant pis si, à l’image de la radicale Michèle Ducret, certains craignent que «cette motion n’ait pas un grand retentissement».

DANS LE «NEW YORK TIMES»
Certes «des événements graves se produisent. Mais nous avons une Alternative qui veut récupérer ces événements à des fins politiques et électoralistes», lance un Jean-Marc Guscetti qui n’a pas froid aux yeux. Annonçant ainsi l’intention des libéraux de s’abstenir.
A gauche, on s’étouffe de rage devant ce type de position. «Cela témoigne de la morgue, de l’inhumanité et du manque de dignité de ce parti», s’emporte Alain Marquet. «Nous sommes affligés par la trahison du Parti libéral des idéaux de grands libéraux tels que Denis de Rougemont et Olivier Reverdin», renchérit son collègue de parti Pierre Losio. Et il profite de l’occasion pour rendre hommage aux quatre mille collégiens qui, il y a quelques jours, ont manifesté sur la place publique leur opposition à la guerre.
A vrai dire, ce n’est pas la première fois que la Municipalité prend position contre la guerre. En janvier, le Conseil municipal votait la publication dans la presse étasunienne d’un message similaire. Celui-ci a été publié le 7 février dans le New York Times, ce qui, selon le conseiller administratif Christian Ferrazino, «a eu un certain écho».

 

«Genève, ville de paix, contre la guerre», crie le Conseil municipal
VILLE DE GENÈVE • La plupart des élus ont réitéré leur opposition au conflit qui se prépare en Irak. Seuls les libéraux se sont abstenus.

 

http://www.lecourrier.ch/essai.htm?/Selection/sel2003_122.htm

 

MARCO GREGORI

«Genève, ville de paix, non à la guerre!» Ce message va prochainement se répandre dans la cité et sera également diffusé sur des panneaux à la place des Nations. Le Conseil municipal a voté, hier soir, une motion dans laquelle il demande au Conseil administratif de témoigner de l’objection profonde des élus face au conflit irakien qui se prépare. Seuls les libéraux se sont abstenus, ce qui leur a valu une volée de bois verts des autres partis.
«Partout dans le monde, des opposants à la guerre crient de plus en plus fort contre le massacre programmé», entame Jacques François, élu de solidaritéS et initiateur de la proposition

… «le vrai scandale serait de se taire». Et, ajoute Guy Jousson, du Parti du travail, «il n’est jamais trop tard pour parler». Et tant pis si, à l’image de la radicale Michèle Ducret, certains craignent que «cette motion n’ait pas un grand retentissement».

 

DANS LE «NEW YORK TIMES»

A vrai dire, ce n’est pas la première fois que la Municipalité prend position contre la guerre. En janvier, le Conseil municipal votait la publication dans la presse étasunienne d’un message similaire. Celui-ci a été publié le 7 février dans le New York Times, ce qui, selon le conseiller administratif Christian Ferrazino, «a eu un certain écho».

 

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Je ne voulais publier que des extraits mais le premier article est trop bon si bien que je l’ai publié en entier.

 

Quand au 2ème article, il montre que des municipalités peuvent s’engager de matière active pour aider à construire un monde meilleur. Cette initiative est heureuse et j’espère que d’autres administrations politiques ici et ailleurs s’en inspireront.