Georges Settimo n'avait jamais parlé. Parce qu'il ne cherche aucune revanche. Mais convaincu aujourd'hui des méfaits de l'atome, il brise le silence, près de trente ans après sa maladie et la mort des deux collègues présents avec lui dans les sous-sols du labo.
«Si j'étais mort comme mes deux compagnons, personne
n'aurait jamais rien su»: c'est ce constat qui a poussé
Georges Settimo, un ancien intérimaire du Laboratoire européen
pour la physique des particules (CERN), à faire paraître
en décembre dans le bulletin français Sortir du
nucléaire un manifeste bouleversant contre l'énergie
atomique. Il y racontait sa maladie et la mort de deux collègues
à la suite, pense-t-il, de leur travail comme tuyauteurs,
en 1974, dans les fondations du centre de recherches. «Je
ne veux pas disparaître sans avoir témoigné»:
avec cette citation en guise de titre, l'association suisse
Contratom reproduit maintenant ce témoignage dans sa revue
de février. «Je regrette seulement d'avoir mis si
longtemps à le faire», affirme Georges Settimo, qui
vit aujourd'hui près de Perpignan, d'où il répond
volontiers aux questions qu'on peut légitimement se poser
sur ce subit besoin de déposer à charge contre son
ancien gagne-pain.
Georges Settimo n'a pas le profil d'un agitateur: «Je ne demande ni reconnaissance ni indemnités, et n'ai aucune haine ni rancune envers qui que ce soit, seulement l'espoir que ce témoignage ouvre les yeux à tous ces gens qui, convaincus des bienfaits et de l'innocuité du nucléaire, comme je l'étais moi-même avant cette douloureuse expérience, ne veulent rien voir.» Devenu géomètre, père de deux enfants, il survit grâce à un stimulateur cardiaque qui assiste son coeur brûlé par les radiations. Mais il a vaincu la maladie de Hodgkin, une sorte de leucémie qui s'attaque aux lymphes plutôt qu'aux globules blancs.
Aucune protection
En 1974, Georges Settimo avait 27 ans et travaillait à Genève avec deux intérimaires, Kader et Antonio, pour le compte de l'entreprise marseillaise Sitman à la construction du Super Proton Synchroton, l'un des accélérateurs du CERN. Les expériences n'avaient pas encore commencé, reconnaît-il, mais il y avait autour d'eux plusieurs caisses et bidons portant le triangle de danger radioactif. On leur avait bien précisé qu'ils ne couraient aucun risque et ils ne portaient aucune protection, se souvient-il. Quelques mois plus tard, le tuyauteur français se retrouve couvert de ganglions et on lui diagnostique une maladie de Hodgkin. Ce n'est que deux ans plus tard, au cours de sa cure, que son chemin recroise à l'hôpital celui de son ancien collègue Kader, alors en phase terminale. Ce dernier lui apprend que le troisième homme, Antonio, est déjà mort depuis six mois. Lui aussi d'une forme de cancer.
Quinze cas connus
Ces coïncidences ne sont pas dues au hasard, estime Georges Settimo. Mais il n'a jamais cherché à mettre en cause qui que ce soit. C'est pourquoi le CERN ne connaissait pas l'histoire de Georges Settimo, qui n'était pas directement employé par l'organisation. «Sur les 36 000 personnes qui ont travaillé depuis trente ans dans des zones contrôlées du site, nous avons eu connaissance de 15 cas de leucémie, ce qui n'est en rien supérieur à la proportion que l'on trouve dans la population normale», affirme le service de presse du CERN. Quant à d'autres formes de cancers, pas de réponse. Il paraît très compliqué de trouver ces chiffres, alors même que le CERN possède un service médical et un service de radioprotection qui sont censés suivre attentivement les dangers de la radioactivité. Nulle mention par exemple de cancers du poumon, alors qu'un ex-intérimaire, Pierre Allemann, a pourtant porté sa cause à la connaissance des médias il y a déjà six ans. D'autres cas sont connus de l'association Contratom, notamment un cancer du pancréas.
Mais selon le chef de la sécurité du CERN, Helmut Schönbacher, «tous les gens qui travaillent dans les zones sensibles sont porteurs d'un dosimètre et personne n'a jamais dépassé les limites légales». Le problème, souligne Paul Bonny de Contratom, c'est que «les intérimaires ont tendance à ôter leur dosimètre pour éviter de se retrouver au chômage une fois cette limite atteinte». L'association antinucléaire réfléchit aux suites qu'elle entend donner aux révélations de Georges Settimo.
La maintenance des centrales nucléaires françaises
est assurée à 80 % par des entreprises sous-traitantes.
Ce qui, selon une étude menée par une sociologue
de l'Inserm, permet à EDF de s'exonérer de la gestion
des risques de contamination. L'entreprise conteste vigoureusement
et met en avant la "saisonnalité" de ces missions
Il était 2 h 20 du matin, le 21 avril, lorsqu'un ouvrier vérifiant des soudures sur des circuits de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde), a été irradié à la suite d'une fausse manœuvre. La source radioactive utilisée pour radiographier les soudures avait déchargé sur lui 15 milliSieverts (mSv) alors que la dose annuelle maximale règlementaire est fixée à 20mSv. Comme 15 000 à 20 000 "nomades du nucléaire", cet employé n'est pas salarié d'EDF mais de l'une de ses sociétés sous-traitantes, CEP Industrie. Tous assurent la maintenance des centrales nucléaires françaises : travaux d'électricité, de plomberie, d'électronique, de calorifugeage, d'isolation ou de nettoyage. Ils supportent plus de 80 % de la dose collective annuelle d'irradiation reçue dans les 58 réacteurs d'EDF.
Impitoyable, l'univers de ces travailleurs apparaît au fil de l'enquête qu'a récemment publiée Annie Thébaud-Mony, sociologue, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ce travail, nourri du suivi de 35 salariés entre 1988 et 1994, dénonce le recours à cette main-d'œuvre docile, mal protégée et insuffisamment contrôlée. Il met aussi en cause la "gestion de l'emploi par la dose" que permet la sous-traitance, autrement dit le fait de remplacer ces employés dès qu'ils ont reçu la dose de rayons maximale autorisée.
"L'industrie nucléaire est, plus que toute autre, dominée par l'omniprésence d'un risque, celui des effets de la radioactivité sur la santé", écrit Annie Thébaud-Mony. Selon elle, les risques encourus par ces "travailleurs extérieurs" sont décuplés par le choix qu'a fait EDF, depuis une vingtaine d'années, de sous-traiter la majeure partie des opérations de maintenance de ses centrales nucléaires. "La maintenance des centrales nucléaires est aujourd'hui assurée à plus de 80 % par les travailleurs salariés d'entreprises extérieures, prestataires directs de l'industrie nucléaire ou sous-traitantes les unes des autres et intervenant dans cette industrie", souligne la sociologue. Cette sous-traitance en cascade rend difficile le repérage des incidents survenant au cours de ces opérations. "Ce travail sous-traité et les accidents qui s'y rapportent sont frappés d'invisibilité", poursuit-elle.
Les opérations les plus exposées aux rayonnements
sont les activités de service, qui sont confiées
à des travailleurs qui se nomment eux-mêmes les " bêtes
à rem" (le rem étant l'ancienne unité
de mesure de radioactivité).
Ce sont, selon la sociologue, "ceux qui préparent
les lieux d'intervention pour que les travailleurs chargés
des tâches plus qualifiées puissent intervenir dans
des espaces décontaminés".
DOSIMÉTRIE EN CONTINU
En principe, l'irradiation des travailleurs directement affectés aux travaux sous rayonnements (DATR) est contrôlée en permanence. Elle l'était autrefois par l'intermédiaire de films impressionnés par les rayons gamma, développés tous les mois par le Service central de protection contre les rayonnements ionisants, remplacé aujourd'hui par l'Office de protection des rayonnements ionisants (OPRI). Mais les médiocres performances de cette agence, la discontinuité de la mesure d'exposition et le retard dans la communication des résultats ont fait adjoindre à ces mesures une dosimétrie dite opérationnelle, en continu.
Le travailleur porte un dosimètre électronique qui enregistre en permanence les doses de rayons gamma. Cet enregistrement est informatisé, conservé dans un fichier national, auquel sont connectées les centrales. Le contrôle est exercé par EDF à l'entrée en centrale des travailleurs DATR. Celui dont la dose cumulée dépasse les valeurs réglementaires n'est simplement pas autorisé à pénétrer dans la centrale mais sans que sa dose cumulée lui soit signifiée noir sur blanc.
Les effets directs de l'irradiation sont difficiles à quantifier car ils mettent très longtemps à se manifester et les cancers induits par les radiations n'ont guère de spécificité. Ce qui fait que certaines caisses primaires d'assurance maladie ou certains médecins du travail peuvent ne pas reconnaître l'origine professionnelle de l'affection. "Outre les difficultés à obtenir les preuves de l'exposition, ces salariés connaissent une mobilité d'emploi, de lieux et de postes de travail qui conduisent à des cumuls d'expositions diverses", explique Mme Thébaud-Mony. Parmi les trente-cinq travailleurs qu'elle a suivis, cinq sont décédés dont deux du cancer. L'affection d'un seul a été reconnue comme une maladie professionnelle... mais après sa mort. Face à cette situation, "la recherche en toxicologie et la recherche clinique sur les effets des rayonnements ionisants (...) sont inexistantes (...) et la surveillance épidémiologique reste à construire", constate la sociologue qui suggère de faire financer par EDF des recherches sur les effets de faibles doses.
Pourquoi une industrie, qui fonde sa crédibilité économique sur un contrôle technique sans faille du risque radioactif, sous-traite-t-elle l'une des fonctions les plus essentielles de ce contrôle, à savoir la maintenance de ses installations ? interroge la sociologue. La raison la plus immédiatement mise en avant est le caractère saisonnier des besoins. Le nettoyage, la surveillance de l'usure, le remplacement des pièces du cœur de la centrale ne peuvent s'effectuer que lorsque celle-ci est arrêtée. Et on ne l'arrête, par tranches, que lorsque la demande en électricité est moins forte, soit entre avril et septembre.
DIVISION ET FRACTIONNEMENT
Mais, aux yeux de l'auteur, cette explication en cache peut-être une autre : la sous-traitance permettrait de gérer l'exposition au risque de contamination ou d'irradiation sans que le donneur d'ordres, en l'occurrence EDF, en assure la responsabilité et que les questions d'hygiène et de sécurité fassent l'objet de conflits syndicaux. Annie Thébaud-Mony insiste sur le caractère dispersé des entreprises de sous-traitance fréquemment utilisées en cascade : une stratégie de division sociale du travail, d'une part, et de fractionnement des doses de radioactivité reçues par chacun des intervenants, d'autre part. Les travailleurs appartenant chacun à une structure différente n'ont, en outre, guère de possibilité de faire entendre leur voix.
Les entreprises sous-traitantes offrent le plus souvent des contrats à durée limitée, voire des contrats à durée de chantier. Les ouvriers DATR sont ainsi soumis à une triple flexibilité : celle du temps de travail, du fait de la réduction de la durée des arrêts de tranche ; celle du travail lui-même, qui varie selon l'employeur ; enfin celle qui se produit sur la vie familiale, à cause de la variabilité des salaires, de l'alternance de périodes travaillées ou chômées, mais aussi en raison des déplacements incessants, et de l'impossibilité de programmer des vacances familiales à des dates fixes. Seule "l'écoute véritable de cette parole par ceux qui décident, conclut la chercheuse, peut permettre la connaissance des risques... et de rechercher les moyens de les maîtriser".
L'industrie nucléaire. Sous-traitance
et servitude.
Editions EDK et Inserm, 272 p., 240 F.
------> Les nouveaux serfs de l'industrie nucléaire
Santé du travail dans l'industrie nucléaire:
------> Rationalité instrumentale et santé
au travail dans l'industrie nucléaire
------> Rapport d'enquète de psychopathologie du travail au Centre de Production Nucléaire de Chinon
------> Les résultats du nouveau management dans le nucléaire (information de la section syndicale FO)
------> NUCLÉAIRE: SANS FOI, NI LOI! (information de la section syndicale FO)
Des exemples:
- Légère contamination d'un technicien à
la centrale du Tricastin (Drôme)
LYON, 22 nov - Un technicien d'une entreprise extérieure
a été légèrement contaminé
jeudi alors qu'il travaillait sur un chantier situé en
zone nucléaire de la centrale du Tricastin (Drôme),
a-t-on appris auprès d'EDF.
Cet intervenant procédait au conditionnement de produits
radioactifs. Des contrôles ont révélé
une contamination interne inférieure au seuil présentant
des risques sanitaires, précise le communiqué d'EDF.
Cette personne, qui a rejoint son domicile, fera l'objet d'un
suivi médical durant quelques jours, jusqu'à l'élimination
complète naturelle de la contamination, selon la même
source.
Les autorités (Office de protection contre les rayonnements
ionisants, préfecture et Direction régionale de
l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont été
informées par la direction d'EDF Tricastin.
- Irradiation d'un agent EDF:
un mois avec sursis pour l'ex-directeur
VALENCE, 26 juin - L'ancien directeur de la centrale
nucléaire de Tricastin (Drôme), Joël Bultel
a été condamné mardi à Valence à
un mois de prison avec sursis après l'irradiation d'un
agent EDF, en mars 1999.
Il avait comparu le 11 juin devant le tribunal correctionnel pour
"mise en danger d'autrui, blessures involontaires causant
une incapacité de plus de trois mois dans le cadre du travail",
et pour "infractions au code du travail et une série
de manquements au décret d'avril 1975 qui régit
les règles de sécurité dans le domaine du
nucléaire".
Le chef de "mise en danger d'autrui" n'a pas été
retenu, mais le jugement - suceptible d'appel dans les dix jours
- va au-dela de l'amende de 20.000 francs réclamé
à l'audience du 11 juin par le procureur.
Le magistrat avait également demandé une peine qui
ne soit pas "pas inférieure à 50.000 francs"
pour Electricité de France, responsable en tant que personne
morale.
Le jugement condamne EDF à une amende délictuelle
de 500.000 francs (76.224,51 euros).
Frédéric Moreau, 41 ans, agent de radioprotection
depuis 12 ans à Pierrelatte avait été gravement
irradié après avoir pénétré
durant trois minutes en zone rouge, à la demande de son
contremaître, pour s'assurer que des projecteurs n'y avaient
pas été oubliés.
Il avait alors reçu une dose de 340 milliSiverts (mSv),
soit plus de 16 fois la dose maximale européenne en vigueur
en 2000 pour les travailleurs exposés.
A la suite de cet accident, M. Moreau avait temporairement souffert
d'asthénie et de troubles respiratoires, mais EDF avait
toujours rejeté la relation de cause à effet.
- Agent EDF gravement irradié:
la sécurité à la centrale de Tricastin sur
la sellette
VALENCE, 11 juin - Le tribunal correctionnel de Valence,
devant lequel comparaissait lundi l'ancien directeur de la centrale
nucléaire de Tricastin (Drôme), Joël Bultel,
après l'irradiation d'un agent EDF, en mars 1999, a examiné
les dysfonctionnements en matière de sécurité
à la centrale.
Le tribunal a mis son jugement en délibéré
au 26 juin.
Dénonçant le "dysfonctionnement évident
dans les procédures d'accès en zone rouge"
et l'"inobservation du décret d'avril 1975" régissant
les règles de sécurité dans le domaine du
nucléaire, le procureur a réclamé 20.000
francs d'amendes pour M. Bultel et une peine qui ne soit pas "pas
inférieure à 50.000 francs" pour EDF, responsable
en tant que personne morale.
"Il est temps aujourd'hui pour EDF et M. Bultel de faire
face aux responsabilités qui sont les leurs, nonobstant
les délégations de pouvoir derrière lesquelles
il entend s'abriter", a lancé le magistrat, rappelant
que la centrale de Tricastin avait été "épinglée
à plusieurs reprises par l'autorité nucléaire
pour manque de rigueur".
Joël Bultel, 55 ans, est poursuivi pour "mise en danger
d'autrui, blessures involontaires causant une incapacité
de plus de trois mois dans le cadre du travail", et pour
"infractions au code du travail et une série de manquements
au décret d'avril 1975".
Le 11 mars 1999, Frédéric Moreau, 42 ans, agent
de radioprotection, avait été gravement irradié
après avoir pénétré, durant trois
minutes, dans un puits de cuve, à la demande de son contremaître,
pour s'assurer que des projecteurs, risquant, selon ce dernier,
d'imploser, n'y avaient pas été oubliés.
Ignorant qu'il était en zone rouge et n'ayant pas entendu
l'alarme de ses deux appareils de mesure, en raison du bruit ambiant
assourdissant, il avait reçu une dose de 340 milliSiverts
(mSv), soit plus de 16 fois la dose maximale européenne
en vigueur en 2000 pour les travailleurs exposés.
A la suite de cet accident, M. Moreau avait souffert d'asthénie
et de troubles respiratoires, entraînant une incapacité
totale de travailsupérieure à trois mois. Les médecins
avaient attribué ces maux à l'irradiation, bien
qu'EDF ait toujours rejeté toute relation de cause à
effet.
Comme lors de l'audience du 6 novembre 2000, Joël Bultel
a nié toute responsabilité pénale, estimant
que M. Moreau "avait commis une erreur, dans un souci de
rendre service" en pénétrant dans le local,
alors qu'on lui demandait de vérifier à travers
la vitre.
"Un acte citoyen"
Mais pour Me Alexandre Faro, l'avocat de la victime, "c'est
un acte citoyen qui l'a conduit à transgresser cet ordre,
car il était obnubilé par le risque d'explosion".
"L'accès en zone orange et zone rouge était
réglementé et parfaitement respecté par l'ensemble
des intervenants", argumente l'ancien directeur.
"Pourtant si M. Moreau a pu ouvrir la porte du puits de cuve,
sans autorisation écrite, c'est que cela n'avait rien d'exceptionnel",
ironise le président. Il évoque alors un rapport
des gendarmes, selon lequel les agents de radioprotection de la
centrale avaient aisément accès à la clé
des zones rouges, sans demander d'autorisation écrite.
Le 6 novembre, le président Patrick Mandroyan avait demandé
un supplément d'information notamment sur ce point, renvoyant
le procès jusqu'à ce jour.
"Peu importe les erreurs de M. Moreau, il n'a pu les commettre
que parce que les règles de sécurité n'étaient
pas mises en place efficacement", a dénoncé
Me Alain Lévy, représentant la CGT, partie civile.
D'ailleurs, après l'accident, "un certain nombre de
mesures de sécurité ont été prises,
alors qu'auparavant cela se passait dans des conditions moins
fiables", observe le président.
Pour la partie civile, "n'est-ce pas un aveu que c'était
imparfait".
- La femme de l'agent EDF irradié
à Tricastin dénonce l'"enfer" que vit
son mari
VALENCE, 6 nov - La femme de Frédéric Moreau, un
agent EDF irradié en mars 1999 à la centrale de
Tricastin (Drôme), dont l'ex-directeur est jugé lundi
à Valence pour blessures involontaires, dénonce
"l'enfer" que vit son mari depuis qu'il a repris son
travail.
"Il est seul face à ses collègues, face à
la hiérarchie. Il est seul. Il faut voir toutes les misères,
les bassesses qu'on lui fait", a déclaré son
épouse, Muriel Moreau, à l'AFP.
Selon elle, son mari, aujourd'hui âgé de 41 ans et
qui a reçu 16 fois la dose maximale européenne annuelle
en vigueur en 2000 pour les travailleurs exposés après
avoir pénétré durant trois minutes en zone
rouge, "est la personne qu'il faut éjecter".
"Tout ça a une visée à mon avis: le
faire sortir d'EDF. Il lui a été dit qu'il entachait
l'image de la centrale. Partout c'est -c'est de ta faute-",
ajoute-t-elle.
Selon Mme Moreau, seule la pression médiatique a empêché
jusqu'à présent EDF de mettre son mari à
la porte.
Elle énumère "les vexations", "les
tâches subalternes, dégradantes" confiées
à son mari, alternant avec des périodes d'inactivité
totale depuis qu'il a réintégré son poste
après 4 mois et demi d'arrêt maladie.
Cette situation est, selon elle, "une forme de représaille",
alors que la direction d'EDF avait indiqué à son
mari, après son accident, "qu'il n'y aurait aucune
sanction".
Elle affirme que leur couple a également reçu "des
menaces d'intimidation au téléphone de la part d'un
collègue".
- Procès lundi de l'affaire
d'un agent EDF irradié à la centrale du Tricastin
VALENCE, 5 nov - Le procès d'un ex-directeur de la centrale
nucléaire du Tricastin (Drôme), poursuivi notamment
pour blessures involontaires après l'irradiation à
la centrale du Tricastin d'un agent EDF, a lieu lundi au tribunal
correctionnel de Valence après un report et une longue
bataille de procédure.
Joël Bultel, 54 ans, est poursuivi pour "blessures involontaires
causant une incapacité de plus de trois mois dans le cadre
du travail", ainsi que pour "infractions au code du
travail et une série de manquements au décret d'avril
1975 qui régit les règles de sécurité
dans le domaine du nucléaire".
Le 11 mars 1999, Frédéric Moreau, 41 ans, agent
de radioprotection depuis 12 ans à Pierrelatte, avait reçu
une dose de 340 milliSiverts (mSv), plus de 16 fois supérieure
à la dose maximale européenne annuelle en vigueur
en 2000 pour les travailleurs exposés, après avoir
pénétré durant trois minutes en zone rouge.
M. Moreau se plaint depuis de souffrir d'asthénie et de
problèmes respiratoires. La défense rejette le lien
de cause à effet.
M. Moreau avait repris son activité après 4 mois
et demi d'arrêt de travail. Pour son médecin, l'asthénie
dont il a souffert est due à la dose de radiation. Pour
EDF, qui estime par ailleurs que l'entrée de Frédéric
Moreau dans une pièce dangereuse de la centrale relève
d'une faute humaine, cette asthénie ne justifie pas une
ITT de plus de trois mois.
Quelques jours après l'accident, des dysfonctionnements
avaient été relevés à Tricastin par
la direction de la sûreté nucléaire.
En décembre 1999, le tribunal correctionnel de Valence
avait décidé le report au 6 juin 2000 du procès,
ordonnant la désignation d'un expert médical pour
juger notamment de la durée de l'incapacité de travail,
élément essentiel pour déterminer la gravité
de la faute reprochée à M. Bultel. Une ITT de plus
de trois mois représente en effet un délit. Inférieure
à 3 mois, elle ne donne lieu qu'à une simple contravention.
Mais le 4 mai, saisi d'un appel d'EDF, la cour d'appel de Grenoble
avait récusé le président et les assesseurs
du tribunal correctionnel de Valence.
Le président de la cour d'appel de Grenoble, Charles Catteau,
avait appuyé sa décision sur des "manifestations
d'opinion dénotant un parti pris et faisant suspecter l'impartialité
des magistrats" vis-à-vis de l'ancien directeur de
la centrale. En juin, le tribunal de Valence, doté de nouveaux
juges, avait reporté le procès au 6 novembre en
redemandant une expertise médicale.
Le dossier sera donc enfin étudié sur le fond lundi
à Valence. M. Moreau et le syndicat CGT se sont constitués
parties civiles.
- Centrale nucléaire de
Dampierre: un technicien chute de 16 mètres et se tue
ORLEANS, 27 avr - Un salarié d'une société
prestataire est décédé vendredi après
avoir fait une chute de 16 mètres dans le bâtiment
du réacteur de l'unité de production numéro
4 de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Loiret),
a annoncé EDF dans un communiqué.
Vers 9h30, le technicien, employé de la société
Entrepose dont le siège est à Marseille, est tombé
pour une raison indéterminée alors qu'il effectuait
des opérations de maintenance dans le bâtiment du
réacteur, à l'arrêt depuis plusieurs semaines
en raison d'une visite technique.
"Une enquête interne est en cours", précise
le communiqué.
- La DRIRE demande à la
Centrale du Blayais de classer un incident au niveau 1
BORDEAUX, 25 avr - La Direction régionale de l'industrie,
de la recherche et de l'environnement (DRIRE) d'Aquitaine a demandé
mercredi à la Centrale nucléaire du Blayais (Gironde)
de déclarer au niveau 1 de l'échelle internationale
Ines un accident survenu samedi, à l'origine de l'irradiation
d'un employé extérieur à EDF, a indiqué
la DRIRE dans un communiqué.
"Cette irradiation constitue un événement tout
à fait anormal qui aurait pu avoir en d'autres circonstances
des conséquences graves, même si les limites réglementaires
d'exposition n'ont pas été dépassées",
écrit la DRIRE.
La victime, un employé de la société Cep
Industrie, réalisait des contrôles radiographiques
de soudures en utilisant une source radioactive au moment de l'irradiation.
Il a reçu une dose de 15 milliSieverts alors que le seuil
réglementaire est actuellement fixé à 50
milliSieverts par an. Ce seuil sera prochainement porté
à 20 milliSieverts, conformément à une directive
européenne.
Selon la direction de la centrale, une erreur humaine est à
l'origine de l'irradiation.
La demande de la DRIRE fait suite à une première
visite du site, samedi, après l'accident, par l'Autorité
de sûreté nucléaire et à une seconde
réalisée conjointement avec l'Office de protection
contre les rayonnements ionisants, a précisé la
DRIRE.
- Une erreur humaine à
l'origine de l'irradiation d'un ouvrier au Blayais
BORDEAUX, 22 avr - Une erreur humaine est à l'origine
de l'irradiation, samedi matin, d'un homme travaillant pour une
société extérieure à EDF sur la centrale
nucléaire du Blayais, a déclaré Philippe
Fasseigne, directeur du service maintenance de la centrale.
"C'est une faute d'inattention qui est à l'origine
de cet accident", a indiqué M. Fasseigne: "l'employé,
qui était très expérimenté, est revenu
sur le chantier sans avoir ramené la source radioactive
à l'abri de son conteneur".
L'incident s'est produit samedi à 02h00 dans l'unité
de production numéro deux de la centrale, actuellement
à l'arrêt pour six semaines pour une révision
et des travaux de maintenance.
La victime, un employé de la société Cep
Industrie, réalisait des contrôles radiographiques
de soudures en utilisant une source radioactive au moment de l'irradiation.
Il a reçu une dose de 16 milliSieverts, a révélé
le film dosimétrique développé après
l'accident. Le seuil réglementaire est actuellement fixé
à 50 milliSieverts par an.
Selon M. Fasseigne, "recevoir un tiers de la dose annuelle
autorisée est un événement notable mais sans
conséquences importantes" pour la victime.
"C'est un accident qui n'aurais pas dû avoir lieu"
a souligné le directeur du service maintenance. "Nous
ferons une analyse approfondie avec lui pour comprendre se qui
s'est passé lors de son intervention, afin que ce type
d'incident ne se reproduise pas", a-t-il ajouté.
- 131 personnes évacuées
à la centrale de Cattenom pour radioactivité anormale
CATTENOM (Moselle), 2 mars - Une radioactivité
anormale a été observée vendredi à
la centrale de Cattenom obligeant à l'évacuation
des 131 agents et prestataires de service qui se trouvaient dans
le bâtiment du réacteur de la tranche 3, selon un
communiqué d'EDF.
"Une légère augmentation de la radioactivité
de l'air ambiant dans le bâtiment réacteur de la
tranche 3 (...) a été détectée par
une balise de surveillance", précise EDF.
Une évacuation "préventive" des 131 personnes
présentes vendredi matin dans le bâtiment réacteur
a été déclenchée immédiatement
après la détection du "risque de contamination
pour les intervenants", poursuit le communiqué.
Par ailleurs, indique encore le communiqué, les 131 agents
"ont été pris en charge par le service médical
du site", où ils ont subi des contrôles qui
ont révélé, selon EDF, qu'aucun des agents
examinés n'a été contaminé.
"L'origine de cette montée ponctuelle d'activité
est en cours d'identification", conclut le communiqué.
Selon une porte-parole de la centrale, les
agents présents dans le bâtiment réacteur
ont subi une exposition aux radiations "de 5 à 10
minutes".
Les personnes les plus exposées ont été soumis
à "une contamination de 1/2000e de la limite annuelle
admissible qui est fixée, pour les salariés du nucléaire
à 50 millisievert/an", ajoute-t-elle.
L'unité de production 3 de la centrale de Cattenom est
arrêtée depuis le 27 janvier pour une durée
d'environ trois mois en raison d'une révision décennale.
- Les sous-traitants se rebiffent
Grenoble - Salariés mal payés, baladés de
clients en clients, aux horaires décalés et imposés
La sous-traitance fait ce qu'elle veut avec ses salariés.
À Grenoble, des conflits se suivent pour imposer de véritables
droits et responsabiliser le « donneur d'ordre ».
Par Hervé Brezot
CEA Elles sont quinze entreprises en grève
ce jeudi 21 septembre. Quinze entreprises de la restauration,
du nettoyage, de la maintenance électrique toutes sous-traitantes
du Commissariat à l'énergie atomique de Grenoble.
Les délégués CGT, CFDT et « sans étiquette
» des 300 salariés, en grève à 80 %,
souhaitent « faire pression sur les discussions en cours
sur la charte de la sous-traitance du CEA au niveau national ».
Soutenus par plusieurs centaines d'employés du CEA, venus
partager le sandwich des sous-traitants en lutte, ils réclament
« l'introduction de véritables clauses sociales dans
les appels d'offres, pour éviter que les salariés
soient l'objet de marchandage dans le seul but de faire toujours
plus de profit » Ainsi, rejettent-ils le blocage des jours
de repos RTT sur les jours de fermetures du centre. Repos imposés
trois fois depuis le début de l'année : «
Sinon, qu'ils nous soient payés. »
SCHNEIDER « Quatre jours de grève, cela
ne s'était jamais vu dans cette entreprise », témoigne
un élu CGT de Schneider Electric. Ce n'est pas de l'industriel
qu'il s'agît, mais d'une entreprise de nettoyage, sous-traitante,
et de ses trente « pros » de la surface employés
sur le site de Grenoble. Onet, un puissant prestataire de service,
spécialiste « ultra-propreté »
(40 000 salariés, un chiffre d'affaires de 3,7 milliards
de francs), vient de racheter Safen, une entreprise jumelle, et
ses 7 900 employés. À Grenoble, la fusion est vécue
difficilement avec des disparités salariales, une dispersion
des horaires de travail, des mutations arbitraires visant notamment
les délégués du tout jeune syndicat CGT Ce
jeudi 28 septembre, ils sont une vingtaine à se mettre
en grève. Leurs revendications : augmentation des salaires
bloqués au Smic , 13e mois, embauches en CDD,
prime transport, suppléments horaires aux temps partiels
imposés pour tous. Au bout de quatre jours, ils ont obtenu
que tous bénéficient des acquis « Onet ».
C'est un premier pas, explique la CGT, « cette action aura
permis à des salariés exploités de retrouver
leur dignité ».
- La tranche 1 de la centrale
nucléaire de Cattenom arrêtée samedi pour
travaux
METZ, 26 oct - La tranche 1 de la centrale nucléaire
de Cattenom (Moselle) sera arrêtée samedi en raison
de "travaux de maintenance de grande envergure" pour
une durée estimée à une soixantaine de jours,
ont annoncé jeudi les responsables de la centrale EDF.
Plus de 1.000 agents EDF et prestataires
extérieurs seront mobilisés afin de procéder
à la "visite partielle de la tranche et de renouveler
une partie de son combustible", précise un communiqué
d'EDF.
"Un revêtement destiné à renforcer l'étanchéité
du bâtiment réacteur doit être posé
sur le gousset (partie basse) de l'enceinte interne", indique
le communiqué qui précise que le tout sera réalisé
"dans le strict respect des règles de sûreté,
de sécurité et avec un souci permanent de propreté".
Le coût total de l'ensemble des opérations est estimé
par EDF à 105 millions de francs (16 millions d'EUR).
- Traces de contamination sur
un intervenant de la centrale du Bugey (Ain)
LYON, 13 fév - Des traces de contamination interne
ont été détectées lundi sur un intervenant
lors d'un contrôle systématique à la centrale
nucléaire du Bugey (Ain), indique EDF mardi dans un communiqué.
L'intervenant appartenant à une entreprise sous-traitante
spécialisée dans le nettoyage en zone nucléaire
a ingéré des poussières radioactives en suspension,
a précisé le service presse d'EDF. Cette contamination
a été estimée à environ 2 % de la
limite sanitaire autorisée sur une année pour les
travailleurs en zone nucléaire, ajoute le communiqué.
La moitié des traces détectées avait été
éliminée par les voies naturelles mardi et un nouveau
contrôle sera effectué mercredi "afin de s'assurer
qu'il ne reste plus aucune trace de contamination", selon
la même source.
- Contamination interne à
la centrale de Paluel (Seine-Maritime)
ROUEN, 27 jan - Une contamination radioactive interne
inférieure à 1/100è de la limite annuelle
autorisée a été détectée samedi
à la centrale nucléaire de Paluel sur trois salariés
d'entreprises prestataires, selon un communiqué du Centre
nucléaire de production (CNPE).
La contamination, qui a été détectée
à la suite du contrôle systématique effectué
en sortie de site, "ne présente pas de risque sanitaire",
précise-t-on de même source.
Les intervenants ont "rejoint normalement leur domicile et
feront l'objet au cours des prochains jours d'un suivi médical
afin de s'assurer de l'élimination totale de cette contamination
par les voies naturelles", indique le CNPE.
Les personnes contaminées intervenaient dans le bâtiment
réacteur de la tranche 2 à l'arrêt pour révision.
Par mesure de précaution, les chantiers actuellement en
cours dans ce bâtiment ont été suspendus.
Des investigations ont été diligentées pour
déterminer les causes de la contamination, indique-t-on
de même source.
Les autorités de contrôle ont été informées
dès la connaissance des faits, conclut le CNPE.
- Onze ouvriers légèrement
contaminés à la centrale du Bugey
LYON, 15 déc - Onze ouvriers d'une entreprise
extérieure ont été légèrement
contaminés vendredi matin alors qu'il travaillaient sur
un chantier dans le réacteur numéro 2 de la centrale
nucléaire du Bugey (Ain), actuellement à l'arrêt,
a-t-on appris auprès d'Electricité de France (EDF).
Ces ouvriers "ont présenté des traces de contamination
interne lors d'un contrôle systématique à
l'infirmerie", a indiqué EDF dans un communiqué,
précisant que "toutes les traces étaient inférieures
à la limite réglementaire admissible pour les travailleurs
en zone nucléaire". Selon un porte-parole de la centrale,
ces traces de contamination due au cobalt 60 devraient être
éliminés en 48 heures. (rapide
n'est-ce-pas)
L'un des ouvriers, qui présentent un taux de contamination
plus important, "fait l'objet d'analyses complémentaires",
selon le texte.
Une analyse est en cours pour comprendre comment ces ouvriers,
qui normalement ont obligation de porter une tenue de protection,
ont pu être contaminés, a conclu le porte-parole.
Le réacteur numéro 2 est à l'arrêt
depuis le mois de septembre, dans le cadre d'une révision
qui est entreprise tous les 10 ans.
- Centrale nucléaire de
Flamanville : un salarié faiblement contaminé
CAEN, 17 nov - Un salarié d'une entreprise prestataire
de services travaillant au centre nucléaire de production
d'électricité (CNPE) de Flamanville (Manche) a été
faiblement contaminé jeudi, a-t-on appris vendredi auprès
d'EDF.
"La contamination interne détectée montre que
la dose intégrée est très inférieure
aux limites réglementaires", selon le communiqué.
Cette personne, qui intervenait dans le cadre de l'arrêt
de l'unité de production numéro 1, a été
prise en charge par le service médical de la centrale et
a pu rejoindre normalement son domicile, a précisé
EDF. "Par mesure de précaution, elle
fait l'objet d'un suivi médical pendant trois jours",
a ajouté EDF. (un cancer
en 3 jours ???)
L'office de protection contre les rayonnements ionisants (OPRI)
et l'autorité de sûreté ont été
informés de cet événement, a indiqué
EDF.
Mercredi, un autre salarié d'une entreprise prestataire
de services avait déjà été faiblement
contaminé à Flamanville alors qu'il travaillait
à des opérations de maintenance liées à
l'arrêt de l'unité de production numéro 1.
- Centrale nucléaire de
Flamanville: un salarié faiblement contaminé
CAEN, 15 nov - Un salarié d'une entreprise prestataire
de services travaillant au centre nucléaire de production
d'électricité (CNPE) de Flamanville (Manche) a été
faiblement contaminé mercredi, a annoncé EDF dans
un communiqué.
"La contamination interne détectée montre que
la dose intégrée est très inférieure
aux limites réglementaires", précise EDF.
Cette personne, qui travaillait à des opérations
de maintenance liées à l'arrêt de l'unité
de production numéro 1, a immédiatement été
prise charge par le service médical de la centrale et a
pu rejoindre normalement son domicile, a précisé
EDF qui a affirmé en outre que, "par mesure de précaution,
elle fera l'objet d'un suivi médical
pendant 3 jours". (un cancer en 3 jours ???)
- Centrale nucléaire
de Flamanville : un salarié faiblement contaminé
CAEN, 27 oct - Un salarié d'une entreprise prestataire
de services travaillant au centre nucléaire de production
d'électricité (CNPE) de Flamanville (Manche) a été
faiblement contaminé, vendredi, a indiqué l'EDF
dans un communiqué.
"La contamination interne détectée montre que
la dose intégrée est très inférieure
aux limites réglementaires et est sans conséquence
pour la santé", selon EDF.
Cette personne, qui travaillait à des opérations
de maintenance liées à l'arrêt de l'unité
de production n 1, a immédiatement été prise
charge par le service médical de la centrale et a pu rejoindre
normalement son domicile, a précisé EDF qui a indiqué
que "par mesure de précaution, elle fera l'objet d'un
suivi médical pendant 3 jours".
(un cancer en 3 jours ???)