********************************** Conférence de presse de la Coordination pour la Liberté d'Installation et de Circulation (CLIC) Rafle à l'Ambassade Universelle Samedi 30 novembre, vers 7 heures du matin, la Police fédérale a opéré une rafle à l'Ambassade Universelle, située au 66 Avenue F. Roosevelt à Bruxelles. La manière dont la police a investi et occupé les locaux pendant plus de 3 heures est digne d'une grande sauvagerie (portes défoncées, documents emportés, chambres dévastées, ...). Les personnes résidant à l'Ambassade ont été humiliées, et ont dû faire face à une extrême violence de la part des forces de police: armes pointées sur les têtes, personnes agenouillées, menottées et numérotées. Quatorze personnes ont été emmenées dans deux fourgons déjà stationnés devant l'Ambassade. D'après les maigres informations que nous avons pu obtenir pendant la journée, le motif invoqué par les forces de l'ordre pour justifier la rafle consisterait en la recherche d'une personne dans le cadre d'une instruction judiciaire. Aucune des personnes non "recherchées" n'a été soumise à un interrogatoire. Néanmoins, les empreintes de toutes les personnes incarcérées ont été relevées et envoyées directement à l'Office des Etrangers. Plusieurs personnes ont reçu un ordre de quitter le territoire. Les résidents de l'Ambassade comptent introduire une plainte en justice pour traitements inhumains et dégradants, ainsi que pour les dégâts matériels perpétrés lors de la rafle. A l'heure actuelle, nous pouvons affirmer que la personne recherchée ne résidait plus depuis longtemps à l'Ambassade, et n'y était même plus domiciliée. Ce fait était certainement connu des services de police. Au vu de ce constat, cette rafle avait donc pour principal objectif de terroriser et de sanctionner des personnes qui, pour parer à leur situation de non droit, s'organisent et s'entraident au sein de l'Ambassade Universelle. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la répression grandissante envers les sans papiers en Belgique: rafles à Saint-Gilles et à Anderlecht au mois d'octobre 2002, reprise des vols militaires collectifs dans le cadre des expulsions, politique de chasse aux illégaux renforcée après la fermeture du centre de Sangatte, etc. Par le renforcement de sa politique répressive, la Belgique persiste à bafouer la législation internationale: condamnations de la pratique des expulsions par charters, ainsi que du caractère non-suspensif des recours introduits envers le rejet de la demande de régularisation (cette situation s'est reproduite à l'égard de plusieurs personnes arrêtées samedi). Cette rafle confirme et amplifie la répression de la résistance qui s'organise autour, entre autre, du lieu symbolique que représente l'Ambassade Universelle dans la lutte pour les droits des sans papiers. Cependant, cette lutte continuera dans les mois qui viennent. Une mobilisation nationale se déroulera sur l'ensemble de la campagne électorale, afin de ne pas laisser le monopole du thème de l'immigration à un discours politique répressif et dénigrant envers les migrants. Le lancement de cette campagne, initiée par la Coordination pour la Liberté d'Installation et de Circulation (CLIC), aura lieu le dimanche 15 décembre 2002, date anniversaire de la loi du 15/12/80 sur l'accès, l'établissement, le séjour et l'éloignement des étrangers. Contact: Pour la Coordination pour la Liberté d'Installation et de Circulation: Ambassade Universelle : 0498/ 854 379 et 0479/ 759 007 Collectif de résistance aux expulsions et aux centres fermés : 0474/ 735 057 http://www.librecirculation.tk ******************************** Open brief aan beleidsverantwoordelijken op federaal, regionaal en stedelijk niveau Met deze brief willen we vanuit academische hoek onze veront-waardiging uiten over de nasleep van de moord op Mohamed Achrak en de daaropvolgende uit de hand gelopen reacties. Het voorval is bijzonder tragisch, de rellen die erop volgden zijn des te betreurenswaardiger, maar het antwoord daarop vanuit politieke hoek, zowel lokaal als nationaal, is onver-antwoord en beschamend. Door de aandacht uitsluitend te rich-ten op de particuliere feiten dreigen de beleidsverantwoorde-lijken opnieuw de diepere maatschappelijke oorzaken van de straatrellen te negeren. Eens te meer trekt men met veel machtsvertoon ten strijde tegen symptomen zonder de ware grond daarvan voor het oog van de publieke opinie bloot te leggen. De enige antwoorden die tot nu toe op de gebeurtenissen werden geformuleerd, zijn agressief en bestraffend van aard. De overhaaste paniekreactie van politici nam gevaarlijke vormen aan tijdens de parlementaire discussie van 28 november, toen sommigen hardop en zonder schroom verkondigden dat des-noods de basisprincipes van de rechtsstaat zullen worden herzien om bepaalde repressieve maatregelen te legaliseren. De oorlogs-taal van premier Verhofstadt en de voorstellen van minister Duquesne en van volksver-tegenwoordiger Marc Van Peel om AEL via legislatieve aanpassingen buiten de wet te stellen, doen ernstige vragen rijzen over het democratische gehalte van de hele aanpak. Het gespierde en demagogische discours, dat overigens een verontrustend echo vindt in een groot segment van de media, strekt allerminst tot bezinning en sereniteit, maar creëert integendeel een klimaat van groeiende angst en polarisering onder de bevolking. Rellen als die van 26 en 27 november dienen veroordeeld te worden. Echter, met een eenvoudige veroordeling komen noch het beleid, noch de betrokken jongeren, noch de inwoners van Borgerhout en alle andere zogenaamde pro-bleemwijken een stap verder. Dit zorgt enkel voor een verenging in de probleemomschrijving (de rellen), in de discussie (verontwaardiging over de rellen) en in de maatregelen die hiertegen worden getroffen (de sancties tegen de rellen). De rellen moeten echter in de eerste plaats gezien worden als een symptoom van jarenlang opgehoopte frustraties door gemis-te kansen en uitsluiting. De taak van het beleid bestaat er juist in op de maat-schappelijke inbedding van deze onvrede te wij-zen, en voorstellen uit te werken om de frustraties bij ach-tergestelde bevolkingsgroepen weg te nemen. Zolang echter geen struc-turele oplossingen worden uitgewerkt voor maatschappe-lijke proble-men als kansarmoede en discriminatie, zullen ongecontroleerde uitbarstingen zich blijven herhalen. Een werkelijk engagement voor een 'actieve welvaartsstaat' waarin iedereen gelijke kansen krijgt en iedereen die hier verblijft ook actief betrokken wordt bij de besluitvorming van deze 'modelstaat' (dixit Premier Verhofstadt bij zijn aantreden), is de enige uitweg uit de huidige patstelling. Het debat moet niet gaan over Abu Jahjah en de AEL, die slechts katalysatoren zijn van het opgestapeld onbehagen. Waar het debat wél over moet gaan is een toekomstige samenleving waarin autochto-nen én allochtonen, jong en oud, vrouw en man, rijk en arm, een volwaardige plaats krijgen. Ook als burgers hebben wij recht op dit debat en het wordt dringend tijd dat de juiste krijtlijnen worden uitgezet! Fadil Nadia, KUL Verhoeven Hans, KUL De Ley Herman, RUG **************************************************** Communiqué de presse La plate-forme pluraliste, " collectif pour le respect de la démocratie " regroupant des citoyens belges et étrangers, des politiques, syndicalistes et humanistes vous invitent à la conférence de presse qui aura lieu le mardi 3 décembre à 14h00, Chaussée de Mons 180 à 1070 Bruxelles. ------------------------------------------------------------------- C'est dans un climat d'islamophobie et de racisme depuis les événements du 11 septembre 2001 et la logique de guerre, que les crimes racistes de Schaerbeek, Marcinelle et aujourd'hui Anvers ont eu lieu. Nous appelons les citoyens de notre pays, les partis politiques démocratiques, les syndicalistes et les intellectuels à prendre position pour condamner de manière catégorique la campagne de dénigrement actuelle qui vise une partie de la population belge de conviction musulmane et les étrangers de notre pays. Nous sommes aussi scandalisés par l'inaction de notre gouvernement à réellement mettre des mesures d'urgence pour contrer les idées xénophobes, antisémites, et racistes et qui contribuent par certaines déclarations à renforcer le sentiment d'insécurité chez le citoyen. Nous insistons aussi, auprès des représentants politiques et des médias à ne plus utiliser des termes confus sans les définir clairement afin de ne pas laisser une voie libre à la désinformation, aux amalgames, caricatures et stéréotypes. Nous constatons aussi depuis quelques mois une méfiance, un dénigrement et une criminalisation des mouvements sociaux, religieux, syndicaux et philosophiques qui résistent contre les injustices nationales et internationales. Pour toutes ces raisons, nous estimons que l'incarcération de Monsieur Dyab Abou Jahjah, qui s'inscrit dans ce climat, est totalement inacceptable et représente un précédent dangereux pour les droits démocratiques. Pour ces raisons, nous exigeons la libération immédiate de Monsieur Dyab Abou Jahjah. Conférence de presse ce mardi 3 décembre 2002 à 14h00, Chaussée de Mons 180 à 1070 Bruxelles. Infos : GSM : 0473.595.407. crdemocratie@yahoo.fr Signataires : COCAB, Alhambra ASBL, coordination des femmes pour la libération de la Palestine, comité de réflexion sur la situation de la femme musulmane en Belgique, Splendeurs du Monde, Fraternité Humaine, Mouvement Citoyen Palestine, Nasseri Abdellah, Aziz Touria, Mouedden Mohsin, Hammouti Hafida, Riet Dhont, Bakkali Ahmed, Pierret Thierry, Houda, Chouitari Mohamed, Ibrahim Errahi, Houda Boukzal, Alioua Moulay Abdellah, Mouvement pour une alternative Socialiste/linkse Socialistische partij, ... ********************************** Le 21 février à 8 h.30 débutera le premier des procès intentés à ceux qui ont été inculpés suite à des actions des Collectifs contre les expulsions et les centres fermés :16 prévenus comparaîtront devant la 44e Chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles. Nous vous rappelons que les actes qui leur sont reprochés concernent principalement des actions menées contre l'expulsion de Semira Adamu en 1998, contre l'expulsion collective de 74 Roms en 1999, et différentes manifestations devant les centres fermés La date du procès des responsables de la mort de Semira Adamu n'est, quant à elle, toujours pas fixée. Vous êtes signataire de l'appel de solidarité avec les inculpés (1) que nous avons lancé en avril 2001. Le moment est venu de se mobiliser à nouveau. Les objectifs de cette mobilisation sont : - d'affirmer le sens politique de leur action - d'obtenir l'acquittement des prévenus Cette mobilisation est d'autant plus nécessaire que la politique d'expulsion et d'enfermement n'a fait que s'aggraver, comme s'accentue la criminalisation des actes de solidarité. Nous vous convions à une première rencontre du comité de soutien le jeudi 5 décembre à 20 h. à l'U.P.J.B., 61 rue de la Victoire , 1060 Bruxelles. Votre présence est importante Mateo Alaluf malaluf@ulb.ac.be Tél 02 6503431 Pascale Fonteneau pascale.fonteneau@skynet..be Tél. 0473 404039 Nicole Mayer n.mayer@skynet.be Tél. 02 3752763 Isabelle Stengers istenger@ulb.ac.be Tél. O2 3809353 www.collectifs.net/comitedesoutien (1) Si vous n'avez pas encore signé cet appel, vous pouvez vous adresser à l'un(e) des membres du comité de soutien dont l'adresse figure ci-dessus