Pourquoi nous ne pouvons pas tolérer des articles du PCN sur www.indymedia.be ======================= http://www.chez.com/ptitben/partis/pcn/transfuge.shtml http://www.chez.com/ptitben/partis/pcn/nazis.shtml http://www.chez.com/ptitben/partis/pcn/index.shtml http://www.resistances.be/attentats.html http://www.multimania.com/duruti/sep98/pcn.htm http://wwwassos.utc.fr/~plaider/calimero/19/europe-belgique.html http://www.col.fr/cera/pays/belgique.htm ======================== Réseau Voltaire Néo-nazisme: les militants nationaux-révolutionnaires rejoignent les nationaux-bolchéviques "L'aile progressiste" de Nouvelle résistance (NR), qui avait annoncé le 21 juillet 1996 à Alençon sa volonté de rompre avec la direction pro-FN, a annoncé sa fusion avec le Parti communautaire national-européen (PCN) fondé en Belgique par Luc Michel . La structure juridique française du PCN s'est constituée autour d'une association créée par " NR-Aile progressiste " et déclarée le 2 septembre 1996 autour de Fabrice Béaur , Bruno Gayot et Laurent Badoux . Les structures satellites des deux organisations ont également fusionné : " Résistance ouvrière " avec " Action syndicale communautaire ", " Résistance verte " avec " Europe-Ecologie ", " Jeune résistance " avec le " PCN-J " etc. [NR est un groupe activiste "national-révolutionnaire". Il s'était constitué autour de Jean-Yves Beck et Christian Bouchet lors de la scission de Troisième voie en 1991. Or, Jean-Yves Beck s'est séparé de ses camarades en devenant directeur de la communication de la mairie (FN) d'Orange.Quant à Christian Bouchet, par ailleurs prêtre d'une secte satanique, il a été mis en cause comme inspirateur de la profanation de Carpentras (cf. L'Express du 18/07/96). Créé en 1983 à partir de la section belge de Jeune Europe , le PCN se veut l'héritier du national-bolchévisme du collaborateur belge Jean Thiriart . Il considérait que l'URSS de Staline était l'héritière du IIIème Reich et entretenait des rapports privilégiés avec les services secrets des pays communistes. Luc Michel, actuel leader du PCN, est l'ancien correspondant de la FANE (ex-parti nazi) en Belgique.] --- Il y aurait eu, en fait, tentative d'infiltration (entrisme?) de la part de NR. au PCN. Tout n'est pas clair dans ce groupuscule. ============================= Réseau Voltaire Le MDC confie sa section jeunesse du Hainaut à un transfuge du PCN Selon La Feuille d'annonces (29/01/99), Yann Wannepain et huit de ses lieutenants ont rejoint le Mouvement des citoyens (MDC), le parti de Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre. M. Wannepain a été nommé responsable du MDC-Jeunes dans le département du Nord. Il avait été candidat du Parti communautaire national-européen (PCN) aux élections cantonales de mars 1998, dans le canton de Valenciennes-Nord, où il avait obtenu 1,24 % des voix, soit 154 suffrages exprimés. Le MDC ne présentait pas de candidat dans ce canton et n'appelait pas, au premier tour, à soutenir de candidat de gauche (JS). [Le PCN est un parti national-bolchévique, classé à l'extrême droite par le ministère de l'Intérieur, bien qu'il réfute lui-même cette étiquette. Se référant à un mouvement fasciste des années quarante, Jeunes pour l'Europe nouvelle, dont il emploie le logo, et aux théories de Jean Thiriart, ancien militant belge des Amis du Grand Reich Allemand (AGRA), le PCN développe un discours équivoque, à dominante antiaméricain et antisioniste. Simultanément, le PCN met en avant ses liens privilégiés, dans les années quatre-vingt, avec les services secrets de l'ex-bloc de l'Est et, aujourd'hui avec les autorités de Corée du Nord, d'Irak et de Libye.] [Interrogés sur ces ralliements, les dirigeants locaux du MDC font valoir la proximité de pensée du PCN et de leur formation. Cela s'explique par l'origine même de Jean-Pierre Chevènement, jadis animateur du groupe néo-fasciste Patrie et Progrès; puis par les passerelles tendues entre le CERES et le GRECE. Ces organisations se retrouvent sur des thèmes communs : dénonciation du capitalisme libéral et du consumérisme, antiaméricanisme et antisionisme, culte de l'État, etc.] =========================== (Resistances) Avec un corpus idéologique étonnant (mélange de concepts fascistes et staliniens, défendant une alliance rouge-brune – entre les communistes orthodoxes et les nationalistes européens – et bénéficiant de liens en Libye et auprès des partisans de l’ancien dictateur serbe Milosevic), le PCN plaide qu’il n’est pas d’extrême droite. Malgré la présence dans ses rangs de transfuges de groupes néofascistes. En octobre 2000, animé d’une haine tenace contre l’Etat belge, le PCN appelait à voter aux élections communales belges pour le Rassemblement Wallonie-France (RWF, mouvement pluraliste démocratique revendiquant le rattachement de la Wallonie à la France) et pour le Vlaams Blok (VB). ============================ ( Le PCN pourrait finalement n’être qu’un parti stalinien parmi d’autres, s’il ne se rattachait à une histoire politique particulière. Se voulant l’ultime avatar de Jeune Europe, mouvement qui sévit principalement en Belgique de 1960 à 1969, le PCN se réclame de son fondateur Jean Thiriart (1922-1992), dont les agiographies et les textes théoriques encombrent les pages des diverses publications du Parti communautaire. Le PCN, nous l’avons vu, revendique son antinazisme, sa solidarité avec les peuples opprimés, son insolence révolutionnaire. Différentes étapes du parcours politique de Thiriart sont pourtant autant de démentis à ces vœux pieux : Communiste dans sa prime jeunesse, il rejoint rapidement la Légion nationale, un mouvement d’ultra-droite. Avec la Deuxième Guerre mondiale, le collaborateur Jean Thiriart rejoint les Amis du Grand Reich Allemand (AGRA), puis devient vraissemblablement membre du Sicherheitsdienst, le service de renseignement des SS. À la Libération, il passe trois ans en prison pour collaboration. En 1954, il est invité par son grand ami Léon Degrelle pour l’inauguration de sa villa : il s’y rend accompagné de Maurice Bardèche. Par la suite, Thiriart collabore avec le Front national de l’Algérie française, crée en juin 1960 par un certain… Jean-Marie Le Pen. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si c’est dans le cadre d’une organisation anti-indépendantiste que la rencontre Thiriart/Le Pen a eu lieu. Si le PCN revendique aujourd’hui la lutte contre le Nouvel Ordre mondial, Thiriart n’était pas contre l’Ancien, celui d’une Europe hégémonique, impérialiste et colonisatrice. En effet, c’est d’abord au sein du Comité d’Action et de Défense des Belges en Afrique (CABDA), dont il est co-fondateur, que Jean Thriart renoue avec une activité politique. Cette structure anti-indépendantiste, dont l’emblème était la croix celtique, dénonçait "la lâcheté des dirigeants politiques" dans l’affaire congolaise, qui symbolisait pour Thiriart "la perte d’un Empire", au même titre que l’Algérie française. Les accrochages de Thiriart avec certains groupes néo-nazis belges et européens furent avant tout des luttes entre mouvements rivaux, même si la propagande communautariste en appelle aux mânes des "milliers" de nationaux-bolcheviques qui auraient été assassinés par les nazis dans les années 1930 ; quant au rapprochement prôné par Thiriart entre l’Europe et le monde arabe, il est avant tout opportuniste, et son paneuropéisme cache mal ses prétentions impérialistes, une fois débarrassé de "l’ennemi commun", les États-Unis. L’antisionisme de Jean Thiriart, qui se veut éloigné d’un antisémitisme primaire, prend ici une dimension plutôt "radicale" : il estime en effet que "la lutte contre l’hégémonie israélo-américaine au Moyen-Orient, tout comme la lutte contre l’occupation américano-juive en Europe, ne sont que deux facettes d’une lutte gigantesque, planétaire, globale". La lutte contre une conspiration mondiale ? Le PCN a d’ailleurs développé l’idée : toute tentative de déstabilisation politique en Europe de l’Ouest ne peut être que le fruit des manigences des services secrets israéliens ou américains (à titre d’exemple, le PCN est persuadé que l’attentat de Bologne en 1969 est l’œuvre du Mossad). Quant à la dimension "révolutionnaire" du communautarisme de Thiriart, elle est à mettre en parallèle avec son projet de société. Voulant effectuer la synthèse entre socialisme révolutionnaire, léninisme et nationalisme européen exacerbé, Thiriart s’inspire du national-bolchévisme allemand, et développe une doctrine socio-politique impériale, dans la droite ligne de Staline, l’Europe remplaçant ici la Grande Russie. Renverser les démocraties libérales pour imposer une société organique, entièrement contrôlé par un État omnipotent, impérial et belliqueux, dans laquelle l’économie capitaliste est à peine bridée en fonction des intérêts publiques, voilà qui ne correspond pas exactement à notre vision d’une société meilleure… ========================== L'extrême droite francophone A la différence du mouvement flamand d'extrême droite, les néo-fascistes francophones n'ont jamais réussi à se coaliser en un parti unitaire. Le Front national de Féret, fondé en 1985 avec le soutien de divers groupuscules racistes, néo-nazis et intégristes, n'a jamais été capable d'élaborer un programme électoral cohérent. Le PCN (Parti communautaire national européen) est à l'origine de campagnes offensives et de sabotages de réunions frontistes. Ce parti nationaliste révolutionnaire se revendique de l'héritage politique national européen. Son objectif est d'être le seul front d'opposition radical répondant à la fois à la « question sociale » et à la « question nationale ». =================================== Parti communautaire national-européen (PCN) - Année de création : 1984 - Président : Luc Michel - Périodique : Nation Europe Le PCN se revendique de l'héritage politique de feu Jean Thiriart, un des théoriciens du nationalisme pan-européen et fondateur de l'organisation Jeune Europe (1962-1969). Fondé en 1984, avec le soutien de Thiriart, le PCN lance un appel à la mouvance nationaliste pour qu'elle quitte les rangs de l'extrême droite, alors considérée comme contre-révolutionnaire. Ce parti propose un rapprochement avec des éléments d'extrême gauche et des écologistes radicaux. Objectif du PCN : l'unité des ennemis du système dans un large front révolutionnaire dénommé aujourd'hui : le "Front Noir-Rouge-Vert". Avec très peu d'adhérents, le président du PCN Luc Michel (un dissident du Front de la jeunesse) développe de 1984 à 1994 un parti doté de structures et de moyens importants sous le modèle léniniste d'organisation. Électoralement, le PCN dépose à chaque élection des listes dans les principales villes de Wallonie et à Bruxelles, mais, ses scores restent marginaux. De 1994 à 1996, il lance une vaste campagne de propagande contre le Front national de Féret, le FN-bis et leurs principaux alliés (le groupe l'Assaut, le mouvement REF...). Suite aux actions anti-FN, plusieurs responsables locaux, des élus communaux et un député régional frontiste ont rejoint les rangs du PCN. En France, les ailes radicales et ouvriéristes du mouvement Nouvelle Résistance de Christian Bouchet rallient officiellement en octobre 1996 le Parti Communautaire National-européen. Depuis, le PCN s'est implanté de façon plus structuré outre-Quiévrain