Qui êtes-vous? Le CNAPD est un comité national pour la paix et le développement a la base. Puis coordinateur de manifestation anti-nucléaire, prévention des conflits.Après chute du mur de Berlin et de la guerre froide, elle s'adapte aux évolutions et s'intéresse plus aux questions de citoyenneté, de racisme, de la problématique de l'extrême droite, de l'immigration. Actuellement nous sommes actifs sur deux terrains: La paix, prévention des conflits Actions: Coordination des manifestations. Ex: après 11septembre, actions d'aide envers les afghans. Pourquoi vous êtres investit sur cette plateforme? Elle collabore avec série d'association depuis 30 ans. Plusieurs plateformes ont déjà été réalisé. Celle-ci n'est qu'une suite logique qui trouve sa raison d'être dans les derniers événements Belge(tel la mort de BenaÏssa) et la déclaration de jean luc dehaene qui voulait revoir le dossier des droits politiques des étrangers. En 2000, plusieurs propositions de lois ont été formulé au sénat concernant les droits politiques. Mais ses revendications ont été mis dans les frigos de la commission de l'intérieur du sénat. Nous avons donc voulu intervenir afin de réactiver le processus de l'obtention de droits politiques des étrangers. L'approche des élections à été un leitmotiv pour lancer cette plateforme? Cela n'a sûrement pas été un leitmotiv.Mais les derniers évènements concernant la politique Belge et plus particulièrement la position du VLD par rapport au droit de vote des étrangers est tellement disproportionné que cette plate-forme n'en devient que plus nécessaire. Vous avez rencontré les différents partis dans le cadre de la plateforme objectif 2002 tous résidents tous citoyens, qu'en a retiré le CNAPD? Nous avons ressenti des réticences, des partis de la majorité comme des partis de l'opposition. PS, Ecolo, PSC: Ils se rendent compte que cette problématique n'est pas gagné et envisageaient des positions de repli(si ce n'est pas pour cette legislature, ce sera pour celle de 2006). PRL: de louis Michel qui vous a annoncé que cela serait plus facile après 2006? Intellectuellement ce n'est pas honnête. De plus le président de VLD a très bien dit: "je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d'avis". On ne sait pas dans quel sens tourneront les élections au nord du pays. La problématique est là et nous pouvons la résoudre. Attendre ne ferait que problématiser le droit de vote des étrangers dans un enjeu de campagne politique des partis. Sans parler du Vlaams Block qui n'hésitera pas a mettre cette problématique en valeur afin de racoler quelques électeurs de plus. Croyez-vous que dans ce contexte, cette plateforme aura la place qu'elle mérite tant du côté des citoyens que du côté des institutions gouvernementales? Ce n'est pas tellement de savoir si on aura la place que l'on mérite, mais plutôt de savoir si cette initiative servira a quelque chose, si l'on arrivera a faire pression.Le problème ce situe de tout façon du côté du V.L.D. Si il ne s'était pas enfermé dans des positions anti-citoyenne, tout cela n'aurait sûrement pas eu lieu. Mais le PRL ayant accordé son soutien au VLD, la polémique s'en est trouvé relancé. Surtout que sur le fond, le PRL était d'accord de travailler sur le projet du droit de vote des étrangers. Nonobstant ces faits, il est vrai aussi que les partis font part de subtilité et que ce projet ne ce fera pas du jour au lendemain. Ce qui sera intéressant de constater à notre niveau, ce sera donc l'impact qu'aura notre plateforme sur le monde politique. Le point important que nous désirons atteindre également du côté francophone, c'est de constater que les flamands ce soient mobilisé en masse pour assister a cette plate-forme. Puisque finalement le problème vient du nord du pays. Nous nous sommes également investit dans cette plate-forme du côté francophone pour soutenir cette initiative et montrer que la Belgique est uni dans ce combat. Sur la justice Belge et les fameux articles concernant la loi du 30 juillet 1981, racisme ou dysfonctionnement? Le mot racisme est exagéré. Mais au niveau de la politique des parquets, il est certain que les dossiers concernant des actes racistes sont souvent classés très vite. Il y a un problème de surcharge des parquets. Mais il est vrai qu'il existe des dysfonctionnements. prenant pour exemple le centre pour l'égalité des chances qui a porté plainte sur base de propos racistes par des tracts émis par le Vlaams Block. Il est vrai qu'à l'époque, le juge a estimé que c'était une question d'opinions, ce qui contredisait totalement l'esprit de la loi qui disait que le racisme n'est pas une opinion mais un délit.C'est donc poussé la logique de cette loi à l'extrême. Pourquoi ne pas avoir inclus dans cette plateforme un volet sur l'annulation de la dette du tiers-monde? primo, d'un point de vue pratique, la plateforme flamande comprend trois volets:la lutte contre le racisme, l'égalité des chances,les relations Nord/Sud La plate-forme francophone n'a rejoint le nord du pays que plus tard et nous n'avons pas pu y inscrire le volet Nord/Sud. Il est vrai que sur le fond, il faut que tout le monde puisse vivre de façon décente dans n'importe quelle partie du globe. Les gens qui immigre chez nous(l'occident),le font par nécessité et une lutte est encore a fournir à ce niveau là. Il est donc bien évident que tout ces combats sont liés et que nous sommes actifs sur tout ces fronts.