Près de 5000 personnes se sont réunies pour protester contre la décision d'Arcelor qui, en voulant mettre fin à la phase à chaud pour cause de non-rentabilité, menace directement et indirectement des milliers d' emplois. On peut s'émouvoir de la solidarité dont ont fait preuve les habitants de Seraing: la majorité des magasins, écoles locales ont entamé une grève de soutien. Ceux-ci savent aussi pertinemment bien que la fermeture de la phase à chaud aura une incidence certaine sur la région. D'autres ouvriers ont fait le déplacement, notamment des sidérurgistes français, des sous-traitants,... tous n'étant pas à l'abri de cette même logique du profit peu soucieuse des répercusions néfastes tant sur le plan social qu'économique.
Ci-joint, une partie des discours avec comme intervenants dans l'ordre: Paul Liakos (représentant de le CSC), Jean Potier (Président de la Fédération des Métallurgistes FGTB de la Province de Liège), Guy Mathot (Bourgmestre de Seraing).





•  Métallurgiste habillé pour la circonstance.



•  Des travailleurs souriants, motivés, ne voulant d'aucunes manières perdre espoir quant à l'avenir de la sidérurgie liégeoise.



•  Une présence syndicale en force: FGTB, CSC, caterpilar, CGSP, et d'autres syndicats étrangers venant manifester leur solidarité.



•  Une foule hétéroclite composée aussi bien d'étudiants, de professeurs, de sous-traitants et d'habitants du quartier.



•  Marée humaine où se confondent le rouge et le vert..



•  Tribune d'où on peut apercevoir quelques têtes politiques désireuses d'être remarquées.



•  Paul Liakos prononçant son discours.



•  Discours de Guy Mathot, longuement conspué par la foule. Il est en effet légitime de se demander si ce regain d'attention est anodin par rapport à l'approche des élections ?
Les travailleurs devront faire face aux récupérations politiques de toutes sortes comme cela a été fait dans le passé; ceux-ci n'ont pas hésité à employer le terme fort de "jeter en pâture" les politiques leur faisant faux bond. Ils n'ont pas non plus exclu l'hypotèse du recours à des actions plus musclées et ciblées.