Ken Coates: Les prochaines étapes pour le mouvement en faveur de la paix by Ken Coates (traduit par Stop USA) Thursday, Jun. 30, 2005 at 11:09 PM |
«Les gens chez nous ont besoin de savoir ce qui s’est passé en Irak. [...] Si nous ne tirons pas des leçons de ces événements, ils ne manqueront pas de se répéter et les signes ne manquent pas aujourd’hui pour dire qu’ils pourraient très bientôt se répéter.»
Ken Coates, secrétaire-président de la Bertrand Russell Peace Foundation
WTI, 26 juin 2005
Traduit par Jean-Marie Flémal pour Stop USA
Les gens chez nous ont besoin de savoir ce qui s’est passé en Irak. Mais une analyse systématique des terribles événements qui se sont déroulés là-bas est nécessaire et ce, pour davantage de raisons que la simple information du public. Si nous ne tirons pas des leçons de ces événements, ils ne manqueront pas de se répéter et les signes ne manquent pas aujourd’hui pour dire qu’ils pourraient très bientôt se répéter. En un mot, l’examen en détail de la guerre en Irak est important partout dans le monde et, par-dessus tout, pour les mouvements en faveur de la paix en raison de l’éclairage qu’il jettera sur les intentions militaires, sur l’équilibre de la puissance militaire et sur les menaces existant partout contre la paix dans le monde1.
A l’instar des généraux qui sont toujours prêts à mener la dernière guerre, les mouvements en faveur de la paix ont tendance à se laisser dominer par la façon de penser d’une précédente génération de stratèges. Ils ont toutefois plus d’excuses que les généraux parce qu’ils ne sont normalement pas au courant de ce que savent les généraux de l’état du monde et de la nature de leur puissance. Ils ont également tendance à être plus ingénus. Cependant, pour paraphraser Donald Rumsfeld, l’une des conséquences, et non des moindres, de la guerre en Irak a été que bien des choses ignorées naguère ne le sont plus aujourd’hui.
Durant très longtemps, on a laissé les militants de la paix grignoter les os de ce qui restait de la guerre froide. Nous n’avons pas été très brillants, ce faisant. Dans les années 1980, les militants du Désarmement nucléaire européen ont réclamé la dissolution simultanée des grandes alliances nucléaires telles l’Otan et l’Organisation du traité de Varsovie. Après l’apparition de Gorbatchev, le Traité de Varsovie a été rapidement mis de côté mais l’Otan, après un moment de calme passager, n’a tout simplement plus cessé de se développer, jusqu’à ce qu’elle s’étende à bon nombre de territoires de l’Europe de l’Est et qu’elle se lance indirectement dans des « partenariats pour la paix » avec de vastes portions de l’ancienne Union soviétique. Les mouvements en faveur de la paix, rendons-leur ce qui leur revient, ont été mal à l’aise à propos de cette expansion, mais ils ont été absolument incapables de l’arrêter. En mars 2004, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie sont toutes devenues des membres à part entière de l’Otan. La République tchèque, la Hongrie et la Pologne l’étaient déjà devenues cinq ans plus tôt, en mars 1999. Trois pays aujourd’hui indépendants mais qui, naguère, faisaient partie de l’Union soviétique, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, s’y sont également joints le 29 mars 2004. Et, sans aucun doute, d’autres accessions sont encore prévues.
Durant ces années de transition, de nombreux conflits ont germé qui ont quelque peu divisé les mouvements pour la paix, comme ce fut le cas en Yougoslavie et en Afghanistan. Cela a pris quelque temps et il a fallu un certain nombre d’évolutions inquiétantes dans les systèmes d’armement et dans la technologie nucléaire militaire pour qu’apparaisse une résurrection quelque peu hésitante de l’exigence du retrait de toutes les armes nucléaires de la zone européenne.
Naturellement, le résultat fondamental de la fin de la guerre froide a été de mettre un terme au conflit bipolaire et à l’apparition d’une seule superpuissance dominante2. Les militaires américains allaient rapidement codifier le nouvel équilibre en développant la nouvelle doctrine de la « Full Spectrum Dominance » (domination tous azimuts). En quoi consiste celle-ci ?
En la capacité des forces américaines, opérant unilatéralement ou en combinaison avec des partenaires multinationaux ou groupant plusieurs institutions, de vaincre tout adversaire et de contrôler toute situation à travers l’éventail complet des opérations militaires (…) Cela inclut un engagement sur le théâtre même des opérations et des activités de présence. Cela inclut les conflits impliquant le recours à des forces stratégiques et des armes de destruction massive, des guerres à grande échelle sur le terrain, des conflits régionaux et des contingences d’importance plus réduite. [Cela implique] la liberté d’opérer dans tous les domaines – espace, air, terre, mer et information.
Comme c’est le cas pour nombre de doctrines, il y a souvent loin de la coupe aux lèvres. Il est facile de proclamer sa suprématie militaire mais il peut s’avérer plus malaisé de l’assurer. Toutefois, même avant cette nouvelle doctrine, les Etats-Unis avaient bien sûr déjà joui de longues années d’invulnérabilité militaire. Personne n’a été ni n’est toujours en mesure d’envahir le pays même en engageant les plus gros efforts du complexe militaro-industriel. Il n’y a aucune force terrestre capable d’attaquer les Etats-Unis à partir du Mexique ou du Canada et toute l’Amérique latine est comparativement faible et pauvre, grandement divisée et introspective pour une part importante. Dans un même temps, il y a une domination plus importante encore. Les Etats-Unis exercent un contrôle impressionnant sur les mers. La Grande-Bretagne ne domine certainement plus les mers actuellement et elle a cédé les derniers bastions de sa puissance maritime aux Etats-Unis. L’on sait que Diego Garcia, par exemple, a été illégalement exproprié par les Britanniques au profit des forces aériennes américaines et au détriment incommensurable des ennemis de prédilections de l’Amérique au Moyen-Orient et en Afrique.
Tout ceci concerne uniquement la domination conventionnelle, surpassée toutefois depuis très longtemps. Le concept Joint Vision 20/10 (un concept défini par l’ensemble des états-majors des forces armées américaines, NdT) prétend que les traités disparaîtront bientôt dans un énorme feu de joie du fait que l’espace constitue le quatrième médium de guerre – en même temps que la guerre sur terre, sur mer et dans les airs. La puissance spatiale (systèmes, capacités et forces) aura une influence de plus en plus prépondérante pour combler le fossé sans cesse croissant existant entre les ressources en baisse et les implications militaires en hausse.
Et, au cas où nous en douterions encore, « la supériorité de l’information s’appuie fortement sur les capacités spatiales ».
Avec une telle escalade, impossible à défier, dans les armements, il est à peine surprenant que l’Amérique ait cherché sans grand effort à manipuler à son avantage l’équilibre des forces en Eurasie. De là le fait que l’ancien pétrole soviétique suit une route allant de l’Azerbaïdjan, en passant par la Géorgie, pour aboutir en Turquie et, par conséquent, en Méditerranée. Des bases américaines sont disséminées à travers l’ancienne Asie centrale soviétique de sorte que l’Otan n’ose critiquer aujourd’hui la répression en Ouzbékistan par crainte d’ennuyer les clients américains dans ce pays. Il existe vraiment une grande accumulation de forces et de forces potentielles, suffisante pour intimider tous les rivaux militaires conventionnels.
Et pourtant, lors des attentats d’al-Qaïda, une poignée de gens utilisant des armes pas plus dangereuses que des cutters ont été en mesure de monter un raid destructeur contre New York, détruisant les tours jumelles du World Trade Center. Ce ne fut pas, contrairement à ce que prétend la propagande officielle, le déclenchement de la guerre. Légalement, les atrocités du 11 septembre tombaient sous la loi pénale et cette application fut en partie reflétée dans la décision du gouvernement américain affirmant que sa « guerre » contre le terrorisme ne tombait pas sous le coup des dispositions des Conventions de Genève.
Encore une fois, le droit international a été récrit par les shérifs qui, selon la routine, annulent toutes les notions encore subsistantes de droit ou de justice. Ce sont ces procédés qui ont opéré ici, mais à une échelle plus importante3.
Naturellement, les Nations unies ont été une création issue de l’alliance, durant la guerre, contre l’Allemagne de Hitler et les puissances de l’axe. Leur conférence inaugurale, à San Francisco, a eu lieu à une époque où l’alliance n’avait jamais été plus forte ni plus solide. La Charte de la nouvelle organisation fut soigneusement modelée afin de maintenir l’unité de l’alliance de l’époque de la guerre et afin de sauvegarder les droits de ses principaux rivaux. Le veto, c’est-à-dire la règle de l’unanimité, assurait que les cinq grandes puissances de l’alliance, à savoir les Etats-Unis, l’URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine, ne verraient jamais leurs intérêts vitaux violés par quelque décision que ce soit de la nouvelle institution. Cette précaution prudente ne tarda pas non plus à acquérir une nouvelle signification, lorsque l’alliance se scinda durant la guerre froide qui, à plus d‘une occasion, faillit dégénérer en guerre « chaude ».
Considéré rétrospectivement, le gros demi-siècle d’histoire de l’ONU est une réalisation remarquable. Ceux qui ont conçu cette structure avaient bien tiré les leçons de l’histoire difficile de la Société des Nations, qui s’était avérée plus vulnérable aux événements de l’entre-deux-guerres que ne l’avait été l’ONU au cours de la période sismique de la course aux armements nucléaires. C’est certainement la nature de cette menace qui, intrinsèquement, contribua à la volonté de maintenir une organisation internationale viable.
Aujourd’hui, la nécessité de réformer cette organisation a été largement acceptée et elle a généré un rapport officiel de la Commission supérieure sur les menaces, défis et changements mise en place par le secrétaire général. La réforme, toutefois, n’est pas si facile. On a sorti des quantités d’arguments à propos des injustices du veto. Pour les grandes puissances, l’objection s’adresse habituellement au veto des autres peuples.
Il existe un problème particulier inhérent au maintien de l’Organisation des Nations unies, lorsqu’une nation prédomine sur toutes les autres sans que cette prédominance puisse être remise en question. Comme l’a prétendu Jack Straw, le ministre britannique des Affaires étrangères, alors qu’il cherchait à persuader le Parlement britannique qu’il n’oserait pas défier les souhaits américains ni refuser la guerre en Irak : « (…) Vous avez raison. Ce sont les Etats-Unis qui ont le pouvoir militaire d’agir comme les gendarmes du monde, et les Etats-Unis seuls. Nous vivons dans un monde unipolaire. Les Etats-Unis détiennent un quart de la richesse et du PIB de la planète et ils ont des forces armées plus fortes que l’ensemble des 27 pays qui les suivent. Ainsi donc leur prédominance est énorme. C’est un fait. Personne ne peut le contredire, personne n’y peut rien changer à court ou moyen terme. Le choix qu’il nous faut faire au sein de la communauté internationale est le suivant : dans un monde unipolaire, désirons-nous que la seule superpuissance agisse unilatéralement, auquel cas nous la forçons à agir unilatéralement, ou œuvrons-nous de telle façon qu’elle agisse dans le cadre des institutions multilatérales ? Ce que je dis à la France et à l’Allemagne et à l’ensemble des partenaires au sein de l’Union européenne, c’est de faire attention parce que, de même que l’Amérique contribue à définir et à influencer notre politique, ce que nous, nous faisons en Europe, contribue à définir et à influencer la politique américaine. Nous allons récolter la tempête si nous poussons les Américains à adopter une position unilatérale dans laquelle ils occuperont le centre de ce monde unipolaire. »
Mais il ne fait pas de doute que la fondation des Nations unies se soit appuyée sur la compréhension, dérivée d’Emmanuel Kant, de ce que les fondements de l’ordre international s’appuyaient sur les Etats nations. Un Etat est une société d’êtres humains, enseignait Kant, auquel aucun autre, hormis lui-même, ne peut commander ou dont aucun autre ne peut disposer. La collaboration de tels Etats dépendait de la conscience de ce que chacun, en vérité, était inviolable. Comme Kant lui-même l’a dit dans sa proposition de garantie d’une paix perpétuelle : « Aucun Etat ne s’ingérera par la force dans la constitution et le gouvernement d’un autre Etat. » La souveraineté « limitée », ou la doctrine selon laquelle « la souveraineté est moins absolue que jadis », minerait l’accord fondamental sur lequel reposent les Nations unies, et c’est la raison pour laquelle Kofi Annan, qui n’a rien d’un brandon de discorde, a néanmoins insisté sur le fait que la guerre contre l’Irak était illégale, dans la mesure où elle a été entreprise, soit sans justification directe d’un caractère d’autodéfense, soit sans un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.
Est-on sûr que le monde moderne soit allé au-delà de l’époque de Kant ? La réponse doit être oui, et non. Si l’économie politique constitue le véritable fondement de la société civile, la mondialisation érode assurément les pouvoirs des nations. Il y a également davantage de pressions bénéfiques, lesquelles étendent la coopération entre les institutions de la société civile par-delà les frontières. Mais la société civile n’a certainement pas acquis une présence mondiale complètement intégrée.
La voix d’Amnesty International se fait entendre partout dans le monde, mais les limitations de l’influence de cette organisation ne sont que trop évidentes. Kant pensait que si les Etats réformateurs pouvaient aspirer à des gouvernements « républicains » similaires, ils pourraient ensuite se déférer en une ligue de nations qui « n’avait nul besoin d’être un Etat de nations ». Mais une évolution similaire et parallèle des institutions n’est que le commencement d’une très longue marche vers l’intégration de la société civile au-delà des frontières nationales.
Pendant un temps, on a pu croire que l’Union européenne pouvait exaucer les rêves, non seulement de Kant, mais également de Tom Paine et de William Penn, en se développant en une « union toujours plus étroite ». Nous avons beau penser que des liens entre les mouvements pour la paix et de plus vastes actions communes entre institutions de bénévoles constituent le travail de base à partir duquel un autre monde est possible, cela n’implique toutefois pas que nous pouvons simplement passer par-dessus les institutions dont nous avons hérité. Ces institutions ont des dents nucléaires et leur rationalité militaire demeure indomptée même si une nouvelle rationalité, plus humaine, évolue lentement parmi les peuples.
Nous avons tenté de construire les tribunaux Russell sur les crimes de guerre au Vietnam et sur la répression en Amérique latine en partant de ces fondements. Pour reprendre les morts de Lelio Basso, les tribunaux sont devenus nécessaires parce que « les droits de l’homme ont en même temps été proclamés et laissés sans protection, sans les moindres sauvegardes internationales ou nationales ».
Il est clair que les problèmes se sont tous aggravés depuis cette époque : mais la guerre en Irak montre avec une cruauté flagrante que nous avons fait bien peu de progrès dans nos réponses institutionnelles à ces problèmes.
Aujourd’hui, nous découvrons dans la marée de documents embarrassants sur les véritables origines de la guerre en Irak une tension aiguë entre les fondements constitutionnels de l’ONU et les véritables relations de pouvoir. Les Etats-Unis croient qu’ils exercent une « domination tous azimuts » en termes militaires et qu’il ne faut aucune permission pour affirmer leur volonté partout où ils éprouvent le besoin d’agir de la sorte. Pourquoi, sinon, dépenser tout cet argent, tous ces efforts pour créer une puissance armée défiant toute comparaison, si elle ne doit générer aucun bénéfice dans leur comportement actuel ? Mais il faut être deux pour danser le tango, comme nous l’avons vu dans le cas de la Turquie, qui n’est certes pas l’allié le plus puissant de l’Alliance nord-atlantique et qui a refusé de serrer les rangs derrière George Bush et Jack Straw en déclarant la guerre à l’Irak.
Le sommet des récentes révélations a peut-être été la publication dans le Sunday Times de Londres, le 1er mai dernier, du fameux mémorandum de Downing Street, aujourd’hui généralement surnommé le Downing Streetgate aux Etats-Unis4.
Une longue série de fuites de notes classifiées montres que les officiels britanniques à Washington croyaient, en juillet 2002, que « la guerre était inévitable » et que « les informations et les faits allaient se fixer autour de cette ligne politique ». Ces documents ont provoqué des enquêtes fouillées aux Etats-Unis et une campagne musclée dirigée par le représentant John Conyers Jr. Ils nous indiquent dans quel sens il est vrai de dire que la domination ne suffit pas. Les satellites américains pourraient localiser exactement n’importe quel mouvement dans le désert irakien, mais ils ne pourraient contrôler les appréhensions croissantes de l’opinion publique partout dans le monde.
On a présumé que les choses qui ne pourraient être accomplies par tout un tas de gadgets militaires pourraient très bien se faire via des envois d’argent. Mais, de façon surprenante, la corruption n’a pas été une arme suffisante pour amener le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre parti pour la guerre projetée. Ces faits intransigeants n’ont pu arrêter la guerre ni le massacre d’au moins cent mille civils irakiens. Mais ils ont pu réfuter la légitimité de cette guerre et, partant, établir une large espace au sein duquel le mouvement pour la paix et les droits de l’homme peuvent se développer.
Cela va requérir une appréciation sans concession de la portée et des limitations des accords entre mations et de leurs arrangements institutionnels. En défendant les Nations unies, nous défendons non pas ce qui nous a été transmis du passé, une longue histoire de miteux compromis, mais un espace continu pour la coopération et la démocratie, une richesse commune encore à venir. Quand les travailleurs britanniques ont réclamé la prolongation de franchise, ils ne cherchaient pas à consommer l’histoire quelque peu dépenaillée du plus ancien des parlements, mais ils luttaient plutôt pour aller au-delà de la vieille corruption, vers un monde nouveau et meilleur. Car, vraiment, un autre monde est possible5.
Notes
1.Pour suivre les tentatives de développement du travail du WTI, on peut consulter le site http://www.worldtribunal.org.
2.Diverses campagnes ont consacré leurs efforts à décrire et documenter les conséquences de ce développement. La poussée des préparatifs militaires est mise en évidence dans le développement des armements nucléaires et l’évolution des plans fouillés dans les armes offensives dans l’espace. La campagne contre la Guerre des Etoiles peut être suivie sur http://www.space4peace.org. La multiplication incessante des bases militaires par les Etats-Unis s’opère aujourd’hui dans le monde entier et comprend de nombreux emplacements dans les territoires des Etats ayant appartenu à l’ancienne Union soviétique. http://lists.riseup.net/www/info/nousbases
3.La guerre contre le terrorisme a produit toute une série de régressions dans les droits de l’homme, bien que les véritables terroristes, nous dit-on, n’aient fait que s’épanouir depuis l’occupation de l’Irak. Les libertés civiles n’ont pas eu cette chance. Ce problème constituera l’un des thèmes de la prochaine réunion du Réseau Bertrand Russell pour la Paix et les Droits de l’Homme, qui se tiendra à Bruxelles les 20 et 21 octobre 2005. On peut trouver plus d’information à ce sujet sur http://www.russfound.org et sur http://www.statewatch.org.
4.Voir la remarquable série de documents éventés révélant les conseils donnés à Tony Blair par ses officiels durant les préparatifs secrets de la guerre en Irak. (http://www.afterdowningstreet.org)
5.Voir http://www.forumsocialmundial.org.br. La campagne pour la suppression de l’arsenal nucléaire américain peut être suivie sur http://www.abolition2000europe.org. La campagne générale contre les nouvelles armes nucléaires dans le contexte de l’échec de la Conférence d’examen du Traité de non-prolifération peut être suivie sur http://www.acronym.org.
www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BDBL&langue=1&id=23873