Radio Centraal (Anvers, 106.7fm), un de trois radio non commercial et indépendant dans le Nord de la Belgique est en danger. Le Vlaams Commissariaat voor de Media (le régulateur) a décidé de suspendre la licence de Radio Centraal pendant une semaine et Centraal doit aussi payer une amande. Tous cela parce que Centraal défie les normes technique très stricte qui font que Centraal ne peu plus êtres écouté en grands parts de la ville. Ces formes de régulation est de la censure 'soft' qui doit être combattu! Pour protester contres ces mesures, mais aussi pour élargir ce cas vers le sort et l'importance des médias alternatives dans une démocratie vibrante, on vous demande de signer notre pétition.
Est-ce-que 'nos' médias sont aussi vos médias?
Vous arrive-t-il aussi de mettre en question le paysage médiatique actuel? Pensez-vous également qu'y prévalent les chiffres d'audience, et donc les intérêts commerciaux? Que mêmes les diffuseurs publics s'écartent rarement des sentiers battus? Croyez-vous que les citoyens devraient pouvoir exercer leur droit à la communication et produire leur propre média? Qu'il n'y a que peu d'espace pour l'inattendu, le local, les petites choses, à côté des grandes questions? Les aventures auditives vous manquent-elles aussi? Et les musiques qu'on ne peut écouter nulle part? Les espaces où les nouveaux talents ont une chance de grandir, ou même juste de bricoler quelque chose de rigolo? Les espaces où les minorités peuvent se faire entendre et peser dans la balance?
Dans tout le nord de la Belgique, il n'y a que trois radios dont le profil est indépendant et non-commercial, et qui sont organisées selon une démocratie de base, par chaque communauté pour sa propre communauté. Des espaces où les gens peuvent réaliser leurs idées les plus créatives de manière flexible, que ce soit chaque semaine ou ponctuellement. Radio Scorpio (106.0 fm) à Leuven, Radio Katanga (105.1 fm) à Aalst et Radio Centraal à Anvers. Radio Progress à Sint-Niklaas est toujours active mais n'a pas obtenu de licence lors du récent tour d'allocation de fréquence en été 2004.
C'est surtout dans les grandes villes que de telles radios communautaires ont à remplir un rôle spécifique et de plus en plus important en termes d’inclusion et participation. C'est précisément là que les radios commerciales dominent le spectre. Face à elles, les alternatives doivent se contenter de puissances d'émission très basses et opérer dans les marges. Prenez le cas d'Anvers et de Radio Centraal. La radio, qui célèbre son 25e anniversaire cette année, est complètement indépendante et auto-financée sans diffuser la moindre publicité. L'été dernier, Radio Centraal a reçu une nouvelle licence de “city radio”, mais à cause d'une réglementation très technique, elle ne peut émettre qu'à 14 Watt, ce qui ne suffit pas à couvrir la ville. Il est devenu impossible d'écouter la radio dans de grandes parties de la ville. Parce que Centraal a défié ces limites, afin d'atteindre ses différents publics, la radio a été forcée de payer une amende et sera privée d'antenne pour une semaine, du 18 au 25 juin 2005.
En faisant cela, les autorités flamandes des médias réduisent au silence une des seules radios réellement indépendantes et non-commerciales en activité dans le nord de la Belgique. Temporairement aujourd'hui, mais structurellement à long terme. De telles formes de censure “douce” sont indignes d'une démocratie et ne peuvent être acceptées.
En tant que collaborateur, auditeur, sympathisant ou citoyen concerné, nous vous appelons à protester contre cette décision et à supporter nos objectifs concernant la pertinence démocratique, sociale et culturelle des médias communautaires alternatifs, la diversité médiatique, et une réglementation qui soutient de telles initiatives au lieu de les bâillonner.
- Pour une reconnaissance, par les instances régionales, nationales et internationales, des bénéfices culturels et sociaux des initiatives médiatiques locales, indépendantes et non-commerciales.
- Pour un statut pour les radios non-commerciales.
- Pour l'adaptation des normes techniques, afin qu'une autre voix soit entendue, à côté de l'abondante offre commerciale.
Bart, pour ton info nous avons relayé le message et la pétition sur le site.
Question peut-être naïve, pourquoi ne pas faire comme au sommet de Laeken, réaliser des émissions communes avec les autres radios alternatives ?
Vos problèmes sont également nos probèmes, même si les Communautés font chambre à part ! :)
Mêmes question à toutes les autres radios.
Ce serait une synergie intelligente, clairvoyante, mettre ces émissions en ligne que tout le monde puisse en profiter, au mieux de laisser débiter ce déballage cynique médiatique autour des "querelles communautaires" qui crispent tout le monde.