Appuyer refusenik Hinzman by Payday Saturday, Mar. 05, 2005 at 9:44 PM |
Appuyez la demande d'asile au Canada du soldat américain Hinzman - Ecrivez à l'embassade canadienne
Campagne internationale de soutien à Jeremy Hinzman, un soldat américain qui, avec sa famille, a demandé l’asile au Canada parce qu’il refuse de faire son service en Irak.
Les autorités canadiennes de l’immigration devraient faire connaître leur décision en début de mars, il est donc urgent de contacter le gouvernement canadien maintenant, ou à l’extérieur du Canada, l’embassade canadienne, pour revendiquer que sa demande soit acceptée. Vous pouvez utiliser la lettre type ci-joint ou écrire la vôtre (s’il vous plaît, faites-nous parvenir une copie).
info http://www.refusingtokill.net
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A:
Embassade du Canada
France: Embassadeur Claude Laverdure, paris@international.gc.ca FAX +33 (0)1 44 43 29 95
Belgique: Mr. John McNee bru@dfait-maeci.gc.ca FAX +32 2 741 0643
Liste des embassades
OBJET : Demande d’asile au Canada de l’objecteur de conscience Jeremy Hinzman
Il y a un an, Jeremy Hinzman, un soldat de l’armée américaine, a fui au Canada avec son épouse et son enfant plutôt que de servir dans la guerre des Étata-Unis contre l’Irak, après que sa demande d’objection de conscience ait été refusée. M. Hinzman a demandé d’obtenir le statut de réfugié, car il sera fort probablement persécuté par l’armée américaine (y compris par une longue période d’emprisonnement) s’il est renvoyé aux États-Unis.
Nous vous prions urgemment d’adopter la position de dizaines de milliers de personnes au Canada et partout dans le monde qui ont appuyé M. Hinzman et sa famille. Son action est justifiée par le droit international établi lors des procès de Nuremberg, lors desquels fut reconnu le devoir des soldats, et en fait de tout le monde, de refuser d’obéir à des ordres illégaux. Le Canada ne doit pas se faire complice de la persécution des refuseniks dans l’armée comme M. Hinzman en les expulsant aux États-Unis.
M. Hinzman craint avec raison qu’il sera forcé de participer à des crimes de guerre en Irak. Pendant son service en Afghanistan, il a pu constaté que les gens que ses collègues militaires détenaient se sont retrouvés emprisonné indéfiniment dans des conditions inhumaines et que la torture était une pratique acceptée dans l’ensemble de la hiérarchie de commande, jusqu’au Président. Le cas récent de trois soldats britanniques devant la cour martiale pour assaut de prisonniers et les accusations portées contre sept autres pour le meurtre d’un civil irakien indiquent jusqu’à quel point la violation des droits humains est répandu dans l’armée. Le gouvernement américain considère maintenant ouvertement l’emploi d’escadrons de la mort en Irak, comme il les a utilisé clandestinement pour assassiner des milliers de personnes en Amérique latine dans les années 80.
M. Hinzman n’est pas le seul soldat américain à refuser de faire la guerre. Jeffry House, l’avocat de M. Hinzman, reçoit quotidiennement au moins deux appels de soldats désireux de refuser de faire partie de la machine de guerre américaine. Le chef de l’armée de réserve américaine a déclaré que 16 400 réservistes sont « non-participants ». Selon le Pentagone, 5500 soldats ont déserté en date de décembre 2004. Actuellement, 22 soldats de la même unité refusent d’être envoyé de nouveau en Irak, car, comme le dit leur sergent : « Je ne me suis pas engagé dans l’armée pour tuer des femmes, des enfants et des vieillards. » George Solomou, le premier soldat britannique à appeler à un refus de masse reflète le sentiment de milliers de réservistes en Grande-Bretagne.
Des millions de personnes partout dans le monde, y compris aux États-Unis, se sont opposés à la guerre et à l’occupation qui a, jusqu’à présent coûté la vie à plus de 100 000 personnes. En conséquence, de nombreux gouvernement se sont retirés de la coalition dirigée par les États-Unis, y compris l’Espagne, le Honduras, le Nicaragua, les Philippines, la Thaïlande, la Nouvelle-Zélande, et la République dominicaine, uniquement au cours de la dernière année. L’Ukraine, la Pologne, la Hongrie et le Latvia ont annoncé leur intention de se retirer en partie ou en totalité.
Lors de son audition, M. Hinzman a eu le sentiment que sa demande « serait traitée de manière ouverte et juste par le Bureau des demandes d’asile et par le Canada. » Non sans raison : ni le gouvernement, ni le peuple canadiens n’ont soutenu la guerre des États-Unis contre l’Irak. Le Premier ministre a déclaré : « En matière d’immigration, nous sommes un pays d’immigrants et nous accepterons des immigrants de partout dans le monde. Je ne ferai pas de discrimination. » (Ottawa Citizen, 16 décembre 2004 ). Nous accueillons favorablement cette déclaration, non seulement en ce qui a trait à M. Hinzman et aux autres refuseniks américains, mais pour tous ceux et celles qui demandent l’asile au Canada.
En accordant l’asile à M. Hinzman et en lui reconnaissant le droit de refuser de participer à des crimes de guerre, le gouvernement canadien sera en accord avec la majorité de ses citoyens et des peuples du monde entier, qui demandent un monde où l’investissement dans le bien-être et non la mort devienne la priorité.
Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs
cc:
Paul Martin, Premier ministre pm@pm.gc.ca
Joe Volpe, Ministre de l’immigration Minister@cic.gc.ca
Jeremy Hinzman support@jeremyhinzman.net
Jeffrey House (avocat de Jeremy Hinzman) jeffryhouse@hotmail.com
War Resisters Support Campaign resisters@sympatico.ca