La révolution des écrivains by kill roy was here Wednesday, Jan. 26, 2005 at 12:33 PM |
Le Cyber PUnkisme Trash dépasse les textes classiques grace au net. Enfin libéré des filtres des maisons d'éditions, les ecrivains s'affranchissent des anciens maîtres pour ecrire plus librement, cette prise de liberté d'ailleur pousse les auteurs a "Shooter" la fourmilière.
1 - explication
2 - version radio punk
3 - version texte
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De plus en plus d'écrivain écrivent sur le web, si bien qu'une nouvelle forme d'écriture est en naissance, on verra l'exemple de http://ecrivain.tk qui propose aux auteurs l'ecriture de roman de manière collective via un script en php basé sur le wiki, ceci offrant aux lecteurs de nouvelle lecture, une nouvelle manière de lire. L'exemple des romans "Initiation" et "bombe de vie" est assez significatif d'une écriture web en permanente évolution et lié a l'interactivité.
On trouvera aussi sur le web des oeuvres créés uniquement pour internet, offrant des versions sonores et des versions textes sur http://adslpoesie.tk
Peut être que la particularité des textes que l'on trouve sur ces sites réside dans le fait que les auteurs s'autogèrent et ne passe pas par le filtre des éditeurs pour présenter au public leurs oeuvres, ceci aussi explique l'aspect "trash", voir "CyberPunk" des oeuvres que l'on trouve sur ces genre de site, il semblerait que l'utilisation d'une ecriture forte, voir parfois grossière est volontaire afin justement d'offrir un contre pied a la littérature d'hier.
De nombreux site suivent ce courant et sont trés souvent issue de l'incroyable forum de poésie des méandres poétiques visible a cet url : http://forum.aceboard.net/index.php?login=11509
et qui est fondé par des artistes qui ont tenté pendant deux ans d'appliquer les grands courants surréaliste, dadaiste, issue également de l'héritage de Marcel Duchamp, d'Antonin Artaud. En effet l'outil informatique parfois rentre en conflit de part son fonctionnement sécuritaire avec l'ésprit de liberté lié a la création artistique et le regroupement d'artiste.
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Introduction
version audio : http://adslpoesie.tk/
I.
Je suis un punk trash des cités noires américaines, là ou les belles dansent agitant leurs pattes caramels dans des jupons catholiques. Je suis saint d'esprit et je me voit mourir, anticipant l'image de mon départ : mal rasé et beau comme un dieux, dans un long costume de velours noir et entouré de putes ivres et hilares. Mon pote Réault, l'abrutit de première et puceau comme un touriste en france, portera son pull tout pourrit d'immigré yougoslave, et tentera de se faire les quelques gonz venues bouffer gratis a mon enterrement cheap. Un prêtre fuct-up tout stress, tentera d'empêcher mon autre pote, Cluedo le gros porc, de piquer les chandeliers et, lui prendra le bras pour l'empêcher de foutre le matos dans son sac, et Cluedo, qui aime piquer en se faisant piquer, juste avant de lui foutre son poing dans la gueule lui demandera avec franchisse : on reste copain ? Quelque soit la réponse le poing partira s'écraser quelque part dans la gueule du puceau dréssé, animant la foule de sons criard, tandis que moi, muet comme une actrice de cinéma squattant le théâtre du grand guignol, mort comme un oeuf de fast food, je rirais, je rirais en comprenant le festin que feront les asticots avec mon corps nourrit a la volaille et a l'herbe hawaienne, je rirais de savoir cette salope de Cyntia Rosenfult, dans sa villa pourrie de banlieue, avec son connard de mari mathématicien obéissant, et son putain de kid à la salle tronche, je rirais de vous savoir là, vous les enfants des enfants des enfants des enfants, vous les mioches de mes moineaux d'êtres humains bébés, la marmaille humaine piallant son savoir à tout va comme des vaches dans un camion, se foutant de la gueule des vaches dans les champs, filant sur l'autoroute grise, comme des reines technoisés et hautaines, vers l'abatoire de l'asile psychiatrique débordant.
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II.
- Allô c'est Cluedo ! Alors fils de pute tu fais quoi demain ?
- Rien, sauf si tu as un taf à me proposer.....très peu éprouvant nerveusement, un taf pour dépressif en fait.
- Y'a Réault qui veut qu'on aille prés de la rivière.
- La pollué ?
- Ouep, j'amènerai des bières.
- Dis a ce gros fils de pute de Silver Surfer sous Témesta qu'il arrête de se branler discrétos dans son appart de merde, qu'il se brosse les dents, qu'il taxe a son vieux un pull moins beauf et qu'on est invité au Palacium des Méandres Poétiques.
- ?
III.
Le lendemain le pull de cette enfoiré de Réault était tellement pourris qu'il incitait a danser la gigue entre bon pote marié du Wisconsin. Je lui foutait une putain de claque derrière son crâne trop plat puis lui serrait la main qu'il me tendait. Le gros porc de Cluedo était grave a la bourre. Cet abrutit devait certainement être en train d'aider sa voisine en portant des truc trop lourd pour le dos de cette salope d'Irlandaise caissière de fast food qui, en plus de faire payer de la bouffe a des travailleurs exploités de l'usine, avait une fille de dix sept ans. Vous n'êtes pas Freud , ce gros porc de Cluedo n'est pas Freud, mais la mignonne fille d'Irlandaise avait capté que si cet abrutit de Cluedo essayait de draguer sa mère à la Humber-Humber, ça lui laisserai du temps pour rien foutre a la maison, et surtout pas ramener un "amoureux", comme le disait si vilainement sa mater aux lèvres rouges, grasses, huileuses de désir et triste comme mille mondes obscènes avortés de grise neige.
En attendant donc ce gros porc de Cluedo on s'était assis sur le coté propre des rails entreposé en hauteur sur des putains de structures métalliques dont j'oublis, ou ne connais pas, le nom, sirotant la bière que j'avais piqué a un clodo endormis dans la rue des Junks, avec un grand J. Je regardais cet ignare de Réault, puceau de 26 ans, assez futé pour cracher des "niquez vos mères fils de putes" aux jeunes supporters du club de foot du patelin, mais, suivant toujours le même processus social inutile : 1) Toujours attendre qu'un pote l'appel avant de daigner sortir sa salle tronche en ville. 2) Se masturber en speed dans sa chambre pendant que sa perverse de mère castratrice faisait semblant d'écouter la télé. 3)Éjaculer au moment ou son âme était la plus détestable 4) Sortir en courant de sa chambre en faisant devant sa mère l'homme d'affaire pressé qu'à pas le temps de parler. 5) Angoisser dans les rues sur son vélo en glorifiant, par culpabilité, la vie humaine et la beauté catholique des promenades des gens de son quartier minable. 6) Mater les gonzs en loupant les plus belle et en fonçant comme un âne bâté attardé de sept années d'évolution. 7) Faire un dérapage flipant a quelque centimètre de ses seuls potes, dont moi en l'occurence. 8) Se bouffer un : "alors putain de pédé t'est à la bourre, c'était quoi le blocage de la branlette du jours, ta prof binoclarde de 1983 ou l'animatrice obèse du télé achat ?" 9) Me répondre comme un âne: "on vas ou ?" 10) Suivre comme un esclave psycho en flipant pour une rencontre potentiel avec des voyous potentiels et mâter les gonzs le fuir ou l'ignorer 11 )Nous taxer les bières, les beuz, les xeus, l'Houka et pas sortir les vingt dollars piqué quotidiennement a son taré de père.12) Matter des meufs qui seraient potentiellement integrable a sa branlette du soir 13) j'en passe......en boucle.
Le plus gros porc qu'aurait put faire un concourt de pet dans le Minesota pointa enfin sa tronche disgracieuse en essayant de nous arracher un " putain t'a mis une chemise qu'a la classe des golfeurs de green magazine, ouah, le beau gosse", se que nous ne fîmes pas. Il ne se mit donc pas a sourire et rangea dans ses rêves projectoires son impossible victoire, ce qui nous permis d'avoir a éviter de détourné les yeux devant sa gênante dent pourrie.
Le mini groupe le plus nazbrok de la ville était enfin réunit, Clyde Réault, Cluedo Golderstein et moi, le type le plus insignifiant de ce rassemblement d'ignard.
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IV.
Ma ville est essentiellement composé de canards pédés du cul qui bouffent des veaux nucléaire entre deux ventes d'assurance vie. Le seul grand mouvement politique est lié aux grèves de tram et la grande revendication se résume à : "J'ai gagné un mixer à la Roue de la Fortune et je vais me faire un gaspacho dans le faux resto Italien du bord de l'autoroute". La mairie a une odeur de citron d'usine et les seuls gonzs qui draguent dans le centre ville ont des conversations du genre :" j'ai largué Kevin par texto, je lui ai dit : j'ai bien réfléchi, je vais arrêter de te voir, voilà", ce qui pousse souvent le dit Kevin à pousser sa moto pourav hors de sa banlieue graisseuse et plastique, se pointer avec une moche chemise de mécano grande ouverte laissant apparaître des abdos travaillés devant l'émission TV American Ninja, pour lancer une réplique maladroite :"t es qu une pute ", phrase qui chez un prolo est l'introduction officiel pour une soirée d'ivresse minable entre pote masculin analphabète et misogyne et chialant leur solitude avant de vomir la bière dégueulasse bon marché, pour conclure en s'embrassant sur la bouche afin d'antérefoulé les mémoires de leurs pères abusés par des prêtes transparents aux gros yeux globuleux.
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Première partie.
I.
Évidement comme on est des putains de looseurs, on a l'habitude de rester dans le même coin, un peut comme des chats qui auraient un secteur a eux. Notre truc c'est de rester en plein air parce que les murs au dessus de la tronche sa nous fait péter les plombs. Évidement on va jamais dans ce putain de centre ville tout pourris ou des commerçants vendent des chips pour pouvoir mater des culs ronds d'étudiantes, on ne vas pas non plus chez des amis la la la la, ou chez des copines tatoueuses qui fument l'herbe qu'elle vendent, ni dans les clubs technos de jours, tout simplement parce qu'on est sapé comme des fils d'ouvriers pauvres qui détestent se pomponner pour finir devant la téloche d'une villa d'ingénieur, qu'on aime pas les demi gouines altermondialistes et que l'idée d'avoir a baisser la tête devant un putain de gros lard de pédé de videur moulé comme un phoque dans un pantalon en cuir puant, nous déplait. On apprécie les vibes très lentes, ou il se passe rien, ou on peut entendre les oiseaux, ou y'a pas d'humain, on évite de squatter dans les champs, juste pour pas avoir a croiser un putain de baltringue d'agriculteur maigrelet sur son tracteur vibromasseur, on évite les grands centres commerciaux, certainement parce qu'on flippe trop de voir un jours un ados lucide défoncer la foule au M16 pendant que sa copine araché a la ketamine hurle un putain de slogan de jeu vidéo en faisant cracher un lance roquette piqué a son gros pédé de militaire de père raciste, on évite surtout le petit parc tout jolis en face de la mairie, avec les fleurs et les fontaines, là, c'est juste parce qu'on a un peut d'estime, c'est vrais quoi, les vieilles ont beau puer grave de la gueule, elle ont beau être toute faible et en cours de décès, elles ont beau être des connes dressé par des politiciens libidineux, racistes, méthaménopausé et bête comme leurs putain de caniches insignifiants, qui, qui aurait envie, chaque jours, toutes les vingt minutes, d'avoir a entendre un : "vous ne pouvez pas travailler les jeunes ? Vous n'avez rien a faire là ! C'est une honte, etc...." ; ben pas nous, de plus le centre ville étant bourré de flics, qui d'alleur sont des connards qui se bouffent toute la journée du : "Dis donc monsieur l'agent, il y a là bas une bande de petit voyous qui....", et patati et patata, donc, le centre ville, techniquement, ne permet ni le meurtre d'une vieille trop grande gueule, ni d'entendre des oiseaux normaux, j'enttend suffisamment débrouillard pour bouffer ailleurs que dans les mains des tarés qui foutent des miettes sur le trottoir pour attirer les gosses et les piafs cons, de ces taré qui parfois prennent des photos de moineaux et de gosses prés de la fontaine du centre ville pour leurs réseaux d'anciens du Viet Nam, option fan de maquette d'avion de guerre et de piège forestier pour castor, j'entend les parfaits baby-siter assistant des mères débiles, alcooliques et dépressives.
Le premier a lancer la conversation, j'enttend la fin des insultes pour passer vers un débat sérieux est ce gros porc de Cluedo :
- Écoutez ça les gars, j'ai piqué le journal intime de mon père, je voulais juste savoir s'il était au courant des partouze qu'organisent vos putes de mères pour ce payer leurs godes et leurs Fuck-machines 220 V , évidement, a propos de vos mères ça se confirme, d'alleur Réault, ta mère, en fait, c'est ton père, je t'explique, ton père est un travelot qui se déguise en femme, c'est pour ça que tu trouvais ta mère aussi moche, par ce que c'est un homme déguisé en femme, tu comprend, c'est un truc compliqué a t'expliquer mais qui génère tout ton inconscient de puceau skizo , bon, je vous lis ce que mon taré de père écrit dans son journal : " Mon amour, ma belle et simple amour vient de partir au travail, elle ne me manque pas, oublier l'autre, voilà certainement la maladie humaine, celle qui fait de nous des individus autonome dans le trop plein de solitude, c'est dans un costume rose bonbon qu'elle viens d'aller au travail, 400 dollars la semaine, c'est bien payé, d'habitude on peut se faire humilier pour moins que ça. Évidement je me suis levé en même temps qu'elle, une minute avant, juste pour lui dire, on est ensemble, solidaire, c'est rien, se lever a cette heure c'est rien, regarde, je suis debout, regarde je t'aime, je vais faire chauffer le café. Ce soir j'ai croisé la mort, un sorte de mort, un surhumain, un humain différent, plus vif, plus rapide, un humain c'est sur mais très différent, disons qu'il y a les orang outans, les chimpanzés, les humains et là, une autre espèce de singe, aucune idée du nom, plus intelligent que nous, j'ai vraiment trés mal dormis, cet être avait les clés, je l'ai entendus ouvrir la porte, quelque seconde après, une masse noir fine, vive, terrifiante, s'approchait de moi, j'était cloué, paralysé par la fatigue, mon corps lourd voyait l'être se rapprocher, je vous passe les détails, mon amour est au travail dans son uniforme rose bonbon, va faire des enquêtes dans la gare et montrer comment marche les machines à tickets, c'est triste la vie, je ne retrouve plus ma planète".
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