arch/ive/ief (2000 - 2005)

La Justice vue avec des yeux de taupe
by Lecour Monday, Jan. 24, 2005 at 4:52 PM

Peut-on parler d'égalité des chances, de lutte contre la discrimination lorsque l'on parque dans des conditions innommables des demandeurs d'asile "indésirables" qui doivent partager leur infortune avec des criminels ... Voir http://www.freewebs.com/fortruth/ et http://www.freewebs.com/fortruth2/

Dans la dernière commission de justice du 18 janvier 2004, (CRIV 51 com 462) un intéressant point a été soulevé par un des parlementaires, Madame Muriel Gerkens (ecolo). Ceci concerne les étrangers incarcérés dans un de nos pénitentiers belges qui à leur sortie de prison "sont mis à la disposition de l'office des étrangers à l'issue de l'exécution de leur condamnation pénale. Ces illégaux sont transférés directement de la prison aux centres fermés" rapporte la parlementaire, madame Muriel Gerkens. Elle ne savait pas si bien dire car pas plus tard que fin décembre 2004, Basri Bajrarni est libéré par madame la ministre de la justice qui a signé sa suspension de peines. Basri Bajrarni était le complice de Patrick Heamers dans les années 90 concernant l'enlèvement de Paul Vande Boyens (Patrick Heamers était une connaissance de Nihoul). Basri Bajrarni s'est retrouvé enfermé dans l'infirmerie du centre des "sans papiers" Vottem parce que "les responsables de la mission des Nations Unies au Kosovo n'ont pu donner le feu vert à l'expulsion de ce truand..."un résident célèbre et qualifié dangereux dont la présence rendait le personnel du centre nerveux". (La Libre Belgique, 3 janvier 2005)

Ces centres fermés conçus pour des personnes en attente d'être renvoyés dans leur pays est déjà un mauvais point en soi mais ajouter en plus des criminels à l'intérieur de ces centres n'est pas une marque de "bonne santé" du ministère de la justice et de sa ministre elle même qui, ne l'oublions pas, a établi ce nouveau système pour endiguer le problème de la surpopulation des prisons. Cela ne coûte pas cher et s'inscrit totalement dans le cadre de ses plans de bataille intello -socialo d'universitaire. Nombre de citoyens sont fatigués de ces exercices intellectuels qui apportent en retour l'insécurité. Le dernier incident concerne un vol spécialisé dans le sac jacking, le malfaiteur en question, un certain Abdelali arrêté le 16 janvier fut libéré rapidement pour recommencer aussitôt ses activités criminelles, attaquant à nouveau sa dernière victime (lire l'article de la Dernière Heure du 20 01 05 titré "A peine libéré, il commet le même délit")

Peut-on parler d'égalité des chances, de lutte contre la discrimination lorsque l'on parque dans des conditions innommables des demandeurs d'asile "indésirables" qui doivent partager leur infortune avec des criminels fraîchement sortis de prison ou lorsque l'on relâche des criminels dans la nature sans pour autant s'assurer qu'ils ne commettront pas le même méfait quelques jours après leur libération. Si une partie du problème de la surpopulation des prisons se résume à relâcher le plus grand nombre de criminels avant l'heure et sortir les illégaux de prison sans s'assurer de leur rapatriement, alors votre definition du mot justice est à revoir, madame Onkelinx.