arch/ive/ief (2000 - 2005)

C'EST LA GRÈVE !
by Matt Lechien Friday, Oct. 15, 2004 at 1:22 AM
matt@surrealiste.org

Heureusement, il n'y a pas que des mougeons (cf : l'image plus bas) dans ce pays d'endormis. Il y a des limites à tout, même en matière de politique sociale et culturelle, et elles sont dépassées depuis longtemps. Non seulement Seillière et les Sarkosy nous ont volé notre outil de travail et notre liberté, mais en plus ils se foutent publiquement de notre gueule et il faudrait que l'on se la boucle. Ce ne sont pas leurs lois sécuritaires à la con, qu'ils se sont empressés de faire voter par leur mafia parlementaire, qui vont nous arrêter. S'il faut mettre le feu à l'empire pour faire reculer l'injustice dans laquelle nous sommes tous plongés continuellement, alors nous le ferons sans hésiter, car en dépit du fait que ces affameurs sans scrupule nous ont pris beaucoup de choses, notre probité et notre dignité sont non seulement intactes, mais renforcées à l'idée de faire ce qui s'impose aux yeux de la morale : virer ces pignoufs qui ne savent qu'exploiter les autres... jusqu'au moment où la corde cède. Nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une dictature ploutocratique sournoisement déguisée en république. La liberté ne se discute pas, elle se prend. Si beaucoup de citoyens ont choisi de courber l'échine, nous allons pour notre part bomber le torse et rentrer dans le lard. Nous ne sommes pas des machines à payer des factures, ni des robots à qui l'on fait croire que les yaourts font repousser les cheveux, beaucoup d'entre nous ont des familles à nourrir, les plus chanceux doivent le faire avec moins de 1000 euros par mois, cette situation qui ne cesse de s'empirer n'est plus tenable.

Heureusement, il n'y a pas que des mougeons (cf : l'image sur article idem IMP) dans ce pays d'endormis. Il y a des limites à tout, même en matière de politique sociale et culturelle, et elles sont dépassées depuis longtemps. Non seulement Seillière et les Sarkosy nous ont volé notre outil de travail et notre liberté, mais en plus ils se foutent publiquement de notre gueule et il faudrait que l'on se la boucle. Ce ne sont pas leurs lois sécuritaires à la con, qu'ils se sont empressés de faire voter par leur mafia parlementaire, qui vont nous arrêter. S'il faut mettre le feu à l'empire pour faire reculer l'injustice dans laquelle nous sommes tous plongés continuellement, alors nous le ferons sans hésiter, car en dépit du fait que ces affameurs sans scrupule nous ont pris beaucoup de choses, notre probité et notre dignité sont non seulement intactes, mais renforcées à l'idée de faire ce qui s'impose aux yeux de la morale : virer ces pignoufs qui ne savent qu'exploiter les autres... jusqu'au moment où la corde cède. Nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une dictature ploutocratique sournoisement déguisée en république. La liberté ne se discute pas, elle se prend. Si beaucoup de citoyens ont choisi de courber l'échine, nous allons pour notre part bomber le torse et rentrer dans le lard. Nous ne sommes pas des machines à payer des factures, ni des robots à qui l'on fait croire que les yaourts font repousser les cheveux, beaucoup d'entre nous ont des familles à nourrir, les plus chanceux doivent le faire avec moins de 1000 euros par mois, cette situation qui ne cesse de s'empirer n'est plus tenable.

Devant notre impossibilité à travailler dans des conditions décentes et normales, devant les manœuvres sournoises pour nous empêcher de continuer à œuvrer pour la liberté d'expression, non seulement nous ne nous mettons pas à plat ventre, mais nous allons contre-attaquer ! Pour l'instant, comme le mentionne notre site (http://www.surrealiste.org), nous sommes en grève, toutes nos activités d'édition sont suspendues. A titre personnel, je suis en grève aussi, je devais commencer un dossier très complet sur le bio-diesel pour contribuer à l'internet libre, ce travail est suspendu ainsi que toute autre contribution n'entrant pas dans le cadre du combat qui s'engage.

Il aurait été facile pour nous de nous battre pour nos petits intérêts, mais cette fois-ci, la coupe est pleine ! Notre capacité à encaisser a atteint depuis longtemps sa limite, c'est les ploutocrates que nous allons fustiger et sortir à grands coups de pompe dans le train s'il le faut.

Trois mots d'ordre sont au centre de notre revendication : Autogestion, Décroissance et des Mesures immédiates, concrètes, équitables et efficaces pour les médias libres et indépendants du pouvoir financier et politique afin que le débat tant attendu s'instaure enfin dans ce pays et qu'une vraie démocratie puisse voir le jour.

Non messieurs les politiques nous n'irons pas à la rue. Non, nous ne fermerons pas nos gueules devant la misère, le chômage, la censure, les brutalités policières, les délocalisations, l'exploitation du peuple, vos magouilles, la manipulation mentale, l'injustice, les cités ghettos, le délabrement de l'éducation nationale, la pollution, les lobbys financiers, la politique sécuritaire, les avantages de classe, cette saloperie de bourse qui décide du sort des travailleurs, l'enfance que vous manipulez… j'en passe et des meilleures. Il n'y aura pas d'arrangement possible, pas de compromis, nous ne sommes pas du même bois que ces syndicats vendus qui ont bradé nos retraites, qui participent au démantèlement des services publics, qui sont à plat ventre devant le patronat, qui sont incapables d'endiguer le recul social… Nous ne sommes rien, nous ne faisons partie de rien, nous sommes le peuple en colère, nous sommes ceux qui vont mettre un terme à l'intolérable, ceux qui vont faire en sorte que les prochains qui soient à vos places soient de vrais serviteurs du peuple qui feront honneur à la devise de ce pays en l'appliquant. Nous avons l'énergie et la détermination d'assoiffés de justice qui n'ont rien à perdre, vous allez l'apprendre à vos dépends, ça prendra le temps qu'il faut mais vous êtes déjà échec et mat, les dinosaures de votre espèce ont fait leur temps, place à la vraie démocratie.

Premières infos

Pour commencer, une semaine d'action aura lieu la semaine prochaine à Paris, avec en point d'orgue une rencontre contestataire devant l'assemblée nationale Samedi 23 octobre. Si nous sommes assez nombreux, je peux vous dire que nous n'enfilerons pas des perles… N'hésitez pas à amener du son, il est grand temps que nos arts rebelles reprennent la rue.

Au fur et à mesure des évènements, nous informerons les militants de nos actions et donnerons des précisions sur ce qui nous a motivé à monter aux créneaux par le biais du réseau indymedia et bellaciao. Nous ne voulons pas de cette presse qui nous vomis dessus depuis des années ce que ses maîtres du pouvoir et de l'argent lui donne à ingurgiter. Nous boycottons ces manipulateurs ainsi que le circuit marchand. Cette offensive va se tenir et se gagner dans l'autogestion la plus joyeuse, elle est ouverte à tous ceux qui veulent y participer, qu'ils soient des collectifs ou de simples citoyens, ça n'a aucune importance. Pour ce faire, il suffit de se faire connaître soit par le biais des commentaires, soit par mail. Les noms des collectifs participants seront indiqués au même titre que le notre. Pas motivé, s'abstenir. Quant à ceux qui veulent enfin en finir avec cette parodie de démocratie, leurs idées et actions sont les bienvenues.

ÅñÄR©HY Vaincra !