arch/ive/ief (2000 - 2005)

Qu’on libère les travailleuses humanitaires italiennes, et l’Irak aussi !
by Bert De Belder Tuesday, Sep. 14, 2004 at 7:41 AM
bert.debelder@intal.be

L’asbl Médecine pour le Tiers Monde (M3M) lance un appel en faveur de la libération des deux travailleuses humanitaires italiennes Simona Pari et Simona Torretta et de leurs collègues irakiens. M3M témoigne son soutien et sa sympathie aux travailleurs des ONG pris en otages en Irak, et aux 24 millions d’Irakiens qui, eux-mêmes, sont les otages d’une occupation absolument illégitime et illégale.

L’asbl Médecine pour le Tiers Monde (M3M) lance un appel en faveur de la libération des deux travailleuses humanitaires italiennes Simona Pari et Simona Torretta et de leurs collègues irakiens. Ces enlèvements sont une des conséquences de la guerre illégale et de l’occupation menées par les troupes américaines, italiennes et autres. De ce fait, le pays est en plein chaos et s’enfonce de plus en plus dans la misère.

Simona Pari et Simona Torretta, de même que les Irakiens Ra'ad Ali Abdul Azziz et Mahnoaz Bassam, sont des collaborateurs d’Un Ponte per Baghdad. Cette organisation humanitaire et de solidarité travaille en Irak depuis 1992, où elle s’est toujours engagée contre l’embargo. Un Ponte per Baghdad a été l’une des rares organisations qui, en compagnie de M3M, a eu le courage de continuer à travailler en Irak alors que la guerre y sévissait. Au cours de cette même guerre, nous les avons d’ailleurs rencontrés à diverses reprises.

Un Ponte per Baghdad est une ONG italienne, alors que l’Italie a des troupes d’occupation en Irak. Mais Un Ponte per Baghdad s’est toujours clairement exprimé contre la guerre et l’occupation et a joué un rôle actif dans bon nombre d’initiatives contre la guerre, tant en Irak qu’en Italie.

Depuis 2001, durant diverses missions, M3M a appris à connaître et à respecter le personnel et les projets d’Un Ponte per Baghdad. En avril 2002, un groupe d’« inspecteurs pour la paix » de la mission internationale « SOS Irak » a rendu visite à leur projet Sinbad, à Bassora, un centre pour l’amélioration de la nutrition et pour la lutte contre la diarrhée. Très peu de temps avant le début de la guerre, en mars 2003, les docteurs Colette Moulaert et GeertVan Moorter, agissant au nom de M3M, ont remis à Un Ponte per Baghdad une certaine somme d’argent destinée à soutenir le projet Sinbad.

A plusieurs reprises, le Dr Geert Van Moorter a rencontré Simona Torretta à Bagdad. Paola Gasparoli, une autre responsable d’Un Ponte per Baghdad qui a aidé M3M à organiser une conférence de presse à Bagdad, le 17 mars 2004, en vue du lancement de la campagne internationale Health NOW http://www.health-now.org.

M3M témoigne son soutien et sa sympathie aux travailleurs des ONG pris en otages en Irak, et aux 24 millions d’Irakiens qui, eux-mêmes, sont les otages d’une occupation absolument illégitime et illégale. M3M lance un appel afin qu’on libère ces travailleurs humanitaires et qu’un terme soit mis à l’occupation de l’Irak. Le retrait des troupes italiennes entre dans ce cadre, lui aussi.

Au nom de Médecine pour le Tiers Monde,


Dr Geert Van Moorter, 0486/79.37.98
Dr Colette Moualert, 0479/30.51.06

Guardian: Kidnap of Italians is Undercover Foreign Operation
by Guardian Friday, Sep. 17, 2004 at 2:26 PM

CAIRO, September 16 (IslamOnline.net) – A leading British daily Thursday, September 16, cast heavy doubts on the identity of kidnappers that snatched two Italian aid workers in Baghdad days ago, citing clear differences in the style of carrying out the operation.

The Guardian said the kidnapping of Simona Torretta and Simona Pari has the mark of an undercover foreign operation in a bid to discredit the unabated Iraqi resistance against US occupation forces

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Otages : la Coalition en accusation
by Réseau Voltaire Saturday, Sep. 18, 2004 at 3:58 PM

Naomi Klein et Jeremy Scahill affirment que les deux pacifistes italiennes enlevées en Irak ne sont pas détenues par la résistance, mais par la Coalition. Ils reprennent là un point de vue de plus en plus largement partagé en Italie, mais non repris dans les autres pays occidentaux. De son côté, Daniel Pipes déplore que les Français ne se soient pas, comme les Népalais, vengés en saccageant des mosquées.