arch/ive/ief (2000 - 2005)

Minister Vande Lanotte was één van de talrijke sprekers in een reportage van Jonathan Crickx (die u zelf on-line kunt beluisteren: zie de link). De minister is volgens zijn woordvoerster eind augustus geïnterviewd, vòòr er over DHL een hele resem verklaringen van politici loskwamen.

De vice-premier, die ook verantwoordelijk is voor de Openbare Bedrijven, toonde zich in januari van dit jaar (tijdens en nà de super-ministerraad van Gembloers) één van de pleitbezorgers van een uitbreiding van DHL.
Nu geeft hij te kennen dat het dossier bijzonder complex is maar ook dat de standpunten zeer gepolarizeerd zijn. Het vinden van een politieke beslissing, zo laat de vice-premier verstaan, is dus ook bijzonder moeilijk.

Nog volgens de woordvoerster van minister Vande Lanotte is het wel degelijk de bedoeling dat premier Verhoftstadt het op 21 september in zijn beleidsverklaring ook over DHL zal hebben.
Of daarmee de onzekerheid voor het personeel van DHL van de baan geruimd zal zijn, is twijfelachtig. Deutsche Post, het moederbedrijf van DHL, zal immers pas in oktober of november beslissen of het zijn sorteercentrum in Zaventem al of niet zal uitbreiden.

Ziehier de quotes van minister Vande Lanotte in Transversales-RTBf (met achteraan enkele voetnoten):

Vande Lanotte: “S'il n'y a pas d'accord dans le gouvernement fédéral avec les autres entités... Ces 25 (noot¹), elle ne peut pas augmenter sans accord, ça c'est vrai. Ceci dit, il faut aussi savoir que la députation, c'est la première phase. Deuxième phase est la région flamande et le ministre de l'Environnement de la Flandre qui va décider (noot ²). Et c'est pour ça que nous sommes surtout demandeur. Et je pense qu'il est essentiel qu'il y a un accord entre les différentes entités, Bruxelles, la Flandre et le fédéral, pour dire: à quoi se tenir. Parce que ce qui est le plus difficile à gérer, c'est l'incertitude.”

Question: Est-ce que vous en tant que ministre socialiste, vous pensez qu'on peut se dire en Belgique, vu la situation économique actuelle, que l'on peut dire "non" à 3500 emplois? (noot ³)

Vande Lanotte: “On ne peut pas dire "non" à un emploi, c'est clair. Mais la question c'est si on peut dire "oui"? Et donc la difficulté c'est que quel est le niveau de nuisance qu'on peut accepter. Je répète, je suis convaincu personellement que le niveau de nuisance qu'on peut accepter pourvu que la répartition est ressenti comme équitable et que le dossier entre dans une phase plus tranquille et moins agité qu'aujourd'hui, qu'on peut faire beaucoup de choses. Mais ce n'est pas le cas.
C'est pour ça que je dis que je ne suis pas tellement optimiste. Parce que le dossier ne se trouve pas dans une situation un peu calme. Il ne se trouve pas dans une discussion objective. Il ne se trouve pas dans une situation où la répartition des charges semble être acceptable pour tout le monde. Donc, c'est là que les problèmes se posent le plus. Je pense qu'on peut faire des choses avec DHL, mais à condition que tous ces éléments sont garantis. Et pour le moment ce n'est pas le cas, et ça va prendre beaucoup de sang-froid pour pouvoir arriver à un accord, parce que c'est justement dépasser ce clivage un peu irrationel parfois qu'on doit être capable. Et qu'on est capable de le faire? on le verra!”