arch/ive/ief (2000 - 2005)

Outre la Turquie, les sympathisants du Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKC) ont paradé en Autriche, en Suède, en Grèce, en Crète, dans plusieurs villes allemandes (Stuttgart, Ulm, Nüremberg et Dortmund), en Belgique, en France (Marseille et Paris), en Suisse, aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, en Australie...

A Sidney en Australie, le 1e mai a été célébré dans Hyde Parc. Des sympathisants du DHKC y ont déployé un calicot sur lequel était indiqué en anglais « Stop à l’isolement et à la censure des prisonnniers politiques ». Des tracts ont été distribués parmi les manifestants informant sur la situation dans les prisons.

A la fin du cortège, un représentant du Front a pris la parole devant la foule et a expliqué que les prisonniers révolutionnaires avaient déjà gagné la bataille étant donné que les autorités n’étaient toujours pas parvenues à les soumettre. C’est pouquoi, « l’oligarchie complètement débordée par la détermination des prisonniers a lamentablement bâti un mur de la censure pour briser l’effet de la résistance. Il a aussi appelé les manifestants à faire de leur possible pour développer la solidarité avec les prisonniers révolutionnaires.

SUEDE - Götheborg
Les sympathisants du DHKC ont defile dans le cortège appelé “Front rouge” (röd front) qui a été organize par deux partis communists suédois KP (ML) et KP(ML)r.

ALLEMAGNE
En Allemagne, les révolutionnaires se sont joints sous la bannière du HÖC, le Front des Droits et des Libertés dans les villes de Stutgart, Ulm, Dortmund et Nuremberg. En outre, plusieurs organisations turques et kurdes ont défile aux côtés de HÖC.
A Nuremberg, sur invitation de groupes de la gauche allemande, le groupe de musiciens révolutionnaires turc a donné un concert. Danses populaires et hymnes révolutionnaires se sont succédés dans une ambiance chaleureuse et enthousiasmante.

A Dortmund, des enfants ont porté un calicot sur lequel était représenté Mehmek Akif Dalci, un jeune camarade qui avait été tué le 1er mai 1989 par la police à Istanbul, dans un contexte d’état d’urgence. Des femmes ont défilé avec un foulard blanc ceint d’un ruban rouge qui symbolise les mères de l’association des familles des prisonniers TAYAD. Le slogan « Vive le 1er mai » a été scandé en turc, en kurde et en allemand.

GRECE
Le meeting du 1er mai organisé à Athènes a démarré à partir de trois points de rassemblement différents et s’est achevé devant l’ambassade des Etats-Unis. Au meeting organisé par le syndicat PAME (Front ouvrier radical), le groupe d’enfant Sevcan (du nom de cette petite fille de 7 ans écrasée par un panzer dans la cour de son école du quartier d’Armutlu à Istanbul convertie en commissariat de police). Durant cette manifestation, 6000 tracts ont été distribués en tout.
A Thessalonique, tout au long du cortège, les sympathisants du DHKC ont distribué des tracts et scandé des slogans en hommage aux prisonniers révolutionnaires.
A Heraklion en Crète, les sympathisants du DHKC ont manifesté avec le calicot : « le jeûne de la mort se poursuit depuis 4 ans avec 110 martyrs ».