arch/ive/ief (2000 - 2005)

"Ne vous plaignez pas que le progrès détruise des emplois, il est fait pour ça" Alfred Sauvy, Informatisation et Emploi, 1981.

Le tract distribué par notre ami John à la manif parisienne du premier mai.

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{{Recalculons l'économie libérale, au lieu des droits des pauvres }}

Après la rue, les urnes, la justice française désavoue la gestion renégate de l'Unedic, par le tandem Medef(patronat)/syndicat CFDT. Nous profitons de l'actualité pour présenter un outil novateur pour sauver les régimes par répartition :

{{La cotisation rose, taxer les robots pour remettre l'humain au cœur de notre société}}

Les systèmes sociaux par répartition sont en danger : Le Conseil National de la Résistance avait pensé des systèmes sociaux solidaires et
ambitieux. Aujourd'hui, notre héritage est attaqué par le Medef, qui devance l'A.G.C.S. et rêve de brader nos régimes «déficitaires» aux assureurs privés. La CFDT croit le «sauver» en recalculant sans cesse les prestations.

{{Crispation idéologique sur le travail ?}} Alors que les robots produisent les richesses à notre place, les syndicats se laissent piéger : les cotisations - salariales et patronales (un peu) - financent seules les prestations. La CSG aura été la seule tentative de sortir de ce cercle infernal. Pourtant, taxer les robots nous a été soufflé par Karl Marx : « les capitalistes s'efforcent de continuellement réduire le coût du travail et de maîtriser les moyens de production en remplaçant des travailleurs par des équipements, à chaque fois que possible, tirant profit d'une plus forte productivité et d'une immense réserve de chômeurs, disponible à l'exploitation». Certains ont lu : nationaliser la production, une autre lecture pourrait être : taxer l'automatisation… Si notre modèle social va mal, l'économie se porte bien : la productivité, les profits ont augmenté comme jamais, mais la mécanisation a supprimé 20 % des emplois, sur trente ans ! La flexibilité à la sauce Medef, c'est plus de richesses avec de moins en moins d'emplois !

L'entreprise automatisée est ainsi «subventionnée» par celles des secteurs où la production est fortement salariée, qui fournissent l'essentiel de l'effort de cotisation, subissant un véritable parasitisme économique et social. Cette logique économique tire tout vers le bas : protection sociale, salaires, mais aussi qualité de nos aliments et au final, notre qualité de vie… C'est l'effet ciseaux, conséquence brandie par les libéraux pour nous faire accepter la casse des systèmes collectifs : moins d'actifs cotisants, plus d'inactifs. Pour nous, c'est clair : {{les robots et automates sont les parasites, pas les chômeurs qui n'en sont que la conséquence !}}

Pitoyable bilan ! Dégradation des comptes sociaux, millions d'exclus, de précarisés, d'allocataires rayés des listes... Les régimes par répartition (Retraite, Sécurité Sociale et Unedic) sont en quête permanente d'équilibre... Plus on parle de revalorisation du travail manuel, plus, dans les faits, s'opère une discrimination du travail humain, au profit des automates... Nous ne voulons pas casser les distributeurs automatiques... Seulement taxer robots et automates, à l'aide de la cotisation Rose. Rose pour "Robots, Ordinateurs et Systèmes Experts", en complément de la Taxe Tobin…

{{Faire cotiser les robots, pour travailler tous, moins et vivre mieux…}}

Pour remédier à ce parasitisme, il faut introduire la cotisation ROSE dans le prix de vente de tous les biens et services produits ou distribués par un automate. C'est une taxe sur la valeur ajoutée d'origine non humaine, basée sur un ratio, une équivalence Machine / Humain, évaluant les capacités de production respectives. Repensons notre développement avec une réelle répartition des emplois, des richesses, favorisons les emplois socialement utiles et écologiques... Osons une autre croissance ! Le temps est venu du passage aux 28 H (sans perte pour les bas salaires), en 4 x 7 H. En cinq ans, la cotisation ROSE peut contribuer à créer cinq millions d'emplois. Etrangement, notre approche intéresse encore peu nos responsables syndicaux et politiques «gestionnaires» qui abdiquent devant ce désastre économique et écologique. Tabou ? Oui, taxer les robots est une option audacieuse, mais facile à mettre en œuvre. Nous posons la question : la machine est-elle encore au service de l'homme ?

L'expérience a été tentée à Bruxelles, qu'en est-il aujourd'hui ?

Alors, une société plus conviviale, solidaire, enfin engagée dans un développement durable, ça vous tente ? La cotisation ROSE est un outil radical, précis et sûr. Saisissez-vous-en ! Nous en appelons donc à l'intelligence et l'imagination collective, cherchons… Cela, les machines ne le feront pas jamais à notre place !


[Christian Denis->sousmarinvert.chris@wanadoo.fr],

[John Mitchell->mouv4x8@club-internet.fr],

Sur le Web : [La cotisation ROSE->http://www.grainvert.com/article.php3?id_article=745]


[La concurrence déloyale des robots-> http://www.grainvert.com/article.php3?id_article=746]


[Le site du mouvement 4 * 8->http://perso.club-internet.fr/mouv4x8/indexFR3.htm]
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Tract à reproduire sans modération...
[Version pdf téléchargeable sur grainvert->http://www.grainvert.com/article.php3?id_article=783&recalcul=oui]

C'est triste que nous savions que "le progrès détruise des emplois" Stellen Stellen job Adalia stellen