arch/ive/ief (2000 - 2005)

L'enquête:

Depuis plus d’un an, la DST est sur les dents avec l’affaire « Bunel-Jah-Massoud ». Une affaire révélée par notre confrère Eric Peletier de l’Express le 8 mai 2003 dans l’article « La recrue qui dit non ». En voici le dénouement et notre propre enquête sur l’une des branches du réseau politico-barbouzard Meyssan-Jah-Vrayance. Le mercredi 7 janvier, Massoud Movaseghi, un iranien d’origine française a été condamné pour « provocation à la trahison », par le tribunal correctionnel de Versailles, à 4 ans de prison ferme dont 3 avec sursis. L’un de ses complices, Stéphane Jah alias Sébastien Janvier, ancien chauffeur chez Ford, a été lui condamné à deux ans de prison avec sursis pour ‘complicité’. La réaction dans le milieu du renseignement français s’est faite bruyante et certains n’ont pas tardé à réagir : « Autrement dit, mettez des marchés en main à des espions, vous ne risquez rien ! » s’exaspère dépité un ancien officier français en charge de la protection de la défense. Au boulevard Mortier, siège de l’espionnage français (la DSGE) -ou Stéphane Jah y est connu pour être un «mythomane de première»- la réaction ne s’est pas faite attendre « ça ne coûte que si peu pour trahir la France ? C’est de l’incitation, ce jugement est très défavorable pour les services de contre-espionnage, très favorable pour les services d’espionnage étrangers et leurs futurs complices » annonce un employé qui qualifie sa maison de « mollassonne ».

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