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Chavez dénonce des fraudes de l'opposition dans le référendum by Rhodine (transmis par JCC) Tuesday December 09, 2003 at 05:35 PM |
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Pressions exercées sur des employés privés et des patients d'hôpitaux publics, vol de bulletins, copies illégales de billets et autres violations font partie des manœuvres de l'opposition au Venezuela afin d'obtenir le nombre de signatures nécessaires pour organiser le référendum révocatoire contre le mandat de Hugo Chavez.
« Ils sont dans leur droit de ne pas partager mes idées, mais ils ne le sont pas lorsqu'ils commettent des délits », a déclaré Chavez à ses adversaires à qui il a fait savoir que des actions de ce type ne seraient jamais tolérées et que « toutes les signatures recueillies seront vérifiées une par une par le Conseil national électoral (CNE) ».
C'est ce qu'a dénoncé le président vénézuélien devant l'opinion publique, affirmant sa confiance en l'honnêteté du CNE et de ses travailleurs pour une éventuelle vérification de ce processus légal qui s'est déroulé dans la nation d'Amérique du Sud du 28 novembre au 1er décembre.
Cette vérification sera à la charge du Commando Ayacucho, organisation populaire bolivarienne qui a présenté des preuves concernant les manœuvres frauduleuses de la Coordinatrice démocratique.
Cette dernière devra recueillir 2 500 000 signatures (sur 12 millions d'électeurs) pour que Chavez quitte le Palais de Miraflores, ce qui semble peu probable selon plusieurs sources du gouvernement mentionnées par la presse étrangère. William Lara, député chaviste, a signalé à ANSA qu'« à moins de commettre des fraudes, les opposants ne parviendront pas à recueillir les signatures requises par la loi ».
Luis Tascon, également député chaviste, a déclaré à Reuters que l'opposition est « désespérée et tente de commettre une fraude, ce qui ne signifie pas qu'ils ne recueillent pas de signatures, mais qu'un grand pourcentage risque d'être refusé en raison de beaucoup d'éléments inconsistants », et il a affirmé qu'ils avaient détecté 70 000 personnes ayant signé plus d'une fois.
« À Caracas, personne ne signe pour appeler à un référendum révocatoire, plébiscite qui devrait avoir lieu en février prochain si l'opposition réussit à réunir ces signatures », a déclaré Chavez, qui a insisté sur l'idée d'une grande fraude.
Il a également critiqué, dans des déclarations faites à la VTV, la chaîne d'informations de l'État, le développement des moyens privés de communication pour leurs attitudes « douteuses » concernant la couverture de ce qui est appelé la « resignature » de l'opposition.
Source :
http://www.lescommunistes.org/article.php3?id_article=350