arch/ive/ief (2000 - 2005)

Date: Le 22 novembre 2003
Communiqué: 317

TENTATIVES DE BLANCHIR UNE POLICE CRIMINELLE
- Encore une histoire de bombes vivantes -

Le 22 octobre, une nouvelle de dernière minute tombe sur les écrans télévisés: A Ankara, une “bombe vivante” appartenant au DHKP-C a été arrêtée!.. La personne incriminée: Gökçe Tan.

Cette information relève du pur mensonge.

Chaque fois que la police est au pied du mur, elle recourt à ce genre de mensonges.

En effet, tant la police que l’AKP se trouvent aujourd’hui dans une mauvaise posture car ils ont une lourde responsabilité concernant les explosions qui ont frappé Istanbul.

Ils savent aussi que ni leur démagogie anti-terroriste, ni leurs accusations à l’encontre de la presse ne peut les dédouaner.

La police est responsable et en tête, son chef, Abdülkadir Aksu pour n’avoir jamais poursuivi “les égraineurs de chapelet” (les fanatiques religieux, ndt).

Et même pire, le Hizbullah (à ne pas confondre avec le Hezbollah libanais, ndt) a été construit de toutes pièces pour être utilisé contre la lutte révolutionnaire et contre la lutte nationale kurde. Cette réalité n’a rien de nouveau ni de secret.

Qui est Abdülkadir Aksu ? Comment se fait-il qu’Aksu redevient ministre dans chaque gouvernement?
La réponse à cette question se lit dans les crimes commis par l’AKP et la police.

Au début des années 1990, Abdülkadir Aksu a été l’architecte de la prolifération “islamiste” au sein de la police. A l’époque, il a lui-même organisé la protection de l’organisation Hizbullah qui a été formée par l’armée et la police.

L’AKP et la police sont donc coupables. Car ceux qui ont versé le sang à Istanbul sont des forces qu’ils ont eux-mêmes nourris.

La police de ce pays et les structures de cet Etat ont été organisées en vue de contrer la lutte révolutionnaire du peuple.

Aksu et ses compères comme le ministre Cemil Çiçek font mine de vouloir s’en prendre aux islamistes mais en réalité ils demandent l’extradition des révolutionnaires se trouvant en Europe et ils parlent de lutte contre le terrorisme en donnant l’exemple des opérations menées à Bingöl contre les guérilleros kurdes.

Leur cervelle est farcie de haine à l’encontre des forces populaires.

Maintenant que les crimes de l’AKP et de la police sautent aux yeux de tous, ils inventent des mythes sur les “bombes vivantes”.

Il leur suffit de passer la commande et le tour est joué. Ces mensonges trahissent en réalité leur réelle difficulté à dissimuler leur responsabilité.

Les démentis relatifs aux “bombes vivantes” que nous avons écrits sont innombrables.

Par ailleurs, leurs mensonges sont si grossiers que même des prisonniers ou des personnes qui n’ont rien à voir avec notre organisation sont accusés d’être des "bombes vivantes".

Pas un seul des leurs suspects ne se sont avérés être des “bombes vivantes”. A chaque fois, les mensonges de la police et du pouvoir ont été vains.

Pour ceux qui veulent se rafraîchir la mémoire, nous les invitons à consulter nos communiqués n° 160 du 13 février 2001, n° 217 du 20 octobre 2001, n° 227 du 21 novembre 2001, n° 254 du 16 mai 2002 (ce communiqué récapitule tous les mensonges sur les bombes humaines proférés jusqu’alors), n° 255 du 23 mai 2002, n° 256 du 25 mai 2002 et n° 257 du 22 juin 2002 ... Les mensonges de la police sont tellement nombreuses que nous disposons aujourd’hui d’une anthologie. Attendez vous à ce qu’ils l’enrichissent très prochainement.

Car leurs crimes sont encore plus grands et plus visibles.

Le pouvoir est plus que jamais en porte-à-faux.

DEVRİMCİ HALK KURTULUŞ CEPHESİ
FRONT REVOLUTIONNAIRE DE LIBERATION DU PEUPLE