Manifeste pour le TIO by solcolombia Thursday November 06, 2003 at 01:53 PM |
solcolombiabrux@hotmail.com 0032 477 745211 Bruxelles |
Voici la posibilité nous solidariser contre l'impunité des crimes de lèse humanité en Colombie et d'encourager les communautés victimes, qui luttent pour un monde meilleur.
Les prochaines vendredi 28 et samedi 29 novembre se réalisera à Paris le Tribunal International d'Opinion - Sud de Bolívar (Colombie).
Le Sud de Bolívar est une vaste région colombienne montagneuse, riche en forest, agriculture, peche, petrole et or.
Dépuis plus de 40 années, des milliers d'hommes et des femmes venus d'autres régions colombiennes se sont siégés dans ce territoire, pour échaper de la persecution des militaires et des paramilitaires. Ils ont surveçu et ils réussi à apporter un autre développemment dans cette région.
Abandonées dépuis toujours par l'État, pendant les années 90s les communautés de la région ont été persecutées politiquement et judiciairement; aujourd'hui elles supportent une politique de persécution criminelle, sous totale impunité.
La raison? Leurs terres se sont dévénues interesantes pour le capital international.
Pour expulser les communautés ou les soumettre en s'appropiant des richesses gardés dans leur terre, quelques unes des entreprises étasuniennes et quelques uns des riches colombiens attachés à l'administration publique, ils ont financé et poussé aux militaires et ses bandes paramilitaires sur les paysans et miniers du Sud de Bolívar .
Comment faire connaître la réalité? Quoi faire? À qui demander appuie? Voilá les défis.
Le Tribunal international d'Opinion appelera la conscience universelle pour juger cette drame. Il va se réaliser les prochaines vendredi 28 et samedi 29 novembre en Paris.
Pour plus d'information, lissez les textes suivants et visitez le site web du T.I.O. ... et contactez nous. Tribunal International d'Opinion L'affaire du sud du département de Bolivar – Colombie « Nous ne sommes
pas des juges, nous sommes des témoins. Notre tâche est de
rendre possible que l'humanité soit témoin de ces horribles
crimes et la placer du côté de la justice ». La Campagne permanente nationale et
internationale «Contre l'impunité, la Colombie réclame justice» a été précédée
par le processus issu du Projet “Nunca
Mas” (Plus Jamais), qui voulait révéler
les causes et les mécanismes de l'impunité qui a accompagné l'exécution de
crimes de lèse humanité en Colombie. En septembre 1996, les paysans du Magdalena
Medio se sont trouvés contraints d'employer le droit à la contestation au moyen
de la mobilisation de centaines d'habitants du Sud de Bolivar et de Yondo
(Antioquia) pour dénoncer devant le président Ernesto Samper Pizano las graves
violations à leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et
culturels. Lors de cette négociation, qui a duré 23 jours, les paysans ont
exprimé leurs inquiétudes en raison de l'annonce par les paramilitaires de leur
prochaine incursion dans le Sud de Bolivar et ont exigé des différentes
instances de l'Etat qu'elles garantissent l'intégrité physique de la population.
Face à l'absence de réponse du gouvernement, l'omission des forces armées et
l'attitude criminelle persévérante des paramilitaires, les habitants du Sud de
Bolivar, d'Antioquia et de la Vallée du Cimitarra ont réalisé une nouvelle fois
un exode en juillet 1998, lequel a uni paysans et mineurs ; plus de dix mille
personnes se sont concentrées durant des mois dans les municipalités de San
Pablo, Barrancabermeja, Morales et Bogota. Finalement parvenus à un accord avec
le gouvernement, lors lequel a été signé par le président Pastrana lui-même le
04 octobre 1998, qui a débouché sur une série de décrets de lois pour en
garantir l'application. Parmi ces engagements, il avait été décidé
la mise en marche immédiate du « Plan de Développement Intégral et de Protection
Intégrale des Droits Humains dans le Magdalena Medio », lequel contient six
grands axes de résolution des problèmes de la région : 1.
Le Développement Régional, l'Economie rurale ; 2.
Le Capital Social (éducation, santé, environnement, etc.) 3.
Retour des communautés avec garantie pour leur sécurité. 4.
Suivi des problèmes liés à la mine. 5.
Investigation des graves cas de violation des droits humains et 6.
Le démantèlement des groupes paramilitaires. Cependant cet accord n'a pas été respecté,
alors que l'agression des paramilitaires atteint des niveaux inimaginables et
couvre une partie de la région. Edgar Quiroga, un des principaux
porte-parole des paysans et signataire des accords avec le Président Pastrana a
été enlevé et a demeure disparu, ainsi qu'un autre paysan nommé Gildardo
Fuentes, le 28 novembre 1999. Depuis la signature des dits accords, près de 500
paysans et mineurs ont été assassinés, disparus, torturés. Plusieurs villages
ont été brûlés et détruits par les groupes paramilitaires avec l'appui ou la
passivité de la force publique. Ces faits, en raison de leur caractéristique,
leur nature systématique, et vue la responsabilité directe d'agents de l'Etat
ou celle de groupes paramilitaires qui agissent à son instigation ou sous sa
protection, sont clairement classables comme crimes de Lèse-humanité, selon les
normes internationales. Les
innombrables dénonciations à propos de ces faits devant des instances
judiciaires dans le but de garantir la protection pour leurs vies ont n'ont pas
été entendues par l'Etat colombien. Les
investigations se trouvent dans l'impunité totale et les crimes à l'encontre de
la population se poursuivent. La mission fondamentale de ce Tribunal est
d'apporter à la lutte contre l'impunité et de promouvoir le respect universel
et effectif des droits des peuples, le droit international ainsi que les droits
humains, en établissement si ces droits sont violés, en examinant les causes
des dites violations et en dénonçant les auteurs matériels et intellectuels
face à l'opinion publique nationale et internationale. Les Tribunaux d'opinion naissent de la lutte
des peuples contre l'impunité qui recouvre les délits en matière de violation
des droits humains, pour demander la justice que, en tant que citoyen, les
pouvoirs publics leur bafouent ; ils naissent de leur profond besoin de
connaître la vérité, à l'aide de l'éclaircissement des faits, l'identification
et le châtiment des coupables et des réparations pour les victimes. C'est cette absence de justice qui fait que
les communautés et leurs organisations en appellent à la conscience éthique de
l'humanité, en impulsant un Tribunal International d'Opinion, afin qu'il juge
de éthiquement, moralement et politiquement l'Etat colombien, pour sa
responsabilité dans la commission de Crimes de Lèse-Humanité dans le Sud de
Bolivar en Colombie. Trouvant fermés les chemins internes pour
atteindre la justice en Colombie, les organisations et personnes qui
souscrivons le présent manifeste nous soutenons la Convocation à un Tribunal
International d'Opinion pour le Sud de Bolivar qui se tiendra et délibérera,
pour l'émission d'une sentence, les 28 et 29 novembre 2003 à Paris, France,
comme alternative à la recherche de la Vérité et de la Justice dans les Crimes
de Lèse humanité commis en Colombie. Tribunal International d'Opinion L'affaire du sud du département de Bolivar – Colombie Si ce n'est pas maintenant, quand ? Si ce n'est pas ici, où ? Si ce n'est pas nous, qui ? Eduardo Galeano, écrivent,
Uruguay. James Petras,
professeur américain de sociologie, USA. William Blum,
chercheur, USA. Saul Landau,
chercheur, USA. Alfonso Sastre,
dramaturge , Espagne. Francisco Calderon,
secrétaire général Sodepaz, Espagne. Yves Billon,
cinéaste, France. Assossiation
"AMERICA LATINA PUBLICACIONES", Paris – France Palenqué Rhône Alpes,
Colectif FRANCO COLOMBIANO, Lyon, France Association France
Amérique Latin, AFAL – Lyon – France Pourles organisations Internationales: Comitato de Solidaritá con i Popoli del Latinoamerica
"Carlos Fonseca" COMITÉ ITALIANO DE APOYO AL TSB: ·
Comitè de Solidaridad, Carlos Fonseca, Roma ·
Coordinamento Nazionale dei Comitati di Base, COBAS ·
Centro Sociale Occupato-Autogestito, Ex Snia, Roma ·
Centro Sociale Occupato-Autogestito, Ricomincio
dal Faro, Roma ·
Movimento Antagonista Toscano ·
Centro Sociale Occupato-Autogestito, Intifada, Empoli Colombia Solidarity Campaign, Londres, Englaterre Latin America Solidarity Centre (Irlanda) Oficina de Cooperación y Desarrollo del Gobierno Vasco. Oficina de Cooperación y Desarrollo del Ayuntamiento de Vitoria-Gasteiz
en Euskadi. Oficina de Cooperación y Desarrollo de la Diputación Foral de Álava-
Euskadi. LAB Sindicato (Langile Abertzale Batzordea - ESK Sindicato (Ezker Sindakala Konbergentzia - Convergencia Sindial de
Izquierdas) Sindicato de Trabajadores Vascos, ELA-STV Banitz Elkartea de Guipúzcoa. Banitz Elkartea Observatorio de Inmigratción Euskal Fondoa. Universidad del País Vasco, Campus de Álava. Fundación Madrid Paz y Solidaridad de Comisiones
Obreras. Via Campesina CEDSALA Derechos Para Todos y Todas de Madrid. Comité de Amigos de la UNESCO en Madrid – CAUM Ecologistas en Acción –España. Sindicato CGT de Madrid. Xarxaneta
Valencia. Colectivo de Colombianos Refugiados en España. Xente Dayures de Asturias. Comité Català de Solidaridat amb Colòmbia Comité de Solidaridad de la Costera (València) AMAT (Asociación Marianista de Ayuda al Tercer
Mundo) ·
IU Izquierda Unida de Aragón ·
Entrepueblos de Aragón ·
ASA (Acción Solidaria Aragonesa) ·
CHA (Chunta Aragonesista) ·
CSI (Comité de Solidaridad Internacionalista) ·
MDM-A (Médicos del Mundo Aragón) ·
NAPOTI MIRU ·
COR (Comité Óscar Romero de Aragón) ·
UAGA (Unión Agrícola y Ganadera de Aragón) Coordinadora de Organizaciones Agrarias y Ganaderas (COAG) Colectivo de Colombianos Refugiados en el País Vasco. Entrepueblos Komite Internazionalistak de Euskal Herria-País Vasco Sodepau Valencia REBEL-Aragón Ecologistas en Acción de la Rioja. Adhesiones de la Universidad del País Vasco: Ramón Zallo. Catedrático de la Universidad del
País Vasco . Petxo Idoyaga. Catedrático de la Universidad
del País Vasco y miembro de la Junta de
Gobierno. Carlos Castaños Garrido. Director de la
Escuela de Magisterio de Bilbao de la Universidad del País Vasco Ander González. Decano de la Facultad de
Bellas Artes de la Universidad del País Vasco Mikel de la Fuente. Profesor Universidad del
País Vasco Juan Hernández. Director de la Escuela
Universitaria de Relaciones Laborales de la Universidad del País
Vasco Kolumbien-Kampagne Pour les organisations
nationales: Corporacion Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo Sindicato Nacional de Trabajadores de la Industria de
Alimentos- Sinaltrainal- Asociacion Nacional de Usuarios Campesinos Anuc–UR Sintraminercol Colparticipar Corporacion Servicios Profesionales Comunitarios Sembrar Comunidades Eclesiales de Base - Cebs Humanidad Vigente Coordinador Nacional Agrario Corporacion Cleber Anthoc Nacional Unión Nacional de Empleados Bancarios - Uneb Comité de Solidaridad con los Presos Políticos Sintraelecol Nacional Juventudes Obreras Cristianas AsociacionIniciativa Juvenil de la Cut Pour les organisations
sociales de Arauca: Central Unitaria de Trabajadores Cut Asociación Estudiantil Regional - Asojer Asociación Departamental de Usuarios Campesinos – Aduc- Federación Departamental de Juntas Comunales -Fedejuntas
- Consejo Regional Indígena de Arauca – Cria- Asociación de Autoridades Tradicionales Asou´Wua Comité Regional de Derechos Humanos “Joel Sierra” Pour les organisations
sociales de Antioquia: Asociación de Campesinos de Antioquia -Aca Comisión de Justicia y Paz Comité de Solidaridad con los Presos Políticos Corporación Jurídica Libertad Sinaltrainal Sindesena Sutimac Medellin Taller de Intercambio Laboral Comisión de Solidaridad de la Cut Fuerza Magisterial (Dignidad Educativa) Pour les organisations
sociales de Magdalena medio Mesa Regional de Trabajo Permanente por la Paz en el
Magdalena Medio Federación de Agricultores y Minerosdel Sur de Bolívar –
Fedeagroamisbol Asociación de Productores de Frijol de Micoahumado Asociación de Productores de Café de Micoahumado Espacio de Trabajadores y Trabajadoras de Derechos
Humanos Organización Femenina Popular – OFP – Sindicato Nacional de Trabajadores de la Industria de
Alimentos -Sinaltrainal Colectivo por la Vida Sagrada Familia Comisión de Derechos Humanos de la Unión Sindical Obrera
– Uso Central Unitaria De Trabajadores – Cut –Barrancabermeja Asociación de Desplazados y Asentamientos en el Municipio
de Barrancabermeja -Asodesamuba Asociación de Pescadores de Cienaga del Opón Junta de Acción Comunal de Cienaga del Opón Pour les organisations
sociales de lacôte Atlantique: Sindicato Nacional de Trabajadores de la Industria de
Alimentos -Sinaltrainal Comisión de Derechos Humanos de la Unión Sindical Obrera
– Uso - Cartagena Comunidades Eclesiales de Base - Cebs - Bolívar Pour les organisations
sociales de Bogota: Sindicato Nacional de Trabajadores de la Industria de
Alimentos -Sinaltrainal Comisión de Derechos Humanos de la Unión Sindical Obrera
– Uso - Bogotá Unión Nacional de Empleados Bancarios - Uneb - Bogotá Comunidades Eclesiales de Base - Cebs - Bogotá Pourles organisations
sociales de Santander: Sindicato Nacional de Trabajadores de la Industria de
Alimentos -Sinaltrainal Central Unitaria De Trabajadores – Cut –SantanderParis, 28 et 29 novembre 2003
Bertrand
Russell
Paris, 28 et 29 novembre 2003
STEE-EILAS: Sindicato de la Enseñanza de Euskal Herria.
Izquierda Unida de Álava-Euskadi.
Colectivo de solidaridad por la Justicia y Dignidad de los Pueblos: Coliche.
CAZ.Colectivo de Apoyo Zapatista.-Aragón.
CGT (Confederación General de Trabajadores)-Aragón
FAS (Federación Aragonesa de Solidaridad)
Amistad, Desarrollo y Cooperación-Aragón
Arquitectos Sin Fronteras-Aragón
Asociación Huauquipura-Aragón
Asociación de Solidaridad;Yuca;-Aragón
Cáritas Aragón-La Rioja
Farmacéuticos Mundi-Aragón
Fundación Ecología y Desarrollo-Aragón
Fundación Proclade Centro-Aragón
Ingeniería Sin Fronteras-Aragón
Instituto Sindical de Cooperación al Desarrollo-Aragón
InterRed Aragón
Intermón-Aragón
Manos Unidas-Aragón
Médicos Mundi-Aragón
Movimiento por la Paz, el Desarme y la Libertad-Aragón
Payasos Sin Fronteras-Aragón
Paz y Solidaridad-Aragón
SETEM-Aragón
SOTERMUN-Aragón
Veterinarios Sin Fronteras-Aragón
Comunidades de Vida Cristiana (CVX)-Arrupe Elkartea-Euskalherria
MugarikGabe-SinFronteras-Euskalherria
Comunidad Cristiana Bidari-Euskalherria
Cordinadora de Ongs para el Desarrollo del Pais Valencià
Kainabera.Elorrio-Euskalherria
Itaka Komunitatea.Bilbo-Euskalherria
RECADE.Red Ciudadana por la abolición de la deuda externa de Euskalherria
Liberación-La Rioja
Malinche-La Rioja
Sindicato de trabajadores de la Enseñanza-La Rioja
Comunidad Cristiana La Salle Bilbo-Euskal Herria
EHNE (Sindicato Agrícola de Euskal Herria)
STEPV
Esquerra Valenciana
Psicólogo sin Fronteras
Comisión de Derechos Humanos de El Salvador (CDHES)
Comission Paysanne Europeé (CPE)-Europa
Liga Mexicana por la defensa de los derechos humanos LIMEDDH; FIDH
Centro Nicaraguense por la Defensa de los Derechos Humanos CENIDH
Asociación Pro Derechos Humanos Lima; Perú
Comisión de Derechos Humanos de Guatemala
Centro Internacional de los Derechos Humanos Brasilia; DF
Fundación Regional de Asesoría en Derechos Humanos Quito
Grupo de Trabajo Colombia Suiza
CONFEUNAS - Cordinadora Nacional Campesina -Ecuador
Casa de la Cultura de Sucumbios-Ecuador
Parlamento de los Pueblos de Quito -Ecuador
Federación de Estudiantes Universitarios del Ecuador-Ecuador
Coordinadora del Movimiento Social -Ecuador
Parlamento de los Pueblos de Pichincha -Ecuador
Movimiento Nacional de Mujeres de Sectores Populares -Ecuador
Acuerdo Internacional de Trabajadores (A.I.T) -Ecuador
Upocam-Ecuador
Frente Popular-Ecuador
Unión Nacional de Educadores-Ecuador
Asociación Libre de Abogados - España
Red de Apoyo al Pueblo Colombiano-Italia
Grupo de adhesiones
Grup Parlamentari Socialista-Progressista. Corts Valencianes.
IU (Grupo Municipal, IU La Rioja. Area de Paz y Solidaridad de la Rioja)
Grupo Municipal, Grupo Parlamentario;Partido Comunista de la Rioja.
Juventudes Comunistas de la Rioja; OSPAAL La Rioja;
Grup Parlamentari IU. Corts Valencianes.
Partido Riojano (Partido Riojano de la Rioja)
Proclade la Rioja;
ZUTIK (partido político)
HIKA (revista)
Ion Arregi (escritor)
Grup de Joves Vilanova (València).
La Casa del Temps (València).
Ass. de Veïns Vilanova del Grau (València).
Cosal Asturias.
Callcenteroffensive Berlin
Labournet
Chemiekreis Wuppertal
Solidaritätsnetzwerk (ISNRSI)
TIE
FELS-Berlin
Ulla Jelpke und Carsten Hübner (MdB-PDS)
Dachverband der Kritischen Aktionärinnen und Aktionäre
Yavuz Fersoglu (PDS-Hamburg)
Gruppe fidi.direct in verdi
Citi-Critic e.v. (Verein zur Förderung von Demokratie in Arbeitswelt und
Gesellschaft)
FDCL-Berlin (Forschungs- und Dokumentationszentrum Chile-Lateinamerika)
Arbeitskreis Internationalismus der IG Metall Berlin
Linkes Bündnis Dortmund
Wissenschaftlich-humanitäres Komitee (Regionalgruppe Ruhr)
Astrid Keller (Stadtrat Dortmund)
Lateinamerikanachrichten
Save the Planet (Hamburg)
Professor Wolfgang Fritz Haug
Infobüro Nicaragua
CUBA SI
Rote Hilfe e. V.
Kolumbien-Gruppe Berlin
ASW (Aktionsgemeinschaft Solidarische Welt)
Gruppe BASTA Münster
DJ-Crew LUCHA AMADA
Stiftung Menschenwürde und Arbeitswelt
FAU Berlin
Verlag Assoziation A
Jusos Steglitz-Zehlendorf
Heinz Stehr (Vorsitzender der DKP)
Allerweltshaus Hagen
Antifa AG an der Universität Bielefeld
tribunal.free.fr/Francais/index.htm
Concepts du Tribunal d'Opinión by solcolombia Thursday November 06, 2003 at 01:53 PM |
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Histoire et principes des Tribunaux d'Opinión. Tribunal International d’Opinion - Affaire Sud de Bolivar (Colombie). Pour le jugement
des crimes de lèse humanité exécutés au Sur de Bolívar –Colombie entre 1995
et 2001: L'idée des Tribunaux Internationaux
d'Opinion (TIO’s) sort des peuples et des victimes qui cherchent à
s'opposer à l'impunité, néanmoins quand elle s'installe dans la société mine
la vie politique, détruit le tissu social, réduit à néant la cohabitation démocratique, instaure la terreur, génère
le désespoir dans les peuples et dans les individus, elle consacre la loi du
silence comme norme suprême de survie et assure la reproduction de
l'injustice à tous les niveaux ainsi que le maintien du statu quo. Dans les tribunaux
de Tokyo et Nuremberg, les puissances victorieuses ont jugé les crimes contre
l'humanité commis par les régimes nazi et fasciste et par le Japon impérial,
lors de la deuxième guerre mondiale.
Ce mécanisme juridique resta lettre morte pendant toutes les décennies
suivantes pour les crimes multiples de lèse-humanité qui furent commis par
les différents appareils des divers états. Mais, au-delà des décisions géostratégiques des grandes
puissances, au-delà des intérêts politiques et économiques, au-delà du manque
de volonté politique de la société internationale pour affronter la
criminalité des états, il s’est développé petit à petit une conscience
universelle alimentée par la revendication commune de lutter contre
l'impunité, basée sur les préceptes de vérité, de justice et de réparation
pour tous les peuples victimes des violations de leurs droits fondamentaux. À Stockholm, du 2
au 10 mai 1967 et à Roskilde (Danemark), du 20 novembre au 1er décembre de la
même année, a siégé le Tribunal Russel qui a jugé les Etats-Unis et leur
alliés pour les agressions
et crimes de guerre commis contre le
peuple vietnamien. Le 6 novembre 1973
a été convoqué à Bruxelles un deuxième Tribunal Russell pour juger les graves
crimes des dictatures militaires en Amérique Latine, sous un document de
constitution précisant: « Le
seul fondement rationnel et réel de l’ordre international est la volonté de
paix des hommes et des femmes convaincus de leur solidarité. Jusqu’à maintenant les gouvernements ont
affirmé être les seuls qualifiés par
la société internationale; une telle prétention est autant moins justifiée
quant leurs actions sont orientés à freiner qu’à développer le droit et la
solidarité internationales ». À la clôture du tribunal Russel 2
en janvier 1976, on a crée la Ligue Internationale pour les droits et la
libération des peuples, qui a convoqué un
symposium, à Alger, terminé le 4 juillet 1976 avec la déclaration universelle
des droits des peuples. Dans son
préambule est mis en évidence le fait que « les violations des droits de
l'homme se font avec l'appui de pouvoirs politiques et économiques très
divers qui finissent par s'allier aux politiciens locaux corrompus et aux
régimes militaires générateurs des structures de répression politique ainsi
la torture et l’extermination physique des opposants ». Le 4 novembre
1989, Bogotá a vu le procès de l'impunité pour les crimes de lèse-humanité en
Amérique Latine; Pendant 18 mois, 11 audiences portant sur 11 pays de la
région se sont tenues ; Dans leur conclusions on remarque que « les
structures répressives des dictatures ont été conservées sous couverts
juridiques et l’impunité a été garantie au moyen de « indultos »,
amnisties, lois d’absolution, mécanismes institutionnels ou extra
institutionnels complices, extensions du « Fuero » Militaire, du
secret et de la clandestinité, comme des exigences de la sécurité
nationale ». Sans faire
référence à la Colombie, les mémoires de ce procès annonçaient sa tragédie: «Parmi les argumentations juridiques des
régimes militaristes on trouve l’exigence de réprimer les groupes
d’insurgence et les narcotrafiquants.
Mais cela devient fréquemment un prétexte pour attaquer le corps
social des peuples, leurs organisations syndicales, paysannes, indiennes,
d’étudiants, de femmes, de droits de l’homme… ». Cependant, les gouvernements
colombiens continuent ne donnent pas attention aux recommandations de ce
tribunal et non plus à celles des Nations Unies en matière des droits humains. La Colombie souffre d’une guerre sale,
menée contre le mouvement social et démocratique, en sacrifiant au moins
40.000 de ses meilleurs hommes et femmes au cours des 40 dernières années,
qui ont lutté pour la liberté d'expression, de pensé, pour une libre participation politique,
pour leur identité, pour l'autonomie des indigènes et des noirs, pour les
droits des femmes, pour la terre, le logement, les services publics,
l'éducation, la santé, les droits au travail, les droits syndicaux, dans une
société à inégalités sociales dramatiques. Les tribunaux internationaux
d'opinion ne sont pas un but en soi; ils sont un moyen qui s'ajoute à la
justice nationale et au droit international, qui, par sa compétence
universelle peut poursuivre les crimes commis par d'autres états, afin
d'éradiquer les violations des droits de l'homme. Les tribunaux internationaux d'opinion sont un mécanisme
social de protection des droits de l'homme, une manière de faire justice en
appelant à la conscience de l'humanité et en ajoutant la solidarité
internationale au courage et à la force éthique des victimes. Ils constituent une conscience qui fait
dynamiser et changer une justice institutionnelle inefficace, en montrant ses
défauts, fonction vitale pour établir la vérité des faits et la
responsabilité des meurtriers, garantir leur punition, comptabiliser les
victimes et éviter que ces délits soient répétés. En 1999, le village de
Barrancabermeja (Colombie), a mis en place, grâce à la solidarité
internationale, un tribunal international d'opinion qui a jugé l'état
responsable pour la disparition de 25 personnes et l'exécution de 7 autres,
faits qui sont survenus le 16 mai 1998 et dans l’impunité; Ce tribunal a
déclaré l'état colombien responsable.
A la fin de l'année 2000, le peuple araucan, épaulé par des
organisations étasuniennes défendant les droits de l'homme, et mis en place
un tribunal international d'opinion pour le bombardement du village de Santo
Domingo (Arauca) en cours duquel des avions de la force aérienne Colombienne
massacrent plusieurs villageois, et parmi eux, plus de 10 enfants; Ce
Tribunal qui s'est tenu dans la ville de Chicago, a également jugé l'état
colombien responsable de ces faits et a permis au congrès étasunien de revoir
la coopération militaire avec la Colombie. Donc, si bien on considère comme « crimes de lèse-humanité »
les crimes décidés ou tolérés par les états, crimes qui, avec plan criminel,
exécutés par une organisation criminelle, en agressant une personne ou un
groupe de personnes, touchent non seulement la vie, la liberté ou l'intégrité
physique et matérielle des victimes, souillent ainsi de manière grave, la
conscience universelle puisque génèrent des effets destructeurs sur le tissu
social, culturel ou idéologique, le Sud de Bolivar devient un cas type. Le Magdalena Medio est l'un des
zones les plus riches en ressources naturelles de tout le pays; L'agriculture, la pêche, l'élevage, des ressources
hydrologiques abondantes, des ressources énergétiques, le bois font d’elle
l’une des régions plus productives de la Colombie. Cette région qui a été le centre de
l'industrie pétrolière, se distingue aussi par la possession d'une des mines
d'or parmi les plus grandes d'Amérique Latine, au Sud de Bolivar. Des
grandes marches paysannes, des arrêts de travail, des grèves, des conseils
municipaux ouverts, des concentrations et des forums ont eu lieu dans cette
zone et ils sont devenus l'unique possibilité pour les communautés d'être
écoutées et de garantir les revendications sociales les plus minimes. La Doctrine de Sécurité Nationale,
développée dans tout la Colombie, a été appliquée de manière intensive au
Magdalena Medio, depuis les années 80, avec le but de désarticuler le tissu
social dans cette importante zone géographique ; Un tissu que préserve la culture, l'identité et les
richesses naturelles abondantes de la région. Ainsi, l'élimination sélective des opposants politiques et des
dirigeants des secteurs sociaux de la région qui ont osé élevé la voix pour
protester contre les politiques de l'état, est quotidienne, mais récemment
on a connu beaucoup de crimes atroces et aux massacres dans le Sud de
Bolivar. Aujourd’hui on comptabilise plus de 700 assassinats, 40 petits villages
brûlés et des fumigations systématiques pour casser l’économie paysanne, qui
ont produit beaucoup de déplacés. La plupart des violations des droits
humains ont été commises par la force publique (armée, police nationale ou
organismes de sécurité de l'État) ou par des groupes paramilitaires qui
agissent avec la complaisance et la collaboration de diverses structures de
l’Etat et des corporations économiques, situation à laquelle on doit ajouter
une impunité totale. Avec le propos
de juger quelques-uns de ces crimes, en cherchant à mettre en évidence la
vérité et à faire pression sur la justice colombienne, comme un minimum de
réparation aux victimes et leurs organisations, on convoque un Tribunal International d’Opinion pour le Sud de Bolívar - Colombie. Dans chaque pays où on anime ce TIO se déroulent des activités de promotion pendant
le mois d’octobre, mais le Tribunal se déroulera
formellement le 28 et 29 novembre 2003 à Paris, comme une Audience
Publique dans laquelle les parties vont se rencontrer (le Procureur, la
Défense et les Juges), l’accusation va être formulée publiquement par la part
du Procureur et on écoutera les témoins et les argumentations des parties, en
finissant avec l’émission d’une Sentence, toute fois que quelques jours avant
les juges auront pu examiner les dossiers et pratiquer quelques preuves. Ce TIO garde aussi
comme des prétentions d'aider les communautés du sud de Bolivar, en faisant
connaître leur situation dramatique et en cherchant les moyens de rompre le
blocus auquel elles sont soumises par les paramilitaires et par l'armée; Tout
comme les autres tribunaux internationaux de Colombie, on tente d’attaquer
l'impunité prouvée de longue date du système juridique colombien; Une autre
est de dénoncer qu’en plus du non-accomplissement des accords souscrits par
l'état avec les porte-parole des paysans du sud de Bolivar regroupés à la
table régionale de Magdalena Medio par les 2 derniers gouvernements, après la
signature de ces mêmes accords et le retour des paysans, plus de crimes se
sont commis dans la région contre les dirigeants, ainsi qu’une politique de
terreur menée contre les communautés. Quand les mécanismes légaux eux-mêmes empêchent que la justice se fasse,
la société met en place d'autres mécanismes pour faire en sorte que ces
crimes ne restent pas dans l'oubli ni l'impunité. Les peuples recourent à ce qui a traditionnellement fait
leur force: la solidarité, en faisant appel à la conscience de l'humanité
pour arriver à défendre leur dignité et leurs idéaux, et ils dénoncent les
horreurs subîtes qui, de par leur nature, blessent l'humanité dans son
ensemble. Viens ! On va parcourir ensemble et construire
POUR TOI ET POUR MOI. Téls 0032 (0) 477 745 211 E-mail : solcolombia@belgacom.net BRUXELLES
Paris
28 et 29 novembre 2003