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Tribunal International d'Opinion - Sud de Bolívar (Colombie)
by SOLCOLOMBIA Wednesday November 05, 2003 at 12:06 PM
solcolombiabrux@hotmail.com 0032 477 745211 Bruxelles

Les prochaines vendredi 28 et samedi 29 novembre se réalisera à Paris le Tribunal International d'Opinion - Sud de Bolívar (Colombie), initiative née des communautés de cette grande et riche région, avec le but d'appeler à la conscience universelle pour juger son drame.

Le Sud de Bolívar est une vaste région colombienne montagneuse, riche en forest, agriculture, peche, petrole et or. Dépuis plus de 40 années, des milliers d'hommes et des femmes venus d'autres régions colombiennes se sont siégés dans ce territoire, pour échaper de la persecution des militaires et des paramilitaires. Ils ont surveçu et ils réussi à apporter une autre développemment dans cette région. Mais le drame se répète. Abandonées dépuis toujours par l'État, pendant les années 90s les communautés de la région ont été persecutées politiquement et judiciairement; aujourd'hui elles supportent une dure et soutenue politique de persécution criminelle, sous totale impunité. Tout ça parce que leurs terres se sont dévénues interesantes pour le capital international. Pour expulser les communautés ou les soumettre en s'appropiant des richesses gardés dans cette terre, quelques unes des entreprises transnationales étasuniennes et quelques uns des riches colombiens attachés à l'administration publique, ils ont financé et poussé sur les paysans et miniers du Sud de Bolívar aux militaires et ses bandes paramilitaires. Comment faire connaître la réalité? Quoi faire? À qui demander appuie? Voilá le défi du Tribunal international d'Opinion sur cette affaire, à se réaliser les prochaines vendredi 28 et samedi 29 novembre en Paris. Pour plus d'information, lissez les textes attachés et visitez le site web du T.I.O.

Tribunal International d'Opinion

L'affaire du sud du département de Bolivar – Colombie

 

Paris, 28 et 29 novembre 2003

 

 

« Nous ne sommes pas des juges, nous sommes des témoins.

Notre tâche est de rendre possible que l'humanité soit témoin

de ces horribles crimes et la placer du côté de la justice ».

Bertrand Russell

La Campagne permanente nationale et internationale «Contre l'impunité, la Colombie clame justice» a été précédée par le processus issu du Projet “Nunca Mas” (Plus Jamais), qui voulait révéler les causes et les mécanismes de l'impunité qui a accompagné l'exécution de crimes de lèse humanité en Colombie.

En septembre 1996, les paysans du Magdalena Medio se sont trouvés contraints d'employer le droit à la contestation au moyen de la mobilisation de centaines d'habitants du Sud de Bolivar et de Yondo (Antioquia) pour dénoncer devant le président Ernesto Samper Pizano las graves violations à leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Lors de cette négociation, qui a duré 23 jours, les paysans ont exprimé leurs inquiétudes en raison de l'annonce par les paramilitaires de leur prochaine incursion dans le Sud de Bolivar et ont exigé des différentes instances de l'Etat qu'elles garantissent l'intégrité physique de la population. Face à l'absence de réponse du gouvernement, l'omission des forces armées et l'attitude criminelle persévérante des paramilitaires, les habitants du Sud de Bolivar, d'Antioquia et de la Vallée du Cimitarra ont réalisé une nouvelle fois un exode en juillet 1998, lequel a uni paysans et mineurs ; plus de dix mille personnes se sont concentrées durant des mois dans les municipalités de San Pablo, Barrancabermeja, Morales et Bogota. Finalement parvenus à un accord avec le gouvernement, lors lequel a été signé par le président Pastrana lui-même le 04 octobre 1998, qui a débouché sur une série de décrets de lois pour en garantir l'application.

Parmi ces engagements, il avait été décidé la mise en marche immédiate du « Plan de Développement Intégral et de Protection Intégrale des Droits Humains dans le Magdalena Medio », lequel contient six grands axes de résolution des problèmes de la région :

 

1.      Le Développement Régional, l'Economie rurale ;

2.      Le Capital Social (éducation, santé, environnement, etc.)

3.      Retour des communautés avec garantie pour leur sécurité.

4.      Suivi des problèmes liés à la mine.

5.      Investigation des graves cas de violation des droits humains et

6.      Le démantèlement des groupes paramilitaires.

Cependant cet accord n'a pas été respecté, alors que l'agression des paramilitaires atteint des niveaux inimaginables et couvre une partie de la région.

Edgar Quiroga, un des principaux porte-parole des paysans et signataire des Accords avec le Président Pastrana a été enlevé et a demeure disparu, ainsi qu'un autre paysan nommé Gildardo Fuentes, le 28 novembre 1999. depuis la signature des dits accords, près de 500 paysans et mineurs ont été assassinés, disparus, torturés. Plusieurs villages ont été brûlés et détruits par les groupes paramilitaires avec l'appui ou la passivité de la force publique. Ces faits, en raison de leur caractéristique, leur nature systématique, et vue la responsabilité directe d'agents de l'Etat ou celle de groupes paramilitaires qui agissent à son instigation ou sous sa protection, sont clairement classables comme crimes de Lèse-humanité, selon les normes internationales.  Les innombrables dénonciations à propos de ces faits devant des instances judiciaires dans le but de garantir la protection pour leurs vies ont n'ont pas été entendues par l'Etat colombien.  Les investigations se trouvent dans l'impunité totale et les crimes à l'encontre de la population se poursuivent.

La mission fondamentale de ce Tribunal est d'apporter à la lutte contre l'impunité et de promouvoir le respect universel et effectif des droits des peuples, le droit international ainsi que les droits humains, en établissent si ces droits sont violés, en examinant les causes des dites violations et en dénonçant les auteurs matériels et intellectuels face à l'opinion publique nationale et internationale.

Les Tribunaux d'opinion naissent de la lutte des peuples contre l'impunité qui recouvre les délits en matière de violation des droits humains, pour demander la justice que, en tant que citoyen, les pouvoirs publics leur bafouent ; ils naissent de leur profond besoin de connaître la vérité, à l'aide de l'éclaircissement des faits, l'identification et le châtiment des coupables et des réparations pour les victimes.

C'est cette absence de justice qui fait que les communautés et leurs organisations appellent à la conscience éthique de l'humanité, en impulsant un Tribunal International d'Opinion, afin qu'il juge de éthiquement, moralement et politiquement l'Etat colombien, pour sa responsabilité dans la commission de Crimes de Lèse-Humanité dans le Sud de Bolivar en Colombie.

Trouvant fermés les chemins internes pour atteindre la justice en Colombie, les organisations et personnes qui souscrivons le présent manifeste nous soutenons la Convocation à un Tribunal International d'Opinion pour le Sud de Bolivar qui se tiendra et délibérera, pour l'émission d'une sentence, les 28 et 29 novembre 2003 à Paris, France, comme alternative pour la recherche de la Vérité et de la Justice dans les Crimes de Lèse humanité commis en Colombie.

 

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Si ce n'est pas maintenant, quand ?

Si ce n'est pas ici, où ?

Si ce n'est pas nous, qui ?

 

Concepts du Tribunal d'Opinión
by SOLCOLOMBIA Wednesday November 05, 2003 at 12:06 PM
solcolombiabrux@hotmail.com 0032 477 745211 Bruxelles

Reconte historique et conceptuelle des Tribunaux d'Opinion.

Tribunal International d’Opinion pour le Sud de Bolivar – Colombie.

Pour le jugement des crimes de lèse humanité exécutés au Sur de Bolívar – La Colombie entre 1995 et 2001:

 

Paris 28 et 29 novembre 2003

Panoramique de Barranca, port sur le fleuve Magdalena et entrée au Sud de Bolivar.

Un avion de l’armée en tâche de fumigation contre « narco-cultures ».  Les produits chimiques et biologiques utilisés pour cela ont des effets graves sur l’environnement, l’économie paysanne et la santé, mais c’est une tâche périodique dans le Sud de Bolivar.

L'idée des Tribunaux Internationaux d'Opinion (TIO’s) sort des peuples et des victimes qui cherchent à s'opposer à l'impunité, néanmoins quand elle s'installe dans la société mine la vie politique, détruit le tissu social, réduit à néant la cohabitation démocratique, instaure la terreur, génère le désespoir dans les peuples et dans les individus, elle consacre la loi du silence comme norme suprême de survie et assure la reproduction de l'injustice à tous les niveaux ainsi que le maintien du statu quo.

 

Dans les tribunaux de Tokyo et Nuremberg, les puissances victorieuses ont jugé les crimes contre l'humanité commis par les régimes nazi et fasciste et par le Japon impérial, lors de la deuxième guerre mondiale.  Ce mécanisme juridique resta lettre morte pendant toutes les décennies suivantes pour les crimes multiples de lèse-humanité qui furent commis par les différents appareils des divers états.

 

Mais, au-delà des décisions géostratégiques des grandes puissances, au-delà des intérêts politiques et économiques, au-delà du manque de volonté politique de la société internationale pour affronter la criminalité des états, il s’est développé petit à petit une conscience universelle alimentée par la revendication commune de lutter contre l'impunité, basée sur les préceptes de vérité, de justice et de réparation pour tous les peuples victimes des violations de leurs droits fondamentaux.

À Stockholm, du 2 au 10 mai 1967 et à Roskilde (Danemark), du 20 novembre au 1er décembre de la même année, a siégé le Tribunal Russel qui a jugé les Etats-Unis et leur alliés pour les agressions et crimes de guerre commis  contre le peuple vietnamien.  Le 6 novembre 1973 a été convoqué à Bruxelles un deuxième Tribunal Russell pour juger les graves crimes des dictatures militaires en Amérique Latine, sous un document de constitution précisant:  « Le seul fondement rationnel et réel de l’ordre international est la volonté de paix des hommes et des femmes convaincus de leur solidarité.  Jusqu’à maintenant les gouvernements ont affirmé être les seuls qualifiés  par la société internationale; une telle prétention est autant moins justifiée quant leurs actions sont orientés à freiner qu’à développer le droit et la solidarité internationales ».

 

À la clôture du tribunal Russel 2 en janvier 1976, on a crée la Ligue Internationale pour les droits et la libération des peuples, qui a convoqué un symposium, à Alger, terminé le 4 juillet 1976 avec la déclaration universelle des droits des peuples.  Dans son préambule est mis en évidence le fait que « les violations des droits de l'homme se font avec l'appui de pouvoirs politiques et économiques très divers qui finissent par s'allier aux politiciens locaux corrompus et aux régimes militaires générateurs des structures de répression politique ainsi la torture et l’extermination physique des opposants ».

 

Le 4 novembre 1989, Bogotá a vu le procès de l'impunité pour les crimes de lèse-humanité en Amérique Latine; Pendant 18 mois, 11 audiences portant sur 11 pays de la région se sont tenues ; Dans leur conclusions on remarque que « les structures répressives des dictatures ont été conservées sous couverts juridiques et l’impunité a été garantie au moyen de « indultos », amnisties, lois d’absolution, mécanismes institutionnels ou extra institutionnels complices, extensions du « Fuero » Militaire, du secret et de la clandestinité, comme des exigences de la sécurité nationale ».

 

Sans faire référence à la Colombie, les mémoires de ce procès annonçaient sa tragédie:  «Parmi les argumentations juridiques des régimes militaristes on trouve l’exigence de réprimer les groupes d’insurgence et les narcotrafiquants.  Mais cela devient fréquemment un prétexte pour attaquer le corps social des peuples, leurs organisations syndicales, paysannes, indiennes, d’étudiants, de femmes, de droits de l’homme… ».

 

Cependant, les gouvernements colombiens continuent ne donnent pas attention aux recommandations de ce tribunal et non plus à celles des Nations Unies en matière des droits humains.  La Colombie souffre d’une guerre sale, menée contre le mouvement social et démocratique, en sacrifiant au moins 40.000 de ses meilleurs hommes et femmes au cours des 40 dernières années, qui ont lutté pour la liberté d'expression, de pensé,  pour une libre participation politique, pour leur identité, pour l'autonomie des indigènes et des noirs, pour les droits des femmes, pour la terre, le logement, les services publics, l'éducation, la santé, les droits au travail, les droits syndicaux, dans une société à inégalités sociales dramatiques.

 

Les tribunaux internationaux d'opinion ne sont pas un but en soi; ils sont un moyen qui s'ajoute à la justice nationale et au droit international, qui, par sa compétence universelle peut poursuivre les crimes commis par d'autres états, afin d'éradiquer les violations des droits de l'homme.  Les tribunaux internationaux d'opinion sont un mécanisme social de protection des droits de l'homme, une manière de faire justice en appelant à la conscience de l'humanité et en ajoutant la solidarité internationale au courage et à la force éthique des victimes.  Ils constituent une conscience qui fait dynamiser et changer une justice institutionnelle inefficace, en montrant ses défauts, fonction vitale pour établir la vérité des faits et la responsabilité des meurtriers, garantir leur punition, comptabiliser les victimes et éviter que ces délits soient répétés.

En 1999, le village de Barrancabermeja (Colombie), a mis en place, grâce à la solidarité internationale, un tribunal international d'opinion qui a jugé l'état responsable pour la disparition de 25 personnes et l'exécution de 7 autres, faits qui sont survenus le 16 mai 1998 et dans l’impunité; Ce tribunal a déclaré l'état colombien responsable.  A la fin de l'année 2000, le peuple araucan, épaulé par des organisations étasuniennes défendant les droits de l'homme, et mis en place un tribunal international d'opinion pour le bombardement du village de Santo Domingo (Arauca) en cours duquel des avions de la force aérienne Colombienne massacrent plusieurs villageois, et parmi eux, plus de 10 enfants; Ce Tribunal qui s'est tenu dans la ville de Chicago, a également jugé l'état colombien responsable de ces faits et a permis au congrès étasunien de revoir la coopération militaire avec la Colombie.

 

Donc, si bien on considère comme « crimes de lèse-humanité » les crimes décidés ou tolérés par les états, crimes qui, avec plan criminel, exécutés par une organisation criminelle, en agressant une personne ou un groupe de personnes, touchent non seulement la vie, la liberté ou l'intégrité physique et matérielle des victimes, souillent ainsi de manière grave, la conscience universelle puisque génèrent des effets destructeurs sur le tissu social, culturel ou idéologique, le Sud de Bolivar devient un cas type.

SUR DE BOLIVAR

Le Magdalena Medio est l'un des zones les plus riches en ressources naturelles de tout le pays; L'agriculture, la pêche, l'élevage, des ressources hydrologiques abondantes, des ressources énergétiques, le bois font d’elle l’une des régions plus productives de la Colombie.  Cette région qui a été le centre de l'industrie pétrolière, se distingue aussi par la possession d'une des mines d'or parmi les plus grandes d'Amérique Latine, au Sud de Bolivar.

 

Des grandes marches paysannes, des arrêts de travail, des grèves, des conseils municipaux ouverts, des concentrations et des forums ont eu lieu dans cette zone et ils sont devenus l'unique possibilité pour les communautés d'être écoutées et de garantir les revendications sociales les plus minimes.

 

La Doctrine de Sécurité Nationale, développée dans tout la Colombie, a été appliquée de manière intensive au Magdalena Medio, depuis les années 80, avec le but de désarticuler le tissu social dans cette importante zone géographique, lequel préserve la culture, l'identité et les richesses naturelles abondantes de la région ; L'élimination sélective des opposants politiques et des dirigeants des secteurs sociaux de la région qui ont osé élevé la voix pour protester contre les politiques de l'état, est quotidienne; récemment ils ont recouru aux crimes atroces et aux massacres dans le Sud de Bolivar.

 

Aujourd’hui on comptabilise plus de 700 assassinats, 40 petits villages brûlés et des fumigations systématiques pour casser l’économie paysanne, qui ont produit beaucoup de déplacés.  La plupart des violations des droits humains ont été commises par la force publique (armée, police nationale ou organismes de sécurité de l'État) ou par des groupes paramilitaires qui agissent avec la complaisance et la collaboration de diverses structures de l’Etat et des corporations économiques, situation à laquelle on doit ajouter une impunité totale.

Avec le propos de juger quelques-uns de ces crimes, en cherchant à mettre en évidence la vérité et à faire pression sur les tribunaux, comme un minimum de réparation aux victimes et leurs organisations, on convoque un Tribunal International d’Opinion pour le Sud de Bolívar - Colombie.  Dans chaque pays où on anime ce TIO se dérouleront des activités de promotion pendant le mois d’octobre, mais le Tribunal se déroulera formellement le 28 et 29 novembre 2003 à Paris, comme une Audience Publique dans laquelle les parties vont se rencontrer (le Procureur, la Défense et les Juges), l’accusation va être formulée publiquement par la part du Procureur et on écoutera les témoins et les argumentations des parties, en finissant avec l’émission d’une Sentence, toute fois que 45 jours avant les juges auront pu examiner les dossiers et pratiquer quelques preuves.

 

Ce TIO garde aussi comme des prétentions d'aider les communautés du sud de Bolivar, en faisant connaître leur situation dramatique et en cherchant les moyens de rompre le blocus auquel elles sont soumises par les paramilitaires et par l'armée; Tout comme les autres tribunaux internationaux de Colombie, on tente d’attaquer l'impunité prouvée de longue date du système juridique colombien; Une autre est de dénoncer qu’en plus du non-accomplissement des accords souscrits par l'état avec les porte-parole des paysans du sud de Bolivar regroupés à la table régionale de Magdalena Medio par les 2 derniers gouvernements, après la signature de ces mêmes accords et le retour des paysans, plus de crimes se sont commis dans la région contre les dirigeants, ainsi qu’une politique de terreur menée contre les communautés.

Quand les mécanismes légaux eux-mêmes empêchent que la justice se fasse, la société met en place d'autres mécanismes pour faire en sorte que ces crimes ne restent pas dans l'oubli ni l'impunité.  Les peuples recourent à ce qui a traditionnellement fait leur force: la solidarité, en faisant appel à la conscience de l'humanité pour arriver à défendre leur dignité et leurs idéaux, et ils dénoncent les horreurs subîtes qui, de par leur nature, blessent l'humanité dans son ensemble.

 

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