Le régime capitaliste islamique réprime en IRAN

Les forces de répression du régime de la République islamique ont arrêté plusieurs milliers de ‎manifestants courants les protestations de fin juin et début juillet ; des manifestants contre la tyrannie ‎au pouvoir en Iran.‎
Les appareils de répression ont annoncé 5 à 6000 d’arrestations, mais ne déclarent pas le nombre de ‎tués.‎
Le seul cas déclaré est celui de l’assassinat de Zahra Kazemi. La pression du gouvernement ‎canadien, la double nationalité de Zahra Kazemi et son métier de journaliste a obligé le régime ‎d’avouer. Mais Zahra Kazemi n’a pas été la seule personne arrêtée, torturé et assassinée.‎
Des familles et proches de manifestants tués par balles des hommes de main du régime ou arrêtés ‎vivants mais rendus morts ont publié leurs nom sur Internet. Depuis le début de la nouvelle vague des ‎manifestations contre le régime, le 10 juin, ce dernier continue de manière la plus sauvage la ‎répression. Plusieurs milliers de prisonniers politiques sont torturés, persécutés et sous diverses ‎pressions. Quelques uns sont morts sous la torture. Deux combattants kurdes ont déjà été exécutés. ‎Les barbaries du régime ne s’arrêtent pas. Le régime de la République islamique, les deux factions ‎comprises, tâche de camoufler les crimes en cours.‎
Les responsables du régime, obligés d’avouer l’assassinat de Zahra Kazemi, essayent maintenant de ‎détourner l’attention des gens des autres crimes récents qu’ils commettent. Les journaux, les agences ‎de presse et les sites Internet des deux factions se concentrent de « découvrir » si les assassins de ‎Zahra Kazemi se trouvent au ministère du renseignement (proche des soi-disant réformateurs) ou ‎bien sont dans le pouvoir judiciaire (aux mains de l’aile la plus réactionnaire du régime). On dirait que ‎cela change quelque chose dans le fait qu’un crime barbare a été commis. On dirait que l’assassinat ‎de cette journaliste irano – canadienne est une exception. Alors que les masses populaires d’Iran ‎savent très bien que torture, massacre, prison et répression font partie de la nature même du régime ‎de la République islamique. Les appareils de répression du régime ont torturé et massacré des ‎milliers de personnes en Iran.‎
Il faut neutraliser la campagne éhontée du régime et de ses factions. Il ne faut pas permettre que ‎l’ampleur de la répression et des récents crimes soit subjuguée par les querelles internes des factions ‎pour avoir accepté l’assassinat de Zahra Kazemi.‎
Le régime islamique a assassiné au moins 9 ou 10 personnes durant ces 90 derniers jours. Des ‎milliers d’individus croupissent dans les geôles où ils sont torturés. De nombreuses personnes ‎risquent la peine de mort et de longues condamnations à prison.‎
Protestons plus fort contre toutes ces injustices. Dénonçons l’étendue réelle des répressions et des ‎massacres.‎

arch/ive/ief (2000 - 2005)