arch/ive/ief (2000 - 2005)

L’ATTAQUE DE LA MONCADA:
MANIFESTE DU COURAGE ET DE L’ABNEGATION REVOLUTIONNAIRES

Le 26 juillet 1953, quelque 160 combattants révolutionnaires attaquent une caserne à Santiago de Cuba dans la province d’Oriente. Durant l’assaut, de nombreux combattants sont arrêtés, torturés et exécutés. Néanmoins, cette action résonnera comme un cri de ralliement au combat contre la tyrannie de Fulgencio Batista soutenu par l’impérialisme américain.
L’attaque de la Moncada est menée avec des moyens modestes et militairement, elle échouera. Mais le plus important est qu’elle marque une nouvelle étape dans la stratégie révolutionnaire existant jusqu’alors et que menée par de vaillants guerriers qui combattront, les slogans aux lèvres, jusqu’à leur dernière goutte de sang et jusqu’à leur dernière cartouche, elle exaltera une abnégation révolutionnaire qui viendra à bout de tous les futurs écueils.
A ce titre, l’attaque de la Moncada constitue un véritable Manifeste pour la révolution cubaine. Il aura fallu très peu de temps pour que le mouvement issu de cette attaque devienne une force politique et militaire irréductible capable de mener une révolution.
Dès décembre 1956, après un bref exil, les “Barbudos” débarqueront sur l’île pour déclencher la guerre de guérilla dans la Sierra Maestra. Après seulement deux ans de combat, les guérilléros feront leur entrée triomphale à La Havane, les armes à la main, acclamés par une population heureuse aux larmes.
La révolution cubaine a pour pierre d’achoppement, l’attaque du 26 juillet. Elle a pour architecte, l’organisation révolutionnaire appelée Mouvement du 26 juillet, M 26, qui hérite de l’expérience de la Moncada.
Le mouvement du 26 juillet né dans la poudre à canon et le sang allait également devenir source d’inspiration pour de nouvelles révolutions dans d’autres pays.
A Cuba, le courage et le sacrifice de ces combattants sont devenus sources d’une vie et d’une société nouvelles.
C’est avec ce courage et ce sacrifice que l’impérialisme subit encore des coups.
Aujourd’hui, même s’il n’y a plus de bloc socialiste ni de nouvelles révolutions menaçant ses intérêts, l’impérialisme est toujours aussi décidé à encourager la contre-révolution à Cuba. Car sa crainte de voir naître de nouvelles révolutions n’a jamais cessé. Car aujourd’hui, ce n’est plus le bloc socialiste qui provoque la peur de l’impérialisme mais des femmes et des hommes porteurs de valeurs socialistes, animés par un courage et un esprit de sacrifice inébranlables.
Pour anéantir l’espoir des peuples, l’impérialisme recourt aux massacres, à la torture, aux viols, à l’arbitraire et au mensonge. Mais malgré cela, aux quatre coins du monde, il doit faire face à une résistance opiniâtre et grandissante.
En Turquie, dans la lutte contre les cellules d’isolement de type F, 107 de nos résistants ont perdu la vie depuis le 20 octobre 2000, date du début de la grève de la faim. Nos résistants combattent le régime carcéral impérialiste avec le même esprit de sacrifice et de courage que celui de leurs camarades cubains.
Cet esprit de sacrifice et ce courage sont les pierres que lancent les petites mains des enfants palestiniens. Elles sont la cartouche des guérilléros en Colombie.
Après 50 ans, l’esprit du 26 juillet continue d’exister et l’espoir qu’il a engendré est toujours aussi ardent.

Vive la direction révolutionnaire qui a créé le 26 juillet et la révolution cubaine.

Nous saluons le peuple cubain et son leadership révolutionnaire fondateur du 26 juillet.

L’ATTAQUE DE LA MONCADA EST NOTRE FIERTE
LE COURAGE ET LE SACRIFICE DES HEROS DU PEUPLE SONT LE FERMENT DE LA REVOLUTION
LA REVOLUTION, C’EST NOTRE ESPOIR.
L’ESPOIR VIT ET CONTINUERA DE VIVRE

Le 23 juillet 2003
DHKC International
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