arch/ive/ief (2000 - 2005)


Affiche l'article sans les commentaires

No Border Camp- Pour le liberté de mouvement 31.7-10.8
by NO BORDERS Thursday July 17, 2003 at 08:35 PM
camp03@infoladen.net 0049 - 0 - 221 - 9526367 Cologne en allemagne

NO BORDER CAMP ! OUT OF CONTROL ! 6ème Camp anti-raciste aux 3 frontières (allemegne-pays-bas-belgique)à Cologne du 31 juillet au 10 août 2003. Les 3 premiers jours sont consacrés au congrès de 3 jours sous le titre »Antirassismus ausbuchstabieren« ( »La signification de l'antiracisme« ). Et ensuite...

No Border Camp- Pour...
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NO BORDER CAMP ! OUT OF CONTROL ! 6ème Camp anti-raciste aux 3 frontières (allemegne-pays-bas-belgique)à Cologne du 31 juillet au 10 août 2003.
Les 3 premiers jours sont consacrés au congrès de 3 jours sous le titre »Antirassismus ausbuchstabieren« ( »La signification de l'antiracisme« ). Et ensuite...



L'appel 6ème Camp Anti-Frontière et Antiraciste à Cologne du 31 juillet au 10 août 2003.

Hors du contrôle. Pour une circulation libre et globale. Attaquons la logique capitaliste et l’exclusion raciste!

Partout dans le monde un grand nombre de gens se mettent en route chaque jour. Ils se rendent dans les villes, dans les pays voisins ou dans les pays industrialisés, souvent avec le soutien des réseaux de la propre communauté ou avec le soutien des passeurs de frontières.

Les uns fuient la guerre, la persécution ou la discrimination. Les autres agissent par misère économique: ils sont privés de leurs ressources, notamment par la violence nue du marché international capitaliste.

Ils ont l'espoir de trouver de nouvelles ressources financières, et ceci également pour assurer la survie matérielle de leurs proches. La recherche d'un nouvel esprit, d'idées et de possiblités nouvelles, peut aussi être un motif central de leur migration et de leur fuite. Il peut s'agir des questions d'apprentissage ou de formation, de l'évasion des structures patriarcales ou tout simplement de la recherche du bonheur.

Le courage et la détermination dont les réfugié/e/s et les immigrant/e/s font preuve déplaisent à beaucoup de gens. Particulièrement dans les pays industrialisés et riches on ne recule devant aucun investissement pour parvenir à maîtriser l'autonomie de la fuite et de la migration qu'elle est perçue comme effrénée et imprévisible.

Au moyen de la politique de contrôle d'immigration ils tentent de diviser en deux groupes les immigrant/e/s et les refugié/e/s conformément à la logique économique du capitalisme : D'un côté il y a ceux dont la force de travail est bienvenue si elle est bon marché, flexible et non-organisée au niveau syndical.

Un certain nombre d'eux travaillent comme experts qualifiés, par exemple dans l'industrie informatique. Mais la plupart travaille pour de bas salaires, souvent sans papiers: dans l'agriculture, comme ouvriers du bâtiment, comme employé/e/s du textile ou employé/e/s domestiques, dans l'industrie du sexe, comme femme ou homme de ménage, comme personnel de cuisine.

Ils et elles appartiennent au marché global du travail qui fournit une main-d'œuvre supplémentaire particulièrement aux pays industrialisés et riches selon leurs besoins.

De l'autre côté il y a des gens dont on ne veut pas, des gens qui ne sont pas »utiles«, dont on ne peut pas tirer profit. On ne veut pas les laisser entrer dans les pays riches et industrialisés.

S'ils y arrivent quand-même, ils sont mal traités, internés dans des camps ou expulsés. Ceci correspond au principe de la logique capitaliste qui veut que les immigrant/e/s et les refugié/e/s puissent se retrouver d'un moment à l'autre dans une catégorie ou dans l'autre - sans qu'ils y soient pour rien.

La situation la plus ambivalente est celle des travailleurs et travailleuses sans papiers: s'ils sont contrôlés, on les met dans des centres de rétention et ils perdent les salaires qu'ils n'ont pas touchés auparavant.

Le but que s'est fixé le 6ième camp anti-frontière et antiraciste est de rejeter clairement et de manière offensive cette politique et les racines idéologiques qui l'accompagnent. Nous revendiquons le droit inconditionnel à la circulation libre et globale - nous refusons le système de contrôle et d'exclusion raciste.

Chaque personne a le droit de vivre où elle le veut et aussi longtemps qu'elle le souhaite !

Nous disons »Non« à toutes les techniques et stratégies de la politique de contrôle d'immigration !

Le camp rejette les techniques racistes de contrôle et de surveillance qui sont mises en place de plus en plus au niveau transnational, il s'attaque à la politique de déportation et d'internement, à la militarisation des frontières extérièures de la Union européenne, à l'illégalisation intentionelle et à l'intimidation raciste.

Le camp se prononce aussi contre l'idée de la nation, contre des positions racistes et nationalistes dans une société de dominance, contre des conditions d'emploi par lesquelles on est exploité et contre autres privations des droits dont les immigrant/e/s et les refugié/e/s sont concerné/e/s de plus.

Ce qui importe fondamentalement au camp, c'est de lutter contre des rapports de pouvoir dans toute la société. Les structures capitalistes et patriarcales et d'autres structures d'oppression sont l'enfers non seulement pour les immigrant/e/s et les refugié/e/s.

Cette réalité est horrible pour toutes et tous, même si chaque personne en est concernée de manières différentes : Partout dans le monde, soit dans la périphérie, soit dans les pays riches et industrialisés, de plus en plus les gens sont obligés de travailler dans les conditions très mauvaises. La contrainte d'être toujours mobile et flexible s'étend.
Entre ceux qui en sont concernés le plus se trouvent les chômeuses et chômeurs.

Le camp anti-frontière et antiraciste se comprend dans ce sens comme un projet de résistance globale parmi beaucoup d'autres. Notre perspective est antiraciste, notre but est la globalisation révolutionnaire qui doit être intégrée dans les expériences quotidiennes de mouvements socials d'émancipation !

Au début du camp anti-frontière et antiraciste à Cologne il aura lieu pour la première fois un congrès de 3 jours sous le titre »Antirassismus ausbuchstabieren« ( »La signification de l'antiracisme« ).
Nous y allons travailler sur les thèmes principaux du camp de cette année dans des workshops, des conférences, des plénums etc.

En outre il y aura un débat de fond sur la signification politique et stratégique de l'antiracisme.

Après ce congrès nous ferons une manif et d'autres actions d'un grand effet sur le public, nous allons intervenir cibléement et nous allons essayer de changer quelque chose.

Ce camp antiraciste signifie pour nous aussi de faire des pas expérimentals vers une utopie : après tout c'est très passionant d'envisager toutes ces questions qui se posent quand jusqu'à 1.000 personnes ayant des perpectives et des réalités de vie assez différentes s'affrontent et se mettent à organiser collectivement leur vie quotidienne et des débats et des actions politiques pour une durée de dix jours.

Ce défit sera plus grand, plus internationale sera la composition du camp et plus équilibré sera la rélation numérique de refugié/e/s, d'immigrant/e/s et de gens venant de contextes sans l'expérience de fuite ou d'immigration.

Le camp est une plate-forme politique pour l'organisation autonome et cela le rend aussi très important !

-Les thèmes principaux et les lieux d'intervention

Pour le rendre plus claire, nous avons divisé la devise du camp de cette année en trois thèmes principaux. Et nous avons aussi examiné un peu quelques lieus d'intervention potentiels :

1. Le contrôle et la surveillance : La IOM (International Organisation of Migration) qui opère particulièrement sur ordre de pays riches et industrialisés répresente par excellence la politique de contrôle d'immigration : Partout dans le monde cette organisation entretient des bureaux par lesquels sont surveillés les mouvements de fuite et d'immigration, en outre la IOM exploite des centres de rétention qui sont similaires aux prisons, elle soutient les gouvernements qui renforcent l'armement de leurs frontières et elle est aussi associée aux soi-disants »rapatriements volontières« d'immigrant/e/s et de refugié/e/s - seulement dans l'année 2000 la IOM a procuré 76.000 »rapatriements« de la R.F.A.(république fédérale allemande-allemagne west)

Mais la IOM réalise aussi des recrutements de main-d'œuvres comme par exemple de l'Equador pour le marché de travail espagnol. Le réseau international de non-frontières (le »noborder-Netzwerk«) a lancé la campagne mondiale contre la IOM. Cela est une raison de plus de rendre énergiquement visite au bureau central de la IOM en Allemagne qui se trouve tout près à Bonn/Bad Godesberg !(1/2 heure de Cologne)

Le »Ausländerzentralregister « (AZR)(registre de étrangers) à Cologne est un autre acteur qui joue son rôle dans la politique de contrôle d'immigration : c'est un bureau qui sauvegarde toutes les informations sur des gens qui vivent en R.F.A. sans passeport allemand. On saisit là-bas non seulement l'identité (avec photo, empreinte digitale et dépuis peu de temps avec des informations biomètriques) mais aussi des informations familiales, sociales et autres.
La police, les avocat/e/s général/e/s et autres autorités comme l'agence pour l'emploi et le Sozialamt (fonctionaires sociales) ont l'accès aux informations du AZR.
Cette saisie d'informations est raciste et elle sert à la surveillance d'immigrant/e/s et de refugié/e/s.

Pour réaliser cette surveillance, le AZR est associé au système d'informations de Schengen (SIS) par lequel les informations sont échangés de manière électronique en tout Union européenne.

Il faut se rendre compte que toutes ces téchniques sont en rapport avec des tendances de surveillance générale qui visent le contrôle et la discipline de tout le monde au nom de la concurrence nationale.

Dépuis que les »Revolutionäre Zellen« (Cellules Révolutionnaires) ont commis un attentat au AZR en 1986, il est très bien surveillé. Malgré tout il vaudrait mieux qu'il s'attende à des actions à venir.

Les contrôles racistes à l'intérieur appartiennent aussi au régime de frontières de l'Union européenne : Un grand nombre de personnes qui se trouvent dans les trains, dans les gares ou sur des places publiques sont toujours contrôlées par des polices ou le Bundesgrenzschutz, les gardes frontières, et ceci sous le prétexte qu'ils »n'ont pas l'air allemand«.

La justification officielle est de chercher des immigrant/e/s et des refugié/e/s sans papiers, qui ont transgressé la »Residenzpflicht« (c'est une disposition selon laquelle il est interdit au refugié/e/s qui sont au procédure d'asile de quitter le canton, le »Landkreis«, qui leur a été attribués).

Regulièrement au cours de ces contrôles la police présente comme justification des préjugés racistes, par exemple celui-ci du vendeur de drogues de l'Afrique noire.

La pratique de ces contrôles est raciste et humiliante. En plus, les contrôles sont encore accompagnés d'insultes intentionelles ou les gens sont directement attaqués brutalement par la police.

La gare centrale est la place la plus reconnue pour des contrôles racistes à Cologne. Le camp anti-frontière et antiraciste va faire de son mieux pour troubler cette machine de contrôle au moins pour quelque temps.

2. Le travail et la logique capitaliste :

Si la migration est un acte qui exprime vraiement l'autonomie et la subversion, il y a des opinions différentes. Mais il est sûr qu'on ne peut la comprendre complêtement qu'en référence aux structures capitalistes du marché mondiale.

il n'y aurait pas de la migration sous la forme présente si les possibilités de survivre dans les pays de périphérie n'avaient pas été détruites et si la demande à la force de travail d'immigrant/e/s n'avait pas augmentée dans les pays riches et industrialisés.

La situation dans les pays de destination est ambivalente aussi : D'un côté beaucoup d'immigrant/e/s de travail s'organisent d'eux-mêmes dans des réseaux de communautés solidaires et c'est pour cela qu'en R.F.A. peuvent survivre environ 1,7 million de personnes sans papiers. Mais de l'autre côté la plupart d'immigrant/e/s de travail est confrontée aux conditions de vie et de travail absoluement misérables.

Au camp nous voulons créer de l'espace pour en pouvoir discuter ensemble. Entre autres choses cela peut signifier de se référer de manière pratique aux luttes ou au grèves qui se passent actuellement.

Généralement il ne faut pas perdre de vue des structures patriarcales qui font que les conditions de vie et de travail de femmes d'un côté et d'hommes de l'autre côté sont organisés partout dans le monde de manière différente et même hiérarchique !
Cela ne veut pas dire que les femmes qui fuient ou qui migrent sont en général confrontées aux conditions plus mauvaises que les hommes.
Parce que pour beaucoup de femmes la fuite ou la migration signifie un gain anti-patriarcale concernant son autonomie, sa confiance en soi et sa capacité de s'imposer.

Mais partiellement ce gain est dominé par des nouvelles structures de pouvoir et d'exploitation aux pays de destination, par exemple si elles travaillent comme employées domestiques ou dans l'industrie du sexe.

Dans l'époque de la globalisation économique presque tout le monde est concerné par les conditions de travail et d'exploitation qui s'aggravent, par exemple : l'augmentation des emplois précaires ou la répression croissante de chômeuses et de chômeurs et de gens qui doivent vivre de l'aide sociale.

Au camp nous allons discuter ces thèmes ainsi que de la perspective anti-capitaliste.

En plus il faut toujours faire penser tout le monde à la dimension historique du travail et de la logique capitaliste : Jusqu'à aujourd'hui la plupart d'ouvriers et d'ouvrières encore vivant/e/s qui ont été forcé/e/s à travailler par le national-socialisme allemand (nazisme) n'ont pas reçu/e/s de paiements d'indemnité.

Dans ce contexte il est scandaleux que le conseil municipal de Cologne a supprimé l'argent pour les programmes de visite d'ancien/ne/s d'ouvriers et d'ouvrières forcé/e/s. Nous ne laisserons pas cela sans réponse !


3. L'expulsion et la dissuasion : Chaque année jusqu'à 500.000 personnes sont expulsées de l'Union européenne.

Mais cela ne suffit pas aux résponsables des expulsions : La Grande-Bretagne par exemple a proposé de construire des camps dans le monde entier pour tous les refugié/e/s et ces camps seraient gérés par l'O.N.U.

Si on demande asile, on devrait le faire dans ces camps qui se trouvent près des régions de guerre et de conflit.

Ceci correspond aux efforts de la R.F.A. d'interner des refugié/e/s pendant toute leur procédure d'asile dans des camps afin de faciliter leur expulsion.

Hambourg pense vraiement à une solution qui combinerait les centres d'acceuil avec des centres de rétention - c'est un projet très impudent !

La politique d'expulsion et la politique de dissuasion vont ensemble : Soit l'hébergement aux centres d'acceuil, soit la »Residenzpflicht« ou le système de »Gutschein« - tout cela exclut les demandes d'asile potentielles.

Le camp anti-frontière va sérieusement condamner cette politique : Nous allons profiter de nos bonnes expériences du camp 2001 à Francfort et nous allons paralyser les aéroports de Düsseldorf et Köln/Bonn d'où sont effectués beaucoup de déportations.

Nous irons aussi à Neuss où il y a un prison de déportation dans lequel ne se trouvent que des femmes.

Nous faisons tout cela d'autant plus que nous voulons nous solidariser avec les luttes mondiales de refugié/e/s contre les centres de rétention.

Finalement nous allons faire pression sur les résponsables de la ville de Cologne afin qu'ils abandonnent leur »Abschreckungspolitik«, leur politique de dissuasion, comme ils l'appellent même officiellement.

Nous exigeons concrètement que les harcèlements et les répressions qui sont contre les refugié/e/s doivent arrêtés! En particulier nous revendiquons que tous et toutes refugié/e/s puissent choisir où ils ou elles veulent habiter !

Nous constatons : Notre résistance se dirige non seulement contre l'état mais aussi contre tous et toutes qui acceptent ou pratiquent des déportations et la politique raciste de dissuasion - soit des nazis, soit des chauvinistes de la sociéte de consommation ou qui que ce soit !

Le but politique que s'est fixé le camp anti-frontière et antiraciste est de souligner le lien entre les actions directes sur les thèmes speciaux et la critique fondamentale contre les structures racistes et d'autres rapports de pouvoirs. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Dans ce contexte des projets comme »l'offensive de légalisation« du groupe kanak attak et d'autres groupes ont une grande importance spécifique parce que cette offensive ne se réfère pas seulement aux personnes sans papiers mais se rapporte au-delà à toutes les variantes de l'illégalisation raciste, c'est-à-dire à toutes les privations de droits auxquelles sont confronté/e/s les immigrant/e/s et les refugié/e/s, y compris la diversité des formes de résistance quotidiennes qui se dirigent contre ces privations.

Dans ce sens nous soulignons encore une fois : Le camp anti-frontière et antiraciste est un lieu ouvert.

Cela veut dire que nous souhaitons expressément qu'il y aient des débats sur les liens meilleurs entre les stratégies différentes, les priorités et les positions politiques - soit au congrès, soit au camp !

-L'histoire des camps antiracistes:
Les trois premiers camps antiracistes (entre 1998 et 2000) ont eu lieu aux frontières allemandes de la Pologne respektivement de la République tchèque et ils y ont participé jusqu'à 700 personnes. Nous y avons traité surtout le régime de frontières européen et la politique de contrôle d'immigration qui devient de plus en plus répressive.

En plus nous avons discuté de la disposition de beaucoup de citoyen/ne/s allemand/e/s de dénoncer à la police des gens qui ont franchi la frontière clandestinement.

Au 4ième camp anti-frontière et antiraciste ont participé environ 1.500 personnes. Au centre de nos discussions et de nos actions était l'aéroport de Francfort parce que c'est l'aéroport d'où sont effectués la plupart de déportations de la R.F.A. En 2002, il y avait des camps différents qui se sont occupés de l'antiracisme et des thèmes mentionnés ci-dessus, par exemple un camp à Hambourg et le 5ième camp anti-frontière et antiraciste à Jena.

A Jena nous avons examiné les problèmes de la coopération politique entre les refugié/e/s, les immigrant/e/s et les gens venant de contextes sans l'expérience de fuite ou d'immigration. Le camp anti-frontière et antiraciste est organisé par des groupes et des personnes seules qui viennent de la gauche radicale et indépendante, du mouvement féministe, des auto-organisations de refugié/e/s et d'immigrant/e/s comme The Voice et autres, du réseau de Kein Mensch ist illegal (Personne n'est illégal) et d'autres.

Quelques informations sur la ville de Cologne (Köln en allemand)
Cologne est située sur le Rhin, environ à 100 km de la frontière belge-néerlandaise.
Cologne aime bien se présenter comme une ville ouverte au monde et multiculturelle.
Environ 20 pourcent de la population de Cologne sont issu d'un contexte d'immigration, souvent dans la 2ième où 3ième génération.

Mais au bout de compte, Cologne est aussi raciste comme toute autre ville : il y a, par exemple, l'hébergement des refugié/e/s dans des portes-conteneurs, il y a la stigmatisation de certains enfants immigrés comme gang criminel par des grandes parties de la presse locale et il y a le mouvement revendicatif de l'extrème droite qui s'appelle ProKöln.

A Cologne se trouvent non seulement assez d'industrie mais aussi beaucoup d'entreprises des médias et des sciences. En conséquence les différences sociales sont assez grandes.

Pendant des décennies, la social-démocratie (SPD) avait la majorité au conseil municipal mais après plusieurs scandals de corruption, Cologne est actuellement la seule grande ville en R.F.A. où les conservateurs et les écologistes (CDU et Die Grünen) ont formé une coalition et sont au pouvoir municipal.

Particulièrement en été il y a beaucoup de touristes à Cologne - cela pourrait être interessant pour nous comme activistes parce que cela nous donnera encore plus de possibilités de nous adresser au public avec des actions spectaculaires.

!Quelques informations sur le plan d'organisation !

Dans la mesure du possible, chaque personne doit rapporter une tente et un sac de couchage et doit payer une participation aux frais de 10 à 15 Euro.

Au camp il y aura entre autre un espace femmes-lesbiennes qui est réservé aux femmes et lesbiennes qui veulent y camper entre elles.

Il y a aura en plus une cuisine populaire pour toutes et tous (qu'on appelle »Vokü«) qui va s'occuper des repas - avec le soutien active de votre part !

En outre des grandes plénums auront lieu chaque jour. Une tente d'information vous attendra ainsi qu'une groupe qui vous acceuillera, une groupe qui s'occupe de relations publiques, une tente internet, et beaucoup d'autres choses.

Jusqu'à maintenant le lieu exact du camp n'est pas encore connu...(contactez e-mail)

Pour le congrès il y aura un propre tract d'appel, y compris le programme.

Il est prévu que le congrès aura lieu dans une école supérieure spécialisée, la »Fachhochschule Köln-Deutz«. Chacun et chacune qui veut offrir un workshop ou quelque chose de semblable est bienvenu/e !


Contact
e-mail : camp03@infoladen.net
pour le camp : http://www.nadir.org/camp03
pour le congrès : http://www.nadir.org/kongress03


A partir du 1 juin 03 vous pouvez nous appeler :
0049 - 0 - 221 - 9526367 (de l'étranger)
0221 - 9526367 (en R.F.A.)


Autres Camps en Europe :
(29-5 au 3-6 : le sommet du G8 à Evian en France
9-6 au 15-6 : No Border-Camp à Timisiora en Roumanie
19-6 au 21-6 : le sommet de l'Union européenne à Thessaloniki en Grèce
2-7 au 5-7 : No Border-Camp à Krynki en Pologne )

26-7 au 3-8 : No Border-Camp à Bari en Italie
11-9 au 14-9 : Camp contre les centres de rétention à Nürnberg/Fürth en R.F.A.
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Le « No Border », c'est quoi ?

C'est d'abord un réseau, dont les objectifs sont d'agir concrètement contre le contrôle d'État et les différentes formes d'exploitation des migrant-e-s et des populations ; littéralement : « pas de frontières ». S'y retrouvent des collectifs de divers pays, parmi lesquels des groupes autonomes d'immigré-e-s ou de sans-papier-e-s.

Le « No Border », c'est aussi un campement régulier, lancé par le réseau du même nom, dans un endroit différent à chaque fois. Le prochain aura lieu à Cologne, du 31 juillet au 10 août 2003.

Suivant les affinités et pôles de lutte de chacun-e, les cibles et thèmes du campement seront diversifiés (par ex : liberté de circuler, mondialisation capitaliste et immigration, patriarcat, Lois sur la Sécurité Quotidienne, antifascisme, double peine, violences policières, répression & prisons, offensives sur la liberté de communication, travail...).

Le campement donnera ainsi lieu à diverses actions (manifestations publiques, théâtre et fête de rue, initiatives en banlieues, forums et occupations, radios pirates, partages de savoirs informatiques, entre autres...) dans un soucis de complémentarité, d'échange sur les pratiques et d'expérimentation sur les modes d'organisation.

http://www.noborder.org