RIAA vs. P2P : pourquoi la RIAA a tort. by red ant Monday June 23, 2003 at 10:07 PM |
djredant@hotmail.com |
texte à propos des relations RIAA/Peer-to-peer
MP3 : abréviation
de MPEG-1 Layer 3, le mp3 est un format informatique de fichier audio compresse
très répandu sur le net de nos jours. Par ce biais, un fichier
audio très lourd à la base peut être compresse et ne plus
peser qu’une fraction de son poids original presque sans perte de la qualité
sonore. Le mp3 s’est répandu comme une poudre sur le net par le
biais de sites, de programmes d’échange de fichiers,… et est
devenu un format standard de musique. P2P (ou Peer To Peer): Système
d’échange de fichiers de particuliers à particuliers. Depuis quelques années la
RIAA, association devenue un lobby à la puissance industrielle, tente
de lutter contre le piratage d’œuvres par le biais d’Internet.
Dénonçant le piratage comme la première cause de la chute
(discutable) du marche du disque, la RIAA a multiplie les actions légales
(ou moins légale) pour endiguer le flot ininterrompu des téléchargements
de mp3 ou autres. Les réseaux Peer-To-Peer sont les principales cibles
de cette action mais ils ont cependant continue a prospérer. Avançant
une perte dans les profits, la RIAA préfère utiliser les poursuites
en justice contre ces différents systèmes d’échange
plutôt qu’essayer de s’adapter à ces nouvelles technologies
et de les utiliser pour développer l’industrie du disque dans une
direction démocratique. Les sbires de la RIAA sont convaincus qu’ils
peuvent arrêter cette hémorragie au lieu de se rendre compte du
profit qu’ils pourraient tirer de ce moyen d’échange qui existe
depuis près de dix ans maintenant. Revenons au début de l’explosion
du net dans le monde, il y avait cette chose appelée Internet Relay Chat
(IRC). Permettant de discuter, l’IRC servait et sert encore pour l’échange
de fichiers audio ou vidéo. Aussi de nombreux réseaux dans les
collèges américains avaient déjà commence à
s’échanger de la musique à cette époque. Quand le
format MP3 fut inventé balayant le poids élevé des fichiers
WAV, une certaine euphorie rafraîchissante s’empara du net. De nouveaux
réseaux firent leur apparition comme Scour.net qui était en fait
un puissant moteur de recherche IRC. Ensuite vint Napster et le réseau
d’échanges de fichiers devint accessible a tout public. La nouvelle
se propagea comme de la poudre, le rêve du Juke Box gratuit à la
maison pointa son nez, des albums entiers étaient devenus accessibles
au monde entier et l’industrie du disque fut prise de panique. A ce stade, quelqu’un de malin
aurait pu s’intéresser à Napster et se demander ‘comment
pourrait-on tirer de l’argent de ce truc?’. Quelqu’un aurait
pu se dire que c’était un formidable moyen de diffusion et de promotion
qui, utilisé correctement, pouvaient augmenter considérablement
les ventes de disques. Quelqu’un aurait pu réaliser que des millions
d’yeux et d’oreilles étaient sur le réseau chaque jour.
Une sorte de super promo devenait possible. Mais c’était oublier
la RIAA et sa vision du futur de la musique, un futur dont le partage ne fait
pas partie, un futur ou le dollar est roi. La RIAA décida donc de suivre
la voie tracée par la MPAA dans les années 80 quand ils poursuivirent
en justice Blockbuster vidéo, première société qui
eut l’idée de louer des films en cassettes vidéo. L’argument
de la MPAA était que la location de cassettes vidéo allait casser
le marché des ventes. Le procès se clôtura en faveur de
Blockbuster mais la MPAA n’avait pas dit son dernier mot. Ils créèrent
des prix spéciaux pour les cassettes vidéos destinées à
la location et obligèrent les sociétés de location à
acheter ces cassettes. Cette guerre faite au peer-to-peer
a commence avec un site Internet moins connu que le système Napster :
MP3.com. MP3.com reposait sur un fonctionnement très intéressant
: l’utilisateur met le contenu d’un CD sur son disque dur, envoie
ce contenu sur MP3.com et à partir de n’importe quel ordinateur
il peut accéder à ce CD par le biais de MP3.com. Tout le monde
peut mettre sa discothèque personnelle en ligne et y avoir accès
n’importe quand et n’importe où. Plus besoin de se balader
avec ses cd, donc plus aucun risque de les perdre ou de les abîmer. Mais cet excellent système
ne plut pas à la RIAA et ce fut le premier site qu’elle poursuivit
en justice. Les arguments de la RIAA étaient que ce système POUVAIT
être utilisé pour faciliter l’échange de musique piratée.
Bon, mais si quelqu’un accomplit des choses illégales par le biais
d’un site, qui est responsable ? L’utilisateur, le site ou le fournisseur
d’accès à Internet qui ne fait que son job ? La réponse est non. La RIAA
utilisa la justice pour lutter contre un service qu’ils n’appréciaient
pas car ils perdaient une part du contrôle sur le marché même
si ce service n’a rien d’illégal. De la même façon
qu’il est tout a fait légal de faire une copie d’un cd que
j’ai acheté pour mon usage personnel, je peux aussi copier un cd
dans mon ordinateur (et le mettre sur MP3.com) pour mon usage personnel. A partir
du moment où mon espace personnel sur MP3.com est sécurisé
et que personne d’autre que moi n’y a accès, ce système
est tout a fait légal. Une autre chose importante qu’il
faut rappeler : lors du procès contre MP3.com, les ventes de CD’S
augmentaient malgré ces services de musique en ligne. Mais cela ne voulait
rien dire pour la RIAA lorsque en 2000, Alex Walsh alors vice président
marketing de la RIAA dit : « Si nous progressons de 3%, peut être
que nous aurions pu progresser de deux fois plus. Il n’existe aucun moyen
de savoir combien nous aurions pu perdre. Il n’y a pas de moyen scientifique
ou expérimental pour déterminer combien de musique nous aurions
pu vendre en plus. » Donc, même au début
la RIAA justifiait ses attaques en justice par une perte présumée
dans les ventes, ce qui signifie que la RIAA voulait stopper ces nouveaux services
de musique en ligne avant même d’être sur qu’ils affectent
vraiment le marche de la musique. Pourquoi cet acharnement ? Contrôle
et qualité. Le verdict du procès fut prononce
en faveur de MP3.com et juste après la RIAA engagea un nouveau procès
contre…Napster. Et depuis, procès après procès, ils
tentent d’arrêter la technologie en marche plutôt que de retirer
des leçons de celle-ci et d’essayer de s’y adapter. Ils utilisent
la justice pour construire un mur de sable, pour chaque trou qu’ils tentent
de boucher, cinq autres se forment. Pour chaque procès intenté,
deux autres deviennent envisageables. Et pendant ce temps là, les revenus
de l’industrie du disque diminuaient de 6 %... SIX POUR CENT !!! Prenons ce chiffre en considération…6%.
Avec l’arrivée de l’Internet à haut débit, des
graveurs de CD et des réseaux d’échange de fichiers, les
ventes globales de cd ont chute de 6%. N’importe qui a accès à
n’importe quel cd sur Internet et l’impact sur les ventes est seulement
de 6%... Alors que nous sommes dans la plus
mauvaise période au niveau économique depuis le début des
années 80, Alors qu’un CD coûte 20
euros pour 1 heure de musique en général, Alors que les ventes de DVD et de
VHS augmentent, Alors que nous avons vu l’apparition
des radios par satellite et sur Internet, Alors que le pouvoir d’achat
est au plus bas, Malgré ces paramètres,
les ventes de cd ont seulement chuté de 6%. Une autre chose qu’il faut garder
en tête : En 1999, dernière année
ou les ventes de disques ont augmente, le nombre de sorties avait aussi augmente
de 33100 nouvelles productions en 1998 a 38900 en 1999. Plus de nouveaux disques,
plus de ventes. Cela semble couler de source…pas pour la RIAA. En 2000,
le nombre de sorties a chuté a 27000, même chose en 2001. Ce qui
fait 11000 nouvelles productions de MOINS. Ils baissent leur production de près
de 25% et leurs ventes totales chutent seulement de SIX %. Maintenant je ne sais pas vous mais
personnellement je ne vais pas acheter le même nombre de CD pendant une
année fertile en productions que pendant une année avec moins
de nouveautés. Un autre argument de la RIAA est
que près d’un quart des gens qu’ils ont sondé gravent
des CD à la place de les acheter. Un quart des gens qu’ILS ont
sonde. Personne ne se rend-il compte du problème engendré par
le fait que la plus grosse source d’informations utilisée par la
RIAA est un sondage réalisé par la RIAA ? Autre chose à se rappeler
: la plupart de leurs mythiques ‘pertes dues au piratage’ est arrivée
APRÈS qu’ils aient fait leurs procès contre Napster, MP3.com,
Aimster et tous les autres systèmes d’échange de fichiers
qui entravaient leur route. Mais tous ces détails sont omis lorsque ils
accusent le piratage d’être la principale source de perte dans leurs
profits. Maintenant, si il existe un produit
auquel le téléchargement en ligne a pu porter préjudice,
c’est le single. Vous vous souvenez du single ? Ce disque sur lequel on
trouvait un seul morceau. Un seul morceau que l’on pouvait acheter a partir
de 5 euros jusque 6 ou 7 euros, avec en bonus un autre morceau de l’album
ou un morceau pas assez bon pour se trouver sur l’album (en général…parce
qu’on pouvait aussi trouver des perles inédites sur les singles). Le marché de la musique s’est
développé de manière exponentielle mais plus au niveau
quantitatif que qualitatif. Avec de moins en moins de réel talent, des
prix qui grimpent et un coût de production largement inférieur
au passé. La production d’une cassette audio (si vous vous souvenez
encore des cassettes audio) coûte le double du prix de production d’un
CD. Le prix de vente d’un CD était le double du prix d’une
cassette. Pourquoi ? Comment est-il possible que quelque chose qui coûte
5 cents à la fabrication puisse coûter 20 euros en magasin ? Voyons
ce qu’en dit la RIAA : « Un fan de musique qui
achète un CD peut utiliser ce CD à la maison, l’écouter
dans sa voiture, enregistrer ce CD pour son usage personnel, l’écouter
avec des amis et garder ce CD pour des années. C’est probablement
pour ces raisons que la plupart des consommateurs interrogés disent que
le prix d’un CD se justifie. En même temps, lorsque l’on demande
directement si un CD coûte trop cher, certains consommateurs répondent
oui ! Pourquoi cette contradiction ? Car ces consommateurs ne comprennent pas
pourquoi le prix de vente est si élevé par rapport au coût
de production, un coût qui baisse de plus en plus chaque année.
» Directement on prend le consommateur
de haut, c’est juste un idiot qui ne comprend pas les lois du marché… «(…) Alors que la RIAA
ne collecte aucune information sur le coût spécifique de distribution
d’un CD. (…) » En deux mots : BULL and SHIT. « Il existe de nombreux
facteurs qui entrent en compte dans le coût total d’un CD –
et le plastique sur lequel le CD est presse est le moins significatif. La fabrication
en tant que telle d’un CD est peu coûteuse, mais l’enregistrement
demande beaucoup plus d’argent. » Vraiment ? Je suis impatient d’entendre
les raisons invoquées… « Lorsqu’un artiste
ou un groupe a fini de composer ses morceaux, il doit rentrer en studio afin
de les enregistrer. Les coûts d’enregistrement de son travail, qui
comprennent la location du studio, la rénumération des ingénieurs
du son, producteurs et autres doivent être rentabilisés par le
prix de vente du CD. » D’accord, tout cela je peux
l’admettre. « Ensuite viennent les coûts
du marketing et de la promotion, peut-être la partie la plus chère
dans le business de la musique de nos jours. Cela comprend la réalisation
onéreuse et toujours en hausse d’un clip vidéo, le prix des
relations publiques, de la tournée, des campagnes de marketing et de
la promotion pour que ces morceaux soient diffusés sur les ondes radios.
» C’est en trois mots : MORE,
BULL and SHIT. Je m’explique : les nouveaux artistes ont besoin de cette
promotion pour se faire connaître, mais combien de nouveaux artistes sont
lancés chaque année et combien ont la chance de réaliser
un deuxième album. Lorsqu’un artiste a fait ce deuxième album,
c’est à coup sûr parce que le premier a assez marché
aux yeux de la maison de disque. Celle-ci n’a donc plus qu’à
décider d’une date de sortie. La promo du deuxième album
étant le premier qui a bien fonctionné. Mais continuons… « Par exemple, lorsque vous
entendez un morceau à la radio, c’est parce que la maison de disque
a payé pour la production et la promotion de ce morceau. Donc rien n’est
gratuit et la promotion est une des choses qui coûtent le plus cher. Une
nouvelle technologie comme Internet offre de nouvelles façons pour les
artistes de toucher les fans de musique, mais une promotion classique est encore
nécessaire afin de mettre au courant les fans des nouvelles sorties.
Pour chaque album produit en un an, une stratégie marketing est développée
pour faire remarquer cet album parmi les nombreuses sorties mises sur le marché
cette année-là. Une imagerie spécifique doit être
créée pour la pochette et les différents outils promotionnels
(affiches, présentoirs de magasins et clip idéo). Pour beaucoup
d’artistes, une tournée coûteuse est essentielle pour promouvoir
leur travail. » Voyons…une tournée coûteuse…la
même tournée qui propose le prix de la place à 20 euros
(en moyenne) pour des capacités de 3000 personnes (minimum)…ce qui
nous fait…60000 euros par concert, sans compter le merchandising (T-shirts,
posters,…). Mais assez de théories, revenons
en aux faits. Jusqu’en avril 2000,
la RIAA s’était attaquée à des sociétés
sans visage. Aimster, Napster, MP3.com, Verizon,…etc. Début avril,
la RIAA a poursuivi en justice quatre étudiants américains coupables
d’avoir mis en place un réseau comparable a Napster. En réalité,
tout ce que ces jeunes gens ont fait c’est créer un moteur de recherche
sur le réseau du campus. Bien sur, en tant que juge qui ne connaît
que Napster comme précédant judiciaire, Madelyn Patel ne pouvait
pas avoir un avis objectif sur la question. Je m’explique, Napster n’a
jamais rien fait de vraiment répréhensible. Tout ce que Napster
a fait c’est indexer un moteur de recherche qui facilitait la recherche
de fichiers sur des ordinateurs décentralisés. Napster était
un portail, similaire à AOL ou le site de Skynet par exemple. L’illégalité
de Napster c’était les utilisateurs qui s’échangeaient
des fichiers, mais cela un juge ne pouvait le comprendre. A partir du moment
où les juges et les jurés ne connaissent rien aux ordinateurs
et à Internet, ils ne peuvent saisir la subtilité de ce système
mais ils ne peuvent admettre cela. Donc on se retrouve avec des personnes n’ayant
aucune compétence technologique qui prennent des décisions sur
une chose qui les dépasse complètement. D’un autre coté,
si je met en place un site appelé gratuit.com avec un serveur de 20 gigas
avec 2 millions de morceaux de musique à télécharger gratuitement…c’est
complètement illégal. Cependant, si je crée un site où
je rassemble des liens proposant de la musique gratuite, je ne fais rien d’illégal
mais je fournis des liens vers des sites qui font des choses illégales.
Mais quelqu’un qui ne connaît rien à propos des noms de domaines
et des adresses IP peut penser que le service que je fournis est illégal
tout comme le premier cas de figure. Quoiqu’il en soit, la cour de
justice proclama que chacun de ces étudiants offrait un moteur de recherche
illégal sur son site respectif. Le tribunal les condamna à 150000
$ d’amende par fichier présent sur le moteur de recherche pour plus
de 700000 fichiers au total. Pour ceux qui n’ont pas de machine
a calculer sous la main, ils ont poursuivi ces jeunes universitaires pour plus
de 100 Donc, maintenant la RIAA ne se contente
plus d’attaquer et de faire fermer des sites ou des systèmes diriges
par des entreprises qui font de l’argent…Maintenant ils poursuivent
aussi des étudiants qui ont probablement des revenus insuffisants pour
se payer un bon avocat. C’est ridicule et cela laisse un très mauvais
goût dans la bouche. Il existe d’autres sociétés qui
utilisent ces pratiques musclées d’intimidation afin de soumettre
les gens, mais on essaie de les mettre en prison…ces sociétés
sont appelées MAFIA. Alors MafRIAA ? La réponse des universités
ne s’est pas faite attendre. A partir de ce procès, les écoles
ont fermé tous les sites créés par les étudiants
et qui étaient suspectés d’activités illégales
C’est aussi à partir de ce moment là que la RIAA a voulu
envoyer des lettres de menaces en cas de non cessation de ces activités
Mais ce dernier point n’a cependant pas été mis en application,
à la place des procès étaient intentés aux prétendus
coupables. Les universités se demandent déjà comment travailler
en corrélation avec la RIAA. Donc les procès déjà
prévisibles lors de l’affaire Napster ont débuté.
D’autres procès similaires ont été intenté
en Europe récemment. Des procès de l’énorme, multimilliardaire
MafRIAA contre le petit gars comme vous et moi. Le gars dont le seul tort fut
de créer un moteur de recherche. Le gars qui essaie d’apprendre
de nouvelles choses pour le futur de l’industrie informatique. En face…la
RIAA qui, une fois de plus, tente d’arrêter la technologie en marche.
La RIAA, qui veut ruiner la vie de ces jeunes qui n’ont rien fait de foncièrement
mauvais. Rien, à part créer un moteur de recherche. La prochaine
fois, la RIAA ferait mieux de poursuivre Google en justice…Et lorsque ce
nouveau procès sera fini, lorsque les gens achèteront moins de
CD qu’avant, lorsque les ventes de disques baisseront à nouveau,
une fois de plus la RIAA sera complètement innocente. Ils lanceront une
nouvelle fois leurs requins et pointeront du doigt Internet…tout cela sans
aucune plainte à propos de leur fâcheuse tendance procédurière
contre des gens sans argent. Evidemment, suite a ce procès contre des
étudiants, beaucoup n’achèteront plus de CD par contestation.
Certainement les habitués des réseaux peer-to-peer comme vous
et moi…Comment pourrais-je acheter un CD alors que j’ai déjà
la moitié des morceaux en MP3 téléchargés du Net
? Avant j’aurais peut-être acheté ce CD mais maintenant que
je sais que les instigateurs de ce CD, c’est-à-dire la RIAA, sont
susceptibles de me poursuivre en justice compte tenu du fait que j’ai téléchargé
la moitié en MP3… Pensez-y la prochaine fois que vous
irez chez le disquaire. Pensez a l’utilisation qu’ils font de votre
argent…Souvenez-vous qu’il est utilisé pour ruiner des vies.
Souvenez-vous qu’il est utilisé pour empêcher l’avancement
de la technologie. Fermer les sites et les systèmes
facilitant le piratage ne leur suffisait pas. Maintenant ils veulent ruiner
la vie des gens. Peut-être que vous serez le
prochain… French adaptation by Red Ant
Poursuit-on en justice une armurerie parce qu’une arme PEUT être
utilisée pour tuer ? Poursuit-on l’armurerie APRES que cette arme
a été utilisée pour tuer ?
Donc, la RIAA ne connaît pas le prix pour mettre un CD sur le marché
? OK et moi je n’ai aucune idée du prix d’un CD dans un magasin…
Continuons à les écouter :
milliards de dollars…Et ce n’est qu’un seul cas…
Et souvenez-vous que cela ne peut être que pire si vous leur donnez encore
plus d’emprise sur le marché.
Original english text by Tom Daniels: 'Daniels Hates the RIAA'
http://www.411mania.com/music/columns/article.php?columns_id=689&&vo=32