arch/ive/ief (2000 - 2005)

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, après tant de débats, qu'allons-nous préférer aujourd'hui : la raison froide de la sagesse des vierges, en apparence du moins, ou la sagesse des passionnés à la folie des "Francorchamps" et fiers de l'être ? En tout cas, sans folie, il n'y aurait pas eu de progrès significatif dans l'histoire des hommes et du monde !

Aujourd'hui, faut-il tout interdire au nom de la raison ? Faut-il tout uniformiser ou tout réglementer ? Vive la vie faite d'audace, vive la vie faite d'une ardeur d'avance, de fantaisie, de passion, de passions sportives et, pourquoi pas, mesdames, de grandes nuits d'amour dans la région de Spa, de Stavelot et de Malmédy ! Le député Denis vous y a invitées.

Quand on grimpe dans les tours et que l'on passe à la vitesse supérieure en Formule 1, cela flambe de passion, monsieur le président, cela flambe de vie et cela fait du bien !
Mes chers collègues, allons-nous aujourd'hui être condamnés à lire plus tard à nos enfants et petits-enfants des histoires à l'imparfait commençant par : " Il était une fois Francorchamps, le plus beau circuit du monde" ? Allez plutôt lire "Martine va à la mer" !

(Rires)

Inscrivons-nous dans une volonté commune de valoriser le devenir socio-économique, sportif, culturel et associatif d'une région merveilleusement accueillante. Choisir la vie, c'est entreprendre. Choisir la voie de la sagesse, c'est refuser que l'on ferme les volets, à la Defeyt. Choisir la voie de la sagesse aujourd'hui, c'est reconnaître et cultiver la volonté et la fierté des amoureux fous de Francorchamps et du Grand Prix de Belgique. Ne cassez pas leur ardeur d'avance, ne cassez pas leur travail, leurs initiatives ! Ne cassez surtout pas le rêve et l'honneur d'une région ! Je vous remercie.

(Extrait du compte rendu intégral, séance plénière, La Chambre, 12.02.02)