arch/ive/ief (2000 - 2005)

En Italie des trains sont bloqués
by R Calvelli de Attac Firenze Sunday February 23, 2003 at 08:56 AM

En Italie on essaie d'arreter une série de 26 trains.

il est important que soit connu partout que une série de 26 trains (au rythme de 4 par jour) transportant des armes depuis la base américaine Ederle près de Vicence, à destination de l'immense base américaine de Camp Darby près de Pise, à destination finale la Turquie, est depuis hier bloquée par les pacifistes italiens, d'abord 'Beati i costruttori di Pace', puis de manière plus décisive par les
'Disobbedienti', 'Antagonisti toscans' et 'Arci'.

Les premiers 2-3 trains (seulement les trains d'armes, pas les autres trains) ont été arrêtés temporairement à Padoue puis Bologne et contraints de repartir vers le Nord pour chercher d'autres acheminements (rails dégagées par la
police). Près de la base américaine à Pise, la mobilisation populaire près des voies est déjà en place. La nouvelle a été jugée digne d'être diffusée largement aux journaux télévisés de ce samedi 22 février.

Plusieurs syndicats italiens (dont Cgil, Cobas, Cub) ont exprimé leur opposition à ce que des travailleurs italiens et le service public national participent à l'effort de guerre américain. Le gouvernement de Toscane (centre-gauche) a fait les déclarations qu'il a pu pour s'opposer au transit, ainsi que le député Vert Bulgarelli, bien que
ces transits aient été autorisés par le gouvernement. On parle de grève générale en cas de déclanchement de la guerre. Pas seulement donc pour l'Italie (cfr guerre du 13 mars) ?

C'est en fait une incitation plus large sur les actions à mener pour empêcher de manière concrète, lourde et décisive la réalisation des actions de guerre. En tête des candidats figure l'Esso/Exxon/Mobil, pour un boycottage mondial (http://www.stopesso.org), car ils fourniraient l'énergie pétrolière des moteurs américains déplacés au Moyen-Orient.
Les autres pays européens sont-ils épargnés d'avoir à réaliser ce genre de résistance? Pas de trains, mais des intérêts des compagnies intéressées.

Toujours aujourd'hui, le consulat anglais à Turin a été occupé, alors que Tony Blair rendait une visite au gouvernement italien.