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Aujourd'hui: Peace Race Baghdad!
by Jan Wednesday February 19, 2003 at 08:38 AM
Jan@steun.be

Peace Race Baghdad: cet après-midi - réportage ce soir au VTM - Cia-près quelques extraits des journaux de bord

Aujourd'hui: Peace R...
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Magali Journée 1 et 2
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10h30, on arrive à l'aéroport de Zaventem et on aperçoit tout de suite le groupe avec un grand calicot où on peut lire "Peace race", chaque participant est accompagné d'amis où de la famille et au milieu de la foule il y a les 63 boîtes avec le matériel scolaire et sportif que l'on a récolté durant notre campagne;

La presse, télévision et radio, est présente et demande: "pensez vous pouvoir empêcher la guerre?". ( Il faut lire la presse pour connaître les réponses!)

Nous sommes un groupe 47 personnes de tout les coins de la Belgique et de différentes nationnalités.

La presse informe Dieter que parmis les passagers du vol il y a deux libanais qui vont être expulsés et lui demande alors ce que nous comptons faire face à celà. Il répond que nous sommes assez nombreux pour nous mobiliser et que nous ferons le nécessaire pour qu'ils ne montent pas dans l'avion;

Une fois dans l'avion Dieter et Hamid discutent avec le pilote afin qu'il décide de ne pas prendre les deux libanais à bord de l'appareil étant donné qu'un pilote à le droit d'accepter où de refuser certains passagers.

C'est quand même effrayant de savoir que les Américains et les Européens vont faire la guerre un peu partout dans le monde et n'assument pas les conséquences de leurs actes tels que d'expulser des gens qui ne font que fuirent la misère que ces guerres ont engendré .

Après avois fais escale à Béroute nous nous posons à Damas vers 19h30, en Syrie, une fois 20h30 nous partons avec un car et deux jeeps en direction de Bagdad.

Nous avançons dans le désert il fait nuit, la temparéture diminue très vite et ceux qui on sac de couchage on bien de la chance car il n'est déjà pas facile de dormir dans ces conditions. Heureusement pour nous, dans le car il y a une télévision et nous avons le bonheur d'entendre parler des manifestations du monde entier mais surtout d'apprendre qu'il y a eu entre 50.000 et 100.000 manisfestants en Belgique! Personnellement je me sentait fière et réconfortée car je participe à ce voyage aux nom de tout ceux qui s' opposent à cette guerre et donc j'avais l'impression d'être soutenue par tous ces gens! A partir de ces nouvelles certains on commencer à remettre en question la guerre en Irak: cette guerre aura-t-elle lieu? Les avis sont partagers.

Après avoir évité un camion de justesse le car tombe en panne d'essence à peine à quelques kilomètres de la frontière Syrie - Irak! Nos interprètes nous expliques que le chaufeur préférait attendre d'être arrivé en Irak pour prendre de l'éssence car ils ne payent que 1dolar les 100 litres et chez nous elle coute 1 dolar le litre.

Le voyage se déroule calmement mais notre sommeil est interrompu plusieur fois pour remplir des papiers, d'ailleur la troisième fois,vers 4h00 du matin, nous descendons à la douane où ils nous retiendrons pendant deux heures pour des histoires de papiers et de GSM.

Une fois la douane dépassée nous pouvons considéré que nous avons, d'une certaine façon, brisé l'embargo étant donné qu'il n'y a pas de vol directe de Bruxelles vers Bagdad et qu'en plus nous transportons du matériel normalement contrôlé.

Environs deux heures plus tard le jour se lève et nous nous arrêtons pour manger, ensuite nous repartons certain terminent leurs nuit de sommeil tandis que d'autres ne l'ont jamais trouvé!

Les gens s'agitent de plus en plus et Dieter propose de nous apprendre un slogan en anglais et en arabe qui signifie :"Pas d'argent pour la guerre mais plus d'argent pour l'éducation".

Ce qui est marrant c'est que le chauffeur qui nous écoute ne comprend pas pourquoi on remet en question le financement pour l'éducation en Irak.

Vers 12h30 nous sommes arrivés à l'hôtel "Palestine", nous avons fait une chaîne pour déchargé les colis, nous nous sommes installés, nous avons bien mangé ensuite nous avons fait un briefing et nous nous sommes promené en ville !

La suite pour demain et bonne nuit!

Magali

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Christophe - Journée 3
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Lundi: Le matin, nous visitons l'université de Bagdad et plus particulièrement le ‘collège des sciences' et le ‘collège d'éducation physique'.

Nous discutons avec les étudiants.Ceux-ci nous apprennent qu'à cause de l'embargo, ils ont des difficultés pour avoir des ordinateurs, pour l'accès à Internet, l'accès aux résultats des recherches scientifiques internationales. Le matériel scientifique est aussi difficile a importer : microscopes, appareils modernes de laboratoire,…).

Malgré cela, après la guerre du Golfe, les irakiens ont reconstruit 11 ponts alors qu'il n'en existait que 8 avant la guerre!!!

Le collège d'éducation physique possède une piscine olympique avec un bassin spécifique pour le plongeon situé à 3, 4, 5, et 7 mètres de hauteur! En comparaison, l'université de Liège ne possède pas de bassin olympique, il n'y en a que 3 pour toute la Belgique!

L'après-midi nous visitons le musée de la civilisation. En effet, Bagdad est considérée comme son berceau ( mésopotamie ). Lors de la guerre du Golfe, les USA se sont permis de bombarder certains sites historiques. Et de voler quelques des plus riches vestiges.

Une discussion est entamée dans le groupe. Est-il important pour nous de visiter ces musées?

Nous voulons rencontrer des enfants, des jeunes sportifs,… Nous avons 20 000 crayons, des centaines de dessins, des ballons à distribuer directement à la population.

Avant de rentrer à l'hotel, notre car s'arrête à un centre sportif. Une équipe de première division irakienne s'y entraine. Nous enfilons nos baskets et échangeons quelques passes avec ces sportifs.

Le contact est bref, mais très chaleureux.

De retour à l'hotel, nous poursuivons notre réflexion en groupe. Le programme du lendemain ne rencontre pas nos objectifs, c'est à dire visiter les écoles et hopitaux populaires.

Nous voulons soutenir de notre mieux le peuple irakien, lui apporter notre solidarité et courage.

Nous décidons donc de nous diviser en 5 groupes de 10 personnes pour mardi matin. Nous monterons dans les taxis et chercherons de nous même des écoles, où nous apporterons les dessins de solidarité des enfants belge.

Une compétition saine s'est engagée dans le groupe. Qui des 5 groupes rapportera le plus de dessins d'enfants irakiens ? Nous pourrons ramener ceux-ci aux enfants belge. Ceci revêt une grande importance pour nous. Lorsque nous reviendrons en Belgique, les gens diront: "Vous avez vu ce que le gouvernement irakien a bien voulu vous montrer". Par cette démarche concrète de solidarité et de combativité, nous reviendrons avec plein de photos et films vidéos où personne ne nous aura -soi-disant- manipulé ici. Nous allons rencontrer qui nous désirons.

La NASYO (National Association of students and youth organisations) est un peu déçue et ne comprend pas bien notre démarche. Leur programme est très bien fourni mais nous voulons aussi une certaine indépendance quant à nos objectifs concrets. Le programme NASYO ne nous permet malheureusement pas de le réaliser.

Nous prendrons donc notre demi-journée afin de réaliser cela. A partir de 15h, nous suivrons de nouveau le programme puisqu'il est intéressant. Les irakiens se donnent beaucoup de mal pour bien nous faire comprendre leur pays. Aussi de façon historique. Imaginez-vous, qu'allez-vous présenter à un voyageur étranger qui débarque à bruxelles?

A très bientôt pour la suite de nos aventures,

Vos yeux sur place,

Humblement,

Christophe.

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