arch/ive/ief (2000 - 2005)

Cette manifestation est largement soutenue par les pouvoirs publics puisqu'elle bénéficie de subventions et du relais des médias du service public. La France s'apprête donc à célébrer la musique électronique, alors qu'en même temps, elle étouffe les initiatives et entrave la liberté des gens à créer et à écouter cette musique !

Le décret « anti–raves » du 3 mai 2002 a en effet créé un arsenal répressif sans précédent, et sans pareil en Europe. Les conséquences sont dramatiques. En raison des contraintes exorbitantes qui lui sont imposées, l'ensemble de la scène techno (clubs, salles de spectacles, rave parties, free parties, …) rencontre de plus en plus de difficultés à s'exprimer. La « culture techno » est stigmatisée, caricaturée à l'extrême et sujette à tous les amalgames. Les artistes de la scène électronique sont isolés ou voient se fermer toutes les portes. C'est tout un courant musical, pourtant plébiscité par la jeunesse depuis plus de dix ans, qui aujourd'hui étouffe.

Technopol, association loi 1901 pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures et des musiques électroniques, dénonce cette hypocrisie bien française qui consiste à encenser devant des caméras de télévision ce qu'on empêche d'exister au quotidien par une série de contraintes juridiques, civiles et pénales.

Les musiques électroniques participent pourtant à l'image d'une France dynamique et créative. Elles contribuent aussi largement à améliorer notre balance commerciale. La « French touch » se vend très bien à l'étranger, comme en témoignent les statistiques de ventes de disques du Bureau Export de la Musique Française. La créativité de nos DJs est davantage reconnue à l'étranger qu'ici, un comble.

Technopol interpelle les pouvoirs publics en raison de l'incohérence de leur politique sur la musique électronique. L'association demande un véritable dialogue avec les acteurs de ce mouvement. Malgré quelques avancées avec Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur il y a quelques mois, la situation reste bloquée depuis novembre 2002 et nécessite une nouvelle concertation dans les meilleurs délais.

Après avoir déposé un recours le 3 juillet dernier contre le décret « anti-raves » pour le flou juridique et l'entrave aux libertés publiques qu'il instaure, Technopol attend de façon imminente la réponse du Conseil d'Etat avant la fin du mois de février 2003.

Fidèle à sa mission, Technopol annonce officiellement la tenue de la Techno Parade le samedi 13 septembre 2003 à Paris, ainsi que du Festival « les Rendez-Vous Electroniques » (RevEs) dans la capitale du 6 au 14 septembre 2003.

Contacts :

Brice MOURER, Président Sophie BERNARD
06 61 73 70 00 06 64 20 46 61

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Technopol

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et la promotion des cultures, des arts
et des musiques électroniques
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