Les réformes de Bologne et l'AGCS ménacent l'enseignement public

En tant que mouvement social qui se bat contre la mondialisation néoliberale, Attac se sent très concerné à propos des réformes de l'enseignement qui ont été annoncées dans la soi-disante déclaration de Bologne. Selon nous, l'enseignement doit offrir une formation large et critique qui franchit plusieurs disciplines et qui est accessible pour des personnes provenant de toutes les couches de la population. Les réformes actuelle ne semblent vouloir effectuer que des objectifs économiques.

Espace d'enseignement européen ou marché d'enseignement européen?

Comme motivation principale pour élaborer le déclaration de Bologne, on a avanc le dogme néoliberale de la ‘compétitivité internationale'. Les moyens pour cela sont soi-disant l'augmentation de la transparence, l'introduction de la structure Anglo-Américaine (le Bachelor/Master) et la stimulation de la mobilité internationale. Selon Attac, cette déclaration est le présage de la privatisation et de la commercialisation absolues de l''nseignement supérieur. On ne prête pas de l'attention au rôle social de l'enseignement. Il n'est pas du tout question de démocratisation. Compétitivité, concurrence et d'autres termes provenants du monde des entreprises dominent les textes de conception.

Attac veut souligner que les réformes de Bologne privilègent surtout les besoins du marché de travail flexible… que les coûts de l'établissement d'une formation master seront pour l'étudiant… que l'accent sur la pertinence ouvrière du diplôme de Bachelor sera au détriment de cette caractère générale et critique d'une formation, bref: Attac prévient qu'il y aura un marché d'enseignement au lieu d'un espace d'enseignement!

L'AGCS: libéralisation et commercialisation de l'enseignement!

Une partie importante des négociations de l'AGCS (Agrément Général en Commerce des Services, depuis 1995 dans l'OMC) traite de l'enseignement. Dans les textes de discussion il est immanquablement question d'un marché d'enseignement. L'enseignement public qui emploie des millions de personnes dans le monde entier et qui en compte un décuple de ‘clients' est le cible des multinationales qui en voient un bel avenir en perspective. Evidemment, pour cela, ils reçoivent l'aide des organisations non-démocratiques comme l'OMC, le FMI, l'OECD et la Commission Européenne. Pour eux, l'enseignement doit devenir bonne marchandise, un produit, une part de marché. Aujourd'hui, on voit déjà apparaître la pénétration des multinationales et de leur machinerie marketing dans les écoles et les universités. Et ceci n'est que le début…

Attac se révolte contre cette attaque néoliberale à l'enseignement public. Attac exige un enseignement démocratique, qualitative et moderne, accessible pour tous et qui offre à tous une formation critique, de grande valeur et consciente de la société! Notre enseignement n'est quand même pas de marchandise, mais un droit fondamentalement démocratique!

arch/ive/ief (2000 - 2005)