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DHKC : Tous avec le Vénézuela bolivarien !
by DHKC International Wednesday January 22, 2003 at 12:12 PM
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Manifestation de soutien à la résistance bolivarienne du peuple vénézuélien à 'La Bourse' de Bruxelles, jeudi 6 février 2003 à 16h30

Tous contre l'Empire américain !
Tous avec le Vénézuela libre et indépendant !

Désormais, nul ne doutera que l'Empire US a la ferme intention de mettre la planète entière à feu et à sang.
A sa tête, le dénommé Bush, un pyromane comme l'humanité n'en a jamais vu, fait aujourd'hui résonner les tambours de guerre dans le Golfe persique dans le but avoué de s'emparer de ses réserves pétrolières de l'Irak.
Mais rassurez-vous, l'Empire américain et sa doctrine de « guerre préventive » et « globale » n'ont oublié personne.
En effet, les Etats Unis catégorisent tous leurs ennemis en « axes du mal », « Etats voyous », « réseaux terroristes », … et se disent prêts à terrasser toute force qui oserait entraver leur ascension vers la domination mondiale.
Dans cette liste des opposants à éliminer, le président du Venezuela, Hugo Chavez, occupe un rôle prépondérant. Et pour cause : face à un Empire décidé à accroître sa domination mondiale, Chavez incarne la volonté du peuple vénézuélien de vivre dans un pays souverain.
Le 12 avril 2002, les Etats-Unis avaient été jusqu'à perpétrer un coup d'Etat qui avait été déjoué par le peuple et l'armée après seulement deux jours.
Aujourd'hui, l'Empire US recourt à d'autres moyens pour venir à bout du régime vénézuélien : provocations, actes de sabotage et guerre psychologique.
Mais la liste des ennemis de l'impérialisme américain est loin d'être finie. Les Etats-Unis d'Amérique disposent en effet, d'une liste noire qui répertorie tout gouvernement, toute organisation et tout individu s'opposant à leur hégémonie.
Après le 11 septembre, cette liste noire a été graduellement adoptée par l'Union européenne. C'est ainsi que les mouvements de libération populaire comme le DHKP-C (Turquie), les FARC (Colombie), le FPLP (Palestine) ou le PC des Philippines qui se battent contre le terrorisme d'Etat, ont été listées en tant qu'« organisations terroristes ».
Pour éradiquer ces organisations, les impérialistes utilisent diverses formes de répression, la guerre psychologique mais aussi la guerre militaire :
En Colombie, cette guerre s'appelle « Plan Colombia » menée sous le couvert d'une opération contre des prétendus narcotrafiquants mais qui vise en réalité le peuple colombien et son armée de libération.
En Turquie, cette guerre, davantage préventive, s'appelle « prison de type F ». Ces prisons sont composées de cellules d'isolement. Le régime pénitentiaire d'isolement que les impérialistes veulent généraliser contre toutes les organisations révolutionnaires, est une forme de torture dévastatrice et meurtrière.
En Palestine, cette guerre s'appelle « occupation sioniste ».
Aux Philippines, le but inavoué des exercices militaires menés conjointement par les troupes américaines et l'armée gouvernementale est d'éliminer la guérilla du Parti communiste des Philippines, appelée la New People's Army (NPA).
En outre, le mouvement anti-globalisation n'échappe pas à l'accusation de « terroriste ». Même les pacifistes qui se rendent en Irak en tant que « boucliers humains » sont stigmatisés en tant que « criminels de guerre » par une administration Bush qui va jusqu'à menacer de les bombarder !
Toutes ces formes d'oppression servent à mettre les peuples à genoux.
Cependant, loin d'être impressionnés, des millions de femmes et d'hommes protestent contre le bellicisme et l'arrogance de l'administration Bush.
Plus que jamais, nous devons nous trouver aux côtés des peuples qui luttent contre l'esclavage et la soumission. Dans ce cadre, nous appelons à manifester contre les tentatives de renversement du régime légitime de Hugo Chavez par l'Empire américain et à se solidariser avec le peuple vénézuélien désireux de vivre dans un Etat indépendant et libre.
C'est pourquoi, nous soutenons l'appel lancé par l'Association des réfugiés latino-américains et des Caraïbes (ARLAC) pour manifester le jeudi 6 février 2003 à 16h30 à La Bourse de Bruxelles.

DHKC International