arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le patronat vénézuélien croit toujours au complot castro-communiste! - VIDEO
by RISBAL Tuesday November 12, 2002 at 10:50 AM
risbal@collectifs.net Bruxelles, Belgique

Après le coup d'Etat du 11 avril 2002, différents analystes ont fait remarqué que l'opposition vénézuélienne au gouvernement bolivarien avait commencé à croire ses propres mensonges et s'était finalement créée une réalité virtuelle. La vidéo que vous pouvez voir ici-même en est un preuve supplémentaire! Il s'agit d'un reportage de l'organisation patronale FEDECAMARAS, célèbre pour son implication dans le coup d'Etat, son ancien président, Pedro Carmona Estanga (dit Pedro le bref), ayant été durant 47 heures le président illégitime du Venezuela.

Le patronat vénézuélien croit toujours
au complot castro-communiste!

Après le coup d'Etat du 11 avril 2002, différents analystes ont fait remarqué que l'opposition vénézuélienne au gouvernement bolivarien avait commencé à croire ses propres mensonges et s'était finalement créée une réalité virtuelle. La vidéo que vous pouvez voir ici-même en est un preuve supplémentaire! Il s'agit d'un reportage de l'organisation patronale FEDECAMARAS, célèbre pour son implication dans le coup d'Etat, son ancien président, Pedro Carmona Estanga (dit Pedro le bref), ayant été durant 47 heures le président illégitime du Venezuela.

Cette vidéo, présentée lors de l'Assemblée annuelle de cette organisation en septembre 2001, donc avant les grèves patronales et le coup d'Etat, constitue d'abord une preuve de la volonté de ce secteur de "virer Chávez du pouvoir", mais exprime aussi une vision des plus archaïques, sur un prétendu complot international de la gauche latino-américaine, organisée au sein du squelettique Forum de Sao Paulo, désirant cubaniser le continent à travers le Forum de Sao Paulo.

Regardez la vidéo (en espagnol) en [realvideo]
Durée: 2 min 41 sec

Retranscription:
(voix off) "L'accord se formalisa en 1995 avec l'inscription de Chávez au Forum de Sao Paulo, une organisation créée par Fidel Castro et Lula Da Silva du Parti des Travailleurs du Brésil pour réorganiser toutes les forces de gauche et les groupes guérilleros d'Amérique latine après la chute du communisme en Union soviétique.

Font partie du Forum de Sao Paulo: les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), l'Armée de Libération Nationale (ELN) du même pays, les mouvements indigénistes et insurgés de Bolivie et d'Equateur, les groupes guérilleros d'Amérique centrale, les Zapatistes mexicains et les secteurs d'ultra-gauche du Cône Sud.

Son objectif déclaré est de prendre toute l'Amérique latine et de construire un nouveau pôle de pouvoir en alliance avec des gouvernements communistes (la vidéo montre alors une photo de Chavez en compagnie de Jiang Ze Min, président de la République Populaire de Chine) et fondamentalistes (la vidéo montre ici une photo de Kadhafi, président lybien) du monde entier.

Le Forum de Sao Paulo offrit son appui à Chávez pour arriver à la présidence avec l'objectif qu'il lui rendra ce soutien une foisà Miraflores (le palais présidentiel).

(Interview) Jusqu'à présent, le gouvernement a montré un visage démocratique car les circonstances internationales l'obligent à se modérer. Mais si Lula gagne les élections en octobre 2002, par conséquent, avec l'appui du Brésil, la huitième économie occidentale, Hugo Chávez se vissera au pouvoir et instaurera au Venezuela une dictature comme celle de Cuba.

Le Forum de Sao Paulo pense qu'avec le contrôle du Brésil et du Venezuela, qu'il a déjà, il pourra s'étendre au reste du continent. Pour cela, bien qu'à Fidel Castro, il ne lui reste plus beaucoup d'années à vivre, le projet a une continuité. Le désir de Hugo Chavez Frias est de diriger ce processus continental (...) sans condition avec Fidel Castro. Pour toutes ces raisons, il est nécessaire de forcer la démission de Chávez avant les élections au Brésil. Et il faut faire tout ce qui est possible pour éviter la victoire de Lula aux élections.

La solution aux problèmes qui touchent le pays exigent comme condition indispensable que Chávez sorte de Miraflores avant. Si c'est impossible de l'obtenir par la voie électorale ou par la voie juridique, (fin de l'interview)

(voix off) Il y a une unique et dernière opportunité, qui durera jusqu'au début de 2002, de forcer la démission de Chavez avec sufisamment d'anticipation pour que tout le continent latino-américain se rende compte de qui est vraiment Hugo Chávez et de tout le mal qu'il a fait aux Vénézuéliens afin qu'on ne vote pas pour les candidats du Forum de Sao Paulo."