arch/ive/ief (2000 - 2005)

Homo Academicus Quebecensis
by un commando « Critique immuable » Monday September 16, 2002 at 01:48 AM

Ce texte réfléchit de manière légère mais décidée sur quelques interventions des intellectuels québécois depuis un an, interventions ayant pris prétexte du 11 septembre 2001, de la « crise » de la radio culturelle de Radio-Canada et, plus récemment, de l'attentat à l'Université hébraïque d'Israël.

L'universitaire québécois (professeur ou aspirant), affublé du ramage de l'intellectuel, est un oiseau d'une rare bêtise. Aussi insignifiant dans son silence assidu que dans les quelques éructations qui interrompent ce silence, il nous fournit pourtant indéniablement à travers chacune d'elles l'occasion d'être surpris par les profondeurs insondables de sa bêtise. Ce fût le cas quand les Jacques, Robitaille et Létourneau ont cru pouvoir interpréter les événements du 11 septembre 2001 comme le début de la saison des amours pour les paons de la grande civilisation libérale, alors que s'installait plutôt avec la peur des grands oiseaux de malheur, la chasse aux terroristes terrés partout parmi nous (cf. notre texte Pour une dialectique du bourreau et de la victime ). Les paons de la page Idées du Devoir s'étaient depuis longtemps retranchés dans les nichoirs moelleux du savoir que sont ici les facultés universitaires, quand la tempête de l'esprit libéral, sans aucune aide des oiseaux de malheur terroristes, s'est brutalement abattue sur une des falaises exposées de l'université québécoise : les émissions culturelles de la radio de Radio-Canada. Contrairement aux paons participant à la danse des amours de l'automne 2001, Jean Larose, l'oiseau de proie (ou le fou de Bassan : c'est selon) de la radio civilisationnelle a, comme à l'habitude, persisté et signé en se faisant comme toujours le porte-parole de l'indignation cultivée devant l'inculture. Il a d'abord transformé la dernière de son émission Passages - en juin 2002 - portant sur le terrorisme dans l'irrespect et la négligence de ses invités venus en parler, en aparté à son biais éditorial narcissique et prévisible : la disparition de son émission est l'allégorie de l'agonie de la culture. Il a poursuivi sa litanie avec la plus parfaite complaisance dans le nichoir du Devoir - la page Idées - quelques semaines plus tard (22 juin 2002). Si pour certains l'illusion qui fait de Larose un oiseau de proie fier et tenace tenait encore, il est impossible que son repli pathétique derrière une clairvoyance sans faille, complaisante et sereine précisément parce qu'élevée au rang de savoir, ne laisse pas songeur. Larose affirme à nouveau dans ce texte qu'il savait que le carnage radio-canadien était non seulement inévitable mais qu'il avait commencé depuis belle lurette. Notre oiseau de proie serait-il en fait un charognard ? Larose, prophète autoproclamé de la fin des temps de la civilisation à Radio-Canada, n'a-t-il pas en fait plutôt montré un peu d'opportunisme en assistant la culture mourante jusqu'à sa fin, fin annoncée d'ailleurs depuis plusieurs années par le prophète lui-même ?

Nous voulons simplement dire que l'angoisse expressive devant les signes des temps apocalyptiques se fond ici avec l'attentisme opportuniste chez ce « savant » trop narcissique pour ajuster sa critique afin de saisir ce qui se passe à ras les pâquerettes socio-historico- économico-politiques qui déterminent sa situation autant que l'idéal de culture qu'il veut sauver, pâquerettes qui sont finalement assez complexes. C'est un trait caractéristique de la colonie des universitaires intellectuels québécois de continuer de sermonner comme les curés d'antan quand le réel frappe de front, refusant de reconnaître leur impuissance, ce qui veut aussi dire, refusant la possibilité d'une mise en perspective de ce qu'ils savent et de ce que vaut leur croyance.

Personne, jusqu'au moment où nous écrivons ces lignes, n'a pensé opportun de dire qu'au moins les choses se sont éclaircies à Radio-Canada ; que s'il n'y a pas de place radiophonique moelleuse pour l'expression de la liberté intellectuelle au Québec, celle-ci se tient debout par elle-même, elle est plus forte que cet échec. On ne verra pas la pensée radiophonique prolifique de Larose trouver son chemin, comme une source déviée, vers… une radio communautaire. On n'entendra pas de gens dire : « au nom de la liberté intellectuelle, recomposons notre communauté hors de la Radio d'État ! » ; « fondons une radio indépendante ! ». On va plutôt s'occuper à l'infini de savoir qui a été hérétique dans la tour radio-canadienne. Incidemment, Gilles Tremblay, musicien qui s'est fait l'écho de Larose dans le Devoir (19 juillet 2002), confondant la déclinaison de ses titres (membre de l'Ordre du Québec, Chevalier de l'Ordre des arts et des lettres de la République française, etc.) avec les exigences de crédibilité très spécifiques qui doivent être remplies pour soutenir ce dont il veut nous convaincre, affirme, tout bonnement, que ses contacts (restés anonymes !) dans les officines de Radio-Canada lui ont confirmé que Larose qui cite Sylvain Lafrance (l'honni directeur de la radio) est digne de foi et que Lafrance qui se plaint, dans le même journal, d'avoir été mal cité par Larose, ne l'est pas. C'est à partir de tels « qu'en-dira-t-on » que le compositeur propose un « débat ouvert » sur la culture à la radio de Radio-Canada.

Au-delà des querelles pour savoir qui a dit le mot compromettant - blasphématoire ? - , ce qui caractérise toujours nos intellectuels est, comme nous l'avons dit plus tôt, la complaisance de la pensée incapable de s'interroger sur ce qu'elle sait et ce que sa croyance vaut - en plus d'être convaincus que personne ne saurait, dans notre petit pays, les interpeller de manière significative, ce que nous osons prétendre faire à l'occasion.

L'incapacité de recul est manifeste quand Jacques, Robitaille et Létourneau philosophent lyriquement sur la nécessité d'un coup de barre de la civilisation, ni à droite ni à gauche, mais, avec l'aide incontournable de l'Amérique, encore une fois en plein visage des civilisations extra-occidentales - on n'entend pas beaucoup Jacques, Robitaille ou Létourneau réagir à propos de l'opération « liberté immuable », alias « justice infinie », qui nous a entre autres permis de nous familiariser avec le palmarès de nos ennemis, l'« Axe du mal ». À quand leur avis sur le palmarès ? Le manque de perspective sur le savoir et sur la valeur des croyances étouffe aussi un Larose quand, pour introduire un débat sur les nouveaux avatars du terrorisme, on le voit demander à ses invités intellectuels et respectés en tant que tels s'ils se sentent menacés comme juif ou chrétien par le terrible terrorisme musulman : à travers une rhétorique comme toujours ronflante, on surprend la pensée faible de Larose bien retravaillée par la propagande de masse américaine - propagande à l'occasion intellectuelle (cf. nos réactions à la lettre d'Amérique ).

La dernière manifestation, particulièrement croustillante, de l'esprit typique de l'universitaire québécois en situation d'urgence est survenue le 7 août 2002. Un groupe d'universitaires, avec en tête Marc Angenot, a signé un appel à la solidarité avec la population de l'Université hébraïque de Jérusalem qui a été victime d'un attentat palestinien faisant morts et blessés.

L'intérêt de cette nouvelle sortie d'intellectuels tient en ce qu'elle cristallise la figure typique de l'homo academicus quebecensis. D'autant plus qu'elle fait intervenir quelques intellectuels qui « travaillent » - si l'on peut dire - depuis des années à faire valoir une sous-différentiation dans le groupe des universitaires québécois. C'est que parmi les universitaires québécois, on trouve beaucoup d'européens d'origine et parmi ceux-ci, il s'en trouvent qui interviennent comme intellectuels enracinés politiquement dans le multiculturalisme canadien - sans différence avec les immigrants des classes populaires sur ce point - mais sans espoir d'enracinement culturel dans les trop jeunes - sinon trop pauvres - universités canadiennes.

On comprendra que cette disposition spécifique à certains universitaires d'origine européenne peut avoir des conséquences structurantes dans la dynamique interne de l'université. Mais curieusement, pour l'essentiel, la façon d'entrer dans l'espace public en tant qu'intellectuel n'est pas différente parmi ceux-ci que parmi les universitaires d'origine québécoise. Nous nous réjouissons d'avoir trouvé à travers l'analyse de cette dernière sortie d'intellectuels québécois, où figurent quelques européens d'origine, une confirmation de la règle : l'universitaire québécois, européen d'origine ou québécois pur laine est bel et bien un universitaire québécois, un homo academicus quebecensis - pas de chance pour l'effort de distinction du groupe des européens d'origine.

Cela dit, il vaudrait la peine de parler d'autres caractéristiques de notre oiseau rare. S'il s'agit d'un oiseau des régions nordiques, il est cependant mal adapté à la froideur de l'espace public. Si bien que s'il appelle au débat, c'est toujours parce qu'il sait que dans les médias d'ici, il est impossible qu'il y en ait vraiment un. S'il appelle à la solidarité au nom d'une cause quelconque, c'est souvent pour exposer narcissiquement la sienne avec l'intention de mettre dans l'inconfort ceux qui ne pourraient pas épouser sa cause avec autant d'enthousiasme. C'est ainsi que l'appel circonstanciel à la solidarité comprend toujours une petite mesquinerie contre un adversaire idéologique - souvent ennemi confidentiel des couloirs universitaires depuis belle lurette - que l'on croit mettre dans l'impossibilité, à cause de la gravité des circonstances, de contre-attaquer avec assurance.

C'est exactement le type d'intervention que nous offrent les signataires de l'appel à la solidarité avec la communauté de l'Université hébraïque de Jérusalem. Leur appel permet effectivement d'entendre d'une part, un soupçon de condescendance avare d'explication contre les gens qui ne savent pas pourquoi l'université est un lieu saint et, d'autre part, une accusation mesquine voilée contre certains « clercs universitaires aveuglés » qui se seraient jusqu'à maintenant montrés les alliés de la barbarie - mais que la lâcheté exige de ne pas nommer.

Examinons ces deux caprices d'entrée de jeu. On aimerait dire que nos universitaires, qui trouvent que la profanation terroriste du sacré est vraiment allée trop loin avec l'attaque sur ce qu'ils considèrent comme le refuge du savoir - où, dit par eux avec moins de poésie, « on devrait être à l'abri » - , ont le devoir d'assumer la gravité de leurs dires et de dénoncer immédiatement les pseudo savants au sein des murs de l'université dont le jugement a erré au point de s'être constitués jusqu'à maintenant en alliés de ceux qui ont commis la suprême barbarie : l'attaque de l'Université. En outre, certains trouveront curieux - avec raison - que nos universitaires indignés par la profanation terroriste de l'absolu en partage avec tous, c'est-à-dire la profanation de la vie, considèrent que l'ultime affront de la terreur a été commis en fait à l'encontre de l'Université. Nous aimerions les aviser du fait que les choses s'éclaircissent quand on considère de manière appropriée le facteur narcissique dans les comportements de nos intellectuels québécois. En fait, leur narcissisme les fait se fusionner à l'idéal universitaire lui-même, et les mène à exprimer la croyance hystérique que l'attentat de Jérusalem vise la communauté mondiale des universitaires en tant qu'universitaires. On comprend alors que l'errance des universitaires qui tentent de saisir les causes de la violence terroriste en Palestine soit vue par nos réfugiés du savoir comme une véritable trahison de l'université qui est en fait leur paradis sur terre évidemment à préserver.

Il est difficile de passer outre le fait que dans cet appel à la solidarité, l'universitaire, érigé en symbole par lui-même, a oublié de reconnaître que son essence, devant le terrorisme, se révèle en l'absoluité de la vie qu'il a en partage sans distinction avec nous tous y compris les gens qui l'ont perdue dans les tours de New York ou dans les pizzerias de Tel-Aviv. Mais cela est cohérent avec la conviction non-démentie chez l'homo academicus quebecensis que malgré le fait qu'il prêche dans le désert, il est bien le sauveur du monde - constitué essentiellement d'universités - et que personne dans la populace ne le reconnaît. Il s'agit là d'un savoir sur soi qui est lourd à porter devant l'indifférence de la plèbe. Cela explique d'ailleurs pourquoi la fibre pamphlétaire de nos intellectuels n'a plus de tension. Quand ils s'adressent à l'humanité à sauver afin de secouer les âmes désensibilisées, ils se complaisent aussitôt à nommer l'université « tour d'ivoire », dans la langue de la plèbe qu'ils jugent pleine de ressentiment, et avec la profonde ironie que l'on sait tous les guillemets capables d'exprimer. Nous la nommerons avec autant de guillemets « les murs de protection de la lamentation sur la culture agonisante ». Il s'agit d'un nom pour l'université qui convient très bien à la fonction d'abri qu'elle a aux yeux de l'intellectuel universitaire québécois que nous nous efforçons de comprendre depuis le début de ce texte. Incidemment, nous croyons nécessaire d'avertir que rien ne sert de chercher hystériquement, comme c'est parfois le cas, quelque intention de propager un message antisémite dans cette appellation : notre locution ne réfère aucunement à une signification du mur des lamentations attestée par la communauté juive, signification que nous transposerions, voire que nous déformerions ou ridiculiserions. Nous revendiquons la licence littéraire afin de rendre opératoire ce qu'un Ricoeur a appelé « la fête du langage » où la référentialité du langage et le système de renvoi interne d'une langue ont un rapport dynamique. L'efficace de l'expression que nous avons formulée, dans la mesure même où elle montre que le langage est en fête, saura garantir notre bonne foi en tout temps.

Cet avertissement, ainsi que nos remarques préliminaires - sur la mesquinerie de nos intellectuels à l'égard de leurs collègues et sur le mépris condescendant, usé et exténué, à l'égard de ceux qui ne savent pas - étant faits, passons aux choses sérieuses.

Il nous semble que la mesquinerie des apôtres de la pensée sereine et désintéressée à l'égard de leurs collègues restés sans nom est précisément commise en sous-entendant une prétention à la vérité tout droit venue de l'opinion bien intéressée et peu sereine forgée au cœur de la putrescente vie réelle. En fait, tout porte à croire que nos apôtres de la paix en l'université, veulent plutôt que la paix universitaire parle d'une voix unanime en faveur de ce que certains intellectuels américains appellent la « guerre juste ». Ils espèrent convaincre en faisant du forcing auprès des esprits libres de l'université et choisissent stupidement pour cette fin de faire appel à la logique de la propagande américaine post-11 septembre 2001 : de même que le gouvernement américain tente de convaincre que le peuple américain a été attaqué à New York et que c'est au peuple de réagir, de même tente-t-on de faire avaler aux universitaires que c'est le peuple universitaire qui a été attaqué à Jérusalem et que les universitaires doivent faire corps devant leur assaillant. En ce sens, nos intellectuels éclairés font écho à Jean Larose qui se pense attaqué par le terrorisme (comme occidental, comme chrétien et probablement ponctuellement comme apôtre de la mission civilisationnelle de Radio-Canada) et qui veut convaincre ses invités radiophoniques d'en penser autant.

On sait à quel point, lorsque le peuple est exceptionnellement solidaire avec son gouvernement, il donne l'opportunité à celui-ci d'avoir les coudées franches en matière de comportement guerrier dans le monde et de comportement autoritaire à l'égard du peuple lui-même. Comble de l'ironie, nos snobs du savoir serein, Jean Larose, Marc Angenot et consorts invitent les universitaires à imiter le peuple dans son comportement le plus aliéné, comportement qui justement ne se guérit que par les voix de la connaissance et de la réflexion.

On nous dira que nous spéculons ici sur les intentions des frères unis de l'université. Est-ce même un mal si on compare cela à la condamnation « pour alliance avec la barbarie » que doivent subir, au tournant d'une phrase dans l'intervention de solidarité d'Angenot et consorts, au fond tous les universitaires qui ne seraient pas constamment en train de rappeler ce que tout le monde sait : l'horreur injustifiable de la vie fauchée et mutilée par le terrorisme ?

Quoi qu'il en soit, voici un peu des indices qui nous ont mis sur cette piste. À partir du moment où le terrorisme qui attaque l'Université hébraïque de Jérusalem n'est nul autre que le terrorisme palestinien et qu'il est vu comme le pire d'entre tous parce que capable de « gravir toujours plus d'échelons dans l'horreur », et ne voyant rien de sacré « ni la religion, ni la science, ni la vie physique ni la vie intellectuelle » - ce qui l'a mené au pire du pire : l'attaque d'une université - , on peut se demander s'il n'y pas lieu de tenter de comprendre autrement le terrorisme palestinien. Ne serait-ce que pour ressaisir notre jugement et avouer que ce ne sont pas l'UQAM et les uqamiens par exemple qui risquent d'être la prochaine cible des terroristes palestiniens - et cela ne dépend pas d'abord d'une « hyper-sécurité » dissuasive de nos campus comme le laissent entendre nos petits amis universitaires.

Non, la raison malheureuse pour laquelle l'Université hébraïque a été attaquée, c'est parce qu'elle est une institution israélienne et qu'Israël non seulement refuse de reconnaître l'aspiration palestinienne à l'autonomie nationale dans un territoire clair, mais fait payer quotidiennement par mille moyens et souffrances, le prix à tous les palestiniens de ne pas être des palestiniens exilés.

Cela ne peut pas avoir échappé à nos savants universitaires. Et pour cette raison même, s'ils ne sont pas de vulgaires partisans de la guerre israélienne de basse intensité contre les palestiniens, eux qui se présentent d'abord comme les citoyens de l'Université, ils leur incombaient de dire quelques mots de solidarité à l'attention de la communauté universitaire palestinienne, elle qui est aussi l'objet de constantes menaces de mort, et cela même plus seulement entre les murs de l'Université mais partout dans la Cité qui, avec l'Université, est devenue elle-même un lieu interdit de séjour. Mais tout porte à croire que leur intention était de montrer que l'Université a subi son premier vrai viol il y a quelques jours en Israël, eux qui ont le culot de se cacher derrière l'invocation de l'« inviolabilité traditionnelle de l'université » - inviolabilité qu'ils affublent d'un « quasi » déjà coupable.

Pour notre part, nous disons notre solidarité avec les universitaires de Jérusalem, de l'université de Bir Zeit et de partout ailleurs - bien que nous n'en soyons pas nous-mêmes - , universitaires qui ne confondent pas la tâche de penser et d'assumer leur point de vue avec la production d'une propagande qui, au passage, stigmatise injustement les gens avec lesquels ils ne sont pas d'accord, sans même avoir le courage de les nommer. Nous dédions également ce texte aux centaines d'étudiants, victimes mortelles non encore reconnues de la répression d'État au Mexique en 1968, Mexique avec lequel incidemment nous nous sommes investis pour des fins, comme on le sait, « civilisationnelles », dans l'intensification du doux commerce.


Il s'agissait de la misson 48 contre l'opération américaine « liberté immuable ».

Ce texte a été écrit par un auteur qui tient à rester anonyme et qui ne doit pas être confondu avec Denise Bombardier. Il oeuvre pour la nouvelle opération de réflexion radicale : « Critique immuable ». N'hésitez pas à vous rendre aux quartiers généraux de la résistance de la raison : http://www.critiqueimmuable.org.