Anarchiste Chypriote condamné a 7 mois de prison

Le 4 septembre, le camarade anarchiste George Karakasian a été condamné à sept mois de prison par la cour principale de Nicosia (Chypre) pour avoir ‘frappé un policier' lors d'une manifestation devant le logement du ambassadeur d'Israël à l'occasion d'une fête pour célébrer l'anniversaire de l'Etat d'Israël. Il a aussi une amende de 120 pound pour ‘possession de matériel explosif ‘ ; une vieille balle trouvé chez lui lors de la perquisition qui a suivi le rassemblement.

George a déclaré devant la cour qu'il ne comptait pas s'excuser et qu'il ne se sentait pas coupable pour ses actes car le flic est un exécutant de l'autorité et du sionisme et qu'il ne demandera pas la clémence du tribunal . Il n'a pas parlé du fait qu'il c'est méchamment fait tabasser après son arrestation et emmené à l'hôpital pour se faire soigner. Le lendemain son dossier médical avait d'ailleurs ‘disparu' des archives de l'hôpital.

Le juge a annoncé que George soutenait une ‘idéologie de violence', que les ‘crimes' qu'il avait commis était très sérieux, et qu'il n'avait pas d'autres options que de l'envoyer en prison. C'est la première fois qu'un anarchiste passe en procès sur cette île, et il est clair que c'est la vrai raison pourquoi le juge devait le maintenir en prison.

Nous ne doutons pas sur l'identité des vrais criminelles: les juges comme Michael Papamikael qui distribue des années de prison comme si ce sont des bonbons ; les chiens de garde du capital qui lors de la manifestation ont laissé la voie libre a leur violence psychotique et ceux présent à cette fête de la mort décadente ; les matons et tout ceux impliqué dans la construction et la gestion des prisons ; les médias qui déforment la réalité, fournissons des opinions toutes faites qui maintiennent la passivité et la résignation ; les soldats qui obéissent aux ordres en massacrent hommes, femmes et enfants sans défense….la liste est sans fin.

Le moment le plus beau est quand la confrontation avec toutes les choses qui nous oppressent se passe par l'expression de notre passion égalitaire et solidaire. Cette passion ne peut être détruite. La flamme insurrectionnelle, la volonté de vivre, passera par les ruines des prisons et tribunaux…
Car on ne peut capturer un homme libre dans une cellule. Même le pouvoir d'autorité le plus inhumain n'est pas assez fort pour éradiquer ce que nous avons en nous. Cela ne peut détruire notre volonté de se battre, notre moteur a nous tous : la révolution sociale, quand la libre expression de la nature humaine ne sera plus un concept abstrait, mais prendra forme de cette même passion qui nous pousse a nous battre.

arch/ive/ief (2000 - 2005)