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11 septembre : confirmations de la culpabilité de la CIA
by do Thursday June 06, 2002 at 03:38 PM
do@mai68.org

Salut, Cet article est beaucoup moins long qu'il y paraît. Il est muni d'une grosse annexe que vous n'êtes pas obligé de lire et qui est un recueil de dépêches destiné à servir de preuves. A+ do http://mai68.org

11 SEPTEMBRE 2001
CONFIRMATIONS DE LA
CULPABILITÉ DE L'ÉTAT US

1°) Dans un entretien publié mardi par le "New York Times", le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré qu'une semaine avant les attentats du 11 septembre, ses services avait informé les responsables américains d'une attaque majeure d'Al-Qaïda sur une cible américaine. D'après une dépêche d'Associated Press du Mardi 4 juin 2002, 13h57 dont voici l'adresse :
http://fr.news.yahoo.com/020604/5/2m70p.html ou ici si le lien est mort

2°) Une dépêche Reuters du samedi 18 mai 2002, 8h01, ayant pour titre : « Un rapport de la CIA relance la polémique sur le 11 septembre » commence ainsi :

« WASHINGTON (Reuters) - Bien que la Maison blanche assure qu'il était impossible de concevoir avant le 11 septembre que des avions de ligne détournés pouvaient être utilisés pour frapper des cibles américaines, la CIA disposait en 1999 d'un rapport évoquant une menace très semblable. »

Pour lire la suite cliquer ici : http://fr.news.yahoo.com/020518/85/2lceg.html ou ici si le lien est mort.

Adresse du rapport : http://www.loc.gov/rr/frd/Sociology-Psychology%20of%20Terrorism.htm

3°) Une dépêche Associated Press du lundi 3 juin 2002, 0h30, ayant pour titre : « Le 11 septembre n'était probablement pas évitable, selon le ministre américain de la justice » nous dit que  :

« selon "Newsweek", la CIA était au courant d'une rencontre entre deux des futurs pirates de l'air du 11 septembre au cours d'une réunion de membres d'Al-Qaïda en Malaisie en janvier 2000. Mais elle n'en a informé ni les services de l'immigration ni le FBI. »

Et que :

« Selon Newsweek, le FBI estime aujourd'hui que ses agents auraient pu identifier tous les pirates de l'air s'ils avaient disposé de ces informations de la CIA. »

Pour la dépêche au complet, cliquer ici : http://fr.news.yahoo.com/020529/5/2ltym.html ou ici si le lien est mort.

4°) Une dépêche d'Associated Press du mercredi 29 mai 2002, 16h53, ayant pour titre : « Le FBI aurait détruit des preuves concernant Al-Qaïda »

Pour lire cette dépêche, cliquer ici : http://fr.news.yahoo.com/020529/5/2lupj.html ou ici si le lien est mort.

5°) Une dépêche Reuters du dimanche 2 juin 2002, 20h30, ayant pour titre : « La CIA aurait connu deux des pirates avant le 11 septembre » commence ainsi :

« NEW YORK (Reuters) - Plusieurs mois avant les attentats suicide du 11 septembre, la CIA avait repéré deux des présumés pirates de l'air, qui se trouvaient alors aux Etats-Unis, et connaissaient leurs liens avec le réseau Al Qaïda, rapporte Newsweek dans son édition à paraître lundi. Selon le magazine américain, l'information n'a jamais été communiquée au FBI, lequel affirme aujourd'hui que s'il avait été mis au courant ses agents auraient pu déjouer le complot. »

Pour la suite cliquer ici : http://fr.news.yahoo.com/020602/85/2m1wa.html ou ici si le lien est mort.

6°) Une dépêche Reuters du mardi 4 juin 2002, 8h31, ayant pour titre : « Des agents américains auraient infiltré Al Qaïda avant le 11/9 » nous apprend que :

« Les services secrets américains sont parvenus à intercepter des communications entre des membres du réseau Al Qaïda concernant une attaque de grande ampleur avant le 11 septembre 2001, et des agents ont infiltré l'organisation »

Cliquer ici pour lire cette dépêche : http://fr.news.yahoo.com/020604/85/2m4k7.html ou ici si le lien est mort.

7°) Selon une dépêche Associated Press du mercredi 5 juin 2002, 1h21, ayant pour titre : « La CIA dit avoir prévenu le FBI d'une rencontre entre un pirate de l'air et Al-Qaïda début 2000 », la CIA contredit le FBI qui prétendait ne pas avoir été mis au courant ! (voir le 5°)

Cliquer ici pour lire cette dépêche : http://fr.news.yahoo.com/020604/5/2m877.html ou ici si le lien est mort.

8°) Une dépêche Associated Press du Mercredi 5 juin 2002, 5h41 nous apprend qu' Un colonel de l'US Air Force, Steve Butler a été suspendu pour avoir écrit une lettre dans laquelle il traitait le président américain George W. Bush de "lamentable" et l'accusait d'avoir permis les attentats du 11 septembre parce que "sa présidence n'allait nulle part".

Voici l'adresse de cette dépêche : http://fr.news.yahoo.com/020605/5/2m8da.html ou ici si le lien est mort.

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REMARQUES :

D'une manière générale, l'État US est désormais obligé de reconnaître au strict minimum qu'il avait les moyens d'empêcher les attentats du 11 septembre. Mais il n'est pas encore obligé de reconnaître qu'il les a lui-même organisés.

Et, pour tenter de se défendre, il dit que si les attentats n'ont pas pu être empêchés, c'est parce que les services de renseignements sont mal organisés, n'ont pas assez de pouvoir et communiquent mal les uns avec les autres.

Il n'empêche que tout ça n'explique pas pourquoi la chasse aérienne n'a pas intercepté les avions piratés le 11 sept. Surtout que pour celui qui s'est paraît-il jeté sur le Pentagone, l'armée de l'air a eu au moins 3/4 d'heure pour réagir et qu'elle savait que « l'Amérique était sous attaque » !

Il faut aussi remarquer que le FBI a prétendu ne pas avoir été mis au courant par la CIA de certaines informations que cette dernière possédait et qui aurait permis au FBI de déjouer le complot du 11 septembre (voir 5°). Or justement, la CIA prétend qu'elle avait donné ces informations au FBI (Voir 7°). Relions cela au fait que le FBI a détruit des preuves concernant Al-Qaïda (voir 4°). On peut penser qu'au minimum, si le complot n'a pas été déjoué, c'est parce que l'État US a voulu le laisser arriver. Steve Grey, montre que l'État US l'a organisé lui même.

Merci pour votre attention,
Meilleures salutations,
do
http://mai68.org

ANNEXES (recueil de dépêches)

1°) Mardi 4 juin 2002, 13h57

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020604/5/2m70p.html

Ouverture des premières auditions du Congrès
sur les failles de la CIA et du FBI

WASHINGTON (AP) - Le FBI et le CIA se retrouvent au banc des accusés alors que devaient débuter mardi les premières auditions à huis clos du Congrès américain sur les manquements des services de renseignement et leur incapacité à prévenir et à anticiper les attentats meurtriers du 11 septembre.

Alors qu'une première commission du Congrès se penche sur les lacunes du FBI et de la CIA, la presse américaine ne cesse de publier des révélations sur les failles dans la communication entre les différents services fédéraux.

Dans un entretien publié mardi par le "New York Times", le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré qu'une semaine avant les attentats du 11 septembre, ses services avait informé les responsables américains d'une attaque majeure d'Al-Qaïda sur une cible américaine indéterminée, une information démentie par un haut responsable du renseignement américain. La Maison Blanche s'est refusée à tout commentaire.

Selon "Newsweek", la CIA était au courant d'une rencontre entre deux des futurs pirates de l'air du 11 septembre, Khalid Almihdhar et Nawaf Alhamzi, lors d'une réunion de membres d'Al-Qaïda en Malaisie en janvier 2000. Mais elle n'en aurait informé ni les services de l'immigration, ni le FBI.

Ces allégations ont été également démenties lundi par un responsable de la CIA, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Selon ce dernier, l'agence avait donné des indications au FBI sur Khalid Almihdhar, précisant son nom, son numéro de passeport, sa date de naissance et le fait qu'il jouisse d'un visa à entrées multiples aux Etats-Unis. Le FBI s'est refusé à tout commentaire, notant que le directeur Robert Mueller ne souhaitait pas montrer du doigt tel ou tel service de renseignement.

Ni le FBI, ni le CIA n'avaient informé le Département d'Etat ou le Service de naturalisation et d'immigration (INS) pour empêcher l'entrée sur le territoire américain des terroristes présents au "sommet" d'Al-Qaïda en Malaisie. C'est seulement le 23 août, soit huit mois après l'événement, que les informations concernant cette rencontre de Kuala Lumpur ont été transmises aux services d'immigration. Or il était déjà trop tard: les terroristes étaient déjà entrés aux Etats-Unis.

Alors que la polémique fait rage aux Etats-Unis, le président américain George W. Bush a déclaré lundi à que les services de renseignement devraient fournir un meilleur travail en termes de filature et de capture des terroristes...

D'autres auditions à huis clos, tenues dans des pièces insonorisés du Congrès, devraient suivre, avec le témoignage jeudi de Cofer Black, chef du contre-terrorisme à la CIA lors des attaques du 11 septembre. Les auditions publiques débutent le 25 juin.

Par ailleurs, la commission judiciaire du Sénat doit entendre jeudi lors d'une session publique le témoignage de Coleen Rowley, l'agent du FBI à Minneapolis qui a violemment dénoncé la gestion désastreuse du cas Zacharias Moussaoui. AP

2°) Samedi 18 mai 2002, 8h01

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020518/85/2lceg.html

En voici le contenu pour le cas où le lien serait rompu ou mènerait désormais ailleurs :

Un rapport de la CIA relance
la polémique sur le 11 septembre

WASHINGTON (Reuters) - Bien que la Maison blanche assure qu'il était impossible de concevoir avant le 11 septembre que des avions de ligne détournés pouvaient être utilisés pour frapper des cibles américaines, la CIA disposait en 1999 d'un rapport évoquant une menace très semblable.

Le document laissait entendre qu'Oussama ben Laden pourrait tenter de venger "de façon spectaculaire" les tirs de missiles américains de 1998 contre les camps d'entraînement du réseau Al Qaïda en Afghanistan.

"Des kamikazes appartenant au bataillon des martyrs d'Al Qaïda pourraient précipiter un avion rempli d'explosifs (...) contre le Pentagone, le quartier général de la CIA ou la Maison blanche", indiquait le rapport.

Ce document avait été établi par le centre de recherche sur les armes de la Bibliothèque du Congrès à la demande du Conseil national de Renseignement, qui dépend du directeur de la CIA George Tenet.

Elément parmi d'autres au sein du vaste ensemble des études sur le terrorisme, il avait été rendu public de longue date et peut encore être consulté sur internet (http://www.loc.gov/rr/frd/Sociology-Psychology%20of%20Terrorism.htm).

Reste que ses mises en garde ont soulevé de nouvelles questions, vendredi, alors que la polémique au sujet d'une éventuelle négligence des signes avant-coureurs du 11 septembre de la part du gouvernement battait son plein.

L'administration Bush a admis cette semaine que le président avait reçu, dans les semaines précédant le 11 septembre, des informations selon lesquelles le réseau Al Qaïda pourrait tenter de détourner des avions de ligne.


LES EQUIPAGES PAS AU COURANT

"Je ne pense pas que quiconque pourrait avoir prévu que ces personnes allaient prendre un avion pour le faire s'écraser contre le World Trade Center, en prendre un autre et le faire s'écraser sur le Pentagone", avait déclaré jeudi Condoleezza Rice. La conseillère pour la sécurité nationale du président George W. Bush a ajouté que les compagnies aériennes avaient reçus plusieurs avertissements au sujet de ces menaces.

Ari Fleischer, porte-parole de la Maison blanche, a quant à lui minimisé vendredi la portée du rapport de 1999, affirmant qu'il s'agissait d'une étude sur les intentions des terroristes sans lien spécifique avec des renseignements.

Il a toutefois avoué ne pas en avoir eu connaissance avant cette date, notant au passage que les membres du Congrès qui ont appelé à la constitution d'une commission d'enquête auraient également pu le consulter.

Poursuivant l'offensive, des élus démocrates ont en outre fait savoir que les pilotes et les équipages des compagnies américaines n'avaient pas été mis au courant des avis transmis par le gouvernement.

Stephen Lucky, responsable de la sécurité du plus important syndicat de pilotes, a pour sa part assuré avoir passé au crible les cinq bulletins de sécurité transmis par la direction de l'aviation civile américaine entre juin et août et a jugé que les éléments mentionnés n'étaient pas suffisamment détaillés ou alarmistes pour en avertir les équipages.

3°) Lundi 3 juin 2002, 0h30

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020529/5/2ltym.html

En voici le contenu pour le cas où ce lien serait rompu ou mènerait désormais ailleurs :

Le 11 septembre n'était probablement pas évitable,
selon le ministre américain de la justice

WASHINGTON (AP) - Les services de renseignement américains auraient certes pu mieux analyser les signes avant-coureurs du 11 septembre, mais ils n'auraient probablement pas pu pour autant éviter que les attentats aient lieu, a estimé dimanche le ministre de la Justice John Ashcroft.

"Les informations que nous avons maintenant n'indiquent pas qu'il y avait une probabilité importante de détecter" le complot du 11 septembre, a déclaré John Ashcroft sur ABC.

Ni lui ni le directeur du FBI Robert Mueller n'ont cependant commenté les nouvelles révélations de la presse sur les failles dans la communication entre les différents services fédéraux: selon "Newsweek", la CIA était au courant d'une rencontre entre deux des futurs pirates de l'air du 11 septembre au cours d'une réunion de membres d'Al-Qaïda en Malaisie en janvier 2000. Mais elle n'en a informé ni les services de l'immigration ni le FBI.

La CIA s'est refusée à tout commentaire. Mais selon un responsable du renseignement américain proche du dossier, l'importance de la rencontre a été soulignée lorsqu'il s'est avéré que les deux étaient liés à un des organisateurs présumés de l'attentat d'octobre 2000 conter l'USS Cole au Yémen, attribué à Al-Qaïda. "Rétrospectivement, nous aurions tous pu faire mieux", a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.

Mardi, une première commission du Congrès commence des auditions publiques sur les manquements des services américains de renseignement avant le 11 septembre. Coleen Rowley, l'agent du FBI à Minneapolis qui a férocement dénoncé la gestion du cas Moussaoui, devrait notamment témoigner.

Selon Newsweek, la CIA, qui avait remonté des pistes fournies au départ par l'un des auteurs des attentats contre les ambassades américaines en Afrique de l'été 1998, a surveillé de près ce "sommet" d'Al-Qaïda à Kuala Lumpur, en janvier 2000. Juste après, deux des hommes qui le 11 septembre 2001, jeteraient le vol 77 d'American Airlines sur le Pentagone, arrivaient aux Etats-Unis, allant et venant librement, sous leurs véritables noms, ouvrant des comptes en banque, prenant des cours de pilotage, et rencontrant d'autres pirates de l'air présumés, ajoute le quotidien.

Mais les informations les concernant n'avaient pas quitté la cellule anti-terroriste de la CIA, toujours selon Newsweek.

Le Département d'Etat aurait renouvelé son visa à entrées multiples à l'un d'entre eux, Kahlid Almihdhar. C'était en juin 2001, date à laquelle la CIA avait déjà fait le lien entre lui et un des auteurs présumés de l'attentat contre l'USS Cole, ajoute l'hebdomadaire.

Selon Newsweek, le FBI estime aujourd'hui que ses agents auraient pu identifier tous les pirates de l'air s'ils avaient disposé de ces informations de la CIA. AP

4°) Mercredi 29 mai 2002, 16h53

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020529/5/2lupj.html

En voici le contenu pour le cas où le lien serait mort ou conduirait désormais ailleurs :

Le FBI aurait détruit des preuves concernant Al-Qaïda

WASHINGTON (AP) - Le FBI à nouveau mis en cause. Selon une note de service interne, des agents ont détruit des preuves concernant le réseau Al-Qaïda parce que le système de surveillance du courrier électronique de la sûreté fédérale avait saisi par erreur des informations qu'elle n'avait pas le droit de se procurer.

Le logiciel du FBI a pris dans ses filets non seulement les e-mails d'un suspect "mais aussi des e-mails de cibles non concernées," souligne une note de service de mars 2000 au siège de l'agence à Washington. "Le technicien du FBI était apparemment très embêté d'avoir détruit tous les e-mails," précise le document.

Un responsable du département de la Justice ayant requis l'anonymat a souligné mardi soir que les courriels n'avaient pas été effacés, sans donner plus de précisions.

L'affaire a été révélée suite à une intervention du Centre d'information sur la vie privée électronique, une organisation basée à Washington. La cellule Ben Laden du FBI avait utilisé un système baptisé "Carnivore" pour mettre sous surveillance électronique un suspect, dont l'identité n'a pas été révélée, dans le cadre d'une enquête à Denver.

Les responsables du FBI ont refusé mardi de s'exprimer sur l'affaire. Des groupes de défense de la vie privée et certains membres du Congrès se sont plaints que Carnivore ait la capacité de collecter plus d'informations que nécessaire.

Les autorités ont utilisé les systèmes de type Carnivore plus de 25 fois dans différents types d'affaires criminelles, pour attraper des fugitifs, des trafiquants de drogue ou encore des espions présumés. Carnivore est désormais baptisé DCS-1000.

Un comité d'experts a recommandé que le FBI modifie Carnivore pour qu'il soit moins susceptible de collecter accidentellement des informations sans rapport avec l'enquête.

L'affaire est une nouvelle pierre dans le jardin du FBI, auquel il est reproché d'avoir commis des erreurs dans son travail d'enquête sur la menace terroriste avant le 11 septembre. La sûreté fédérale est ainsi accusée d'avoir minoré des informations concernant le Français Zacarias Moussaoui, seul inculpé dans l'enquête sur les attentats de New York et Washington.

Elle est également soupçonnée de ne pas avoir apporté une réponse appropriée à un avertissement de son bureau à Phoenix (Arizona) en juillet dernier sur l'entraînement de pilotes arabes aux Etats-Unis.

Le FBI, qui avait déjà été très critiqué avant le 11 septembre pour d'autres faits, va entamer une mutation avec notamment la création d'un nouveau bureau de renseignement et un renforcement de son contrôle dans les enquêtes anti-terroristes.

Le ministre de la Justice John Ashcroft et le directeur du FBI Robert Mueller devaient annoncer d'autres changements majeurs mercredi au siège de la sûreté fédérale, avec notamment un rapprochement avec la CIA et une rénovation du vieux système informatique du FBI. AP

Note de do :

Bien sûr, il fallait trouver une bonne excuse pour avoir détruit les preuves...

5°) Dimanche 2 juin 2002, 20h30

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020602/85/2m1wa.html

Voici le contenu pour le cas où le lien serait rompu ou ne mènerait plus au bon endroit :

La CIA aurait connu deux des pirates avant le 11 septembre

NEW YORK (Reuters) - Plusieurs mois avant les attentats suicide du 11 septembre, la CIA avait repéré deux des présumés pirates de l'air, qui se trouvaient alors aux Etats-Unis, et connaissaient leurs liens avec le réseau Al Qaïda, rapporte Newsweek dans son édition à paraître lundi.

Selon le magazine américain, l'information n'a jamais été communiquée au FBI, lequel affirme aujourd'hui que s'il avait été mis au courant ses agents auraient pu déjouer le complot.

Newsweek affirme que la CIA a appris l'existence de l'un des futurs pirates de l'air, Nawaf Alhazmi, quelques jours après sa participation à une réunion secrète de l'organisation Al Qaïda en Malaisie, c'est-à-dire dès janvier 2000.

Des agents des services secrets américains ont en outre découvert qu'un autre des hommes présumés impliqués dans l'opération du 11 septembre, Khalid Almihdhar, avait obtenu un visa à entrées multiples qui lui permettait d'entrer et de sortir des Etats-Unis à volonté.

Le magazine écrit que la CIA n'a pas agi sur la base de ces informations, et qu'elle n'en a pas informé le FBI - qui aurait pu retrouver les deux hommes - ou les services d'immigration (INS), qui auraient pu les empêcher d'entrer sur le territoire américain.

Il ajoute que, un an et neuf mois après que la CIA les eut suspectés d'activités terroristes, Alhazmi et Almihdhar ont vécu librement aux Etats-Unis, sous leur véritable identité, passant leur permis de conduire, ouvrant des comptes en banque et s'inscrivant dans des écoles de pilotage.

Le matin du 11 septembre, ils ont pris place à bord de l'un des quatre avions de ligne détournés, le vol 77 d'American Airlines, et l'ont précipité sur le Pentagone, à Washington.

Environ 3.000 personnes ont trouvé la mort dans les attentats. Deux autres avions avaient été dirigés vers les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et le quatrième s'est écrasé en Pennsylvanie.


L'UN DES SUSPECTS S'EST VU DELIVRER UN VISA

S'exprimant dans l'émission "Fox News Sunday", le ministre de la Justice John Ashcroft a déclaré qu'on lui avait remis l'article de Newsweek mais qu'il n'avait "pas eu le temps d'assimiler l'article (...), de le lire attentivement et d'en connaître tous les détails".

Ashcroft a cependant ajouté: "Nous sommes en guerre. Nous devons saisir toutes les occasions d'empêcher de nouvelles attaques. Voilà notre stratégie. Voilà notre responsabilité, et nous devons coordonner les activités de nos différentes agences."

Selon Newsweek, les informations concernant les deux hommes ne sont pas allées au-delà du Centre du contre-terrorisme de la CIA, la cellule des services secrets spécialisée dans la lutte contre l'organisation d'Oussama ben Laden.

Toujours d'après le magazine, à l'expiration du visa d'Almihdhar, le département d'Etat, ignorant ses états de service, lui en a délivré un nouveau en juillet 2001 - alors même que la CIA avait établi un lien entre cet homme et l'un des auteurs présumés de l'attentat à la bombe d'octobre 2000 contre l'USS Cole, au Yemen.

Le FBI affirme aujourd'hui que les fréquentes rencontres entre les deux hommes et les autres pirates de l'air du 11 septembre auraient pu permettre aux agents fédéraux d'identifier toute l'équipe impliquée dans les attentats suicide, ajoute Newsweek.

Mais le FBI ne savait pas qu'il était censé les repérer jusqu'à trois semaines seulement avant les attentats, date à laquelle le directeur de la CIA, George Tenet, craignant une attaque imminente, a demandé que soient réexaminées toutes les informations pertinentes.

Une note de synthèse a ensuite été envoyée le 23 août 2001 au FBI. Ce dernier a dès lors déclenché dans la précipitation une traque des deux hommes qui s'est avérée infructueuse.

Selon Newsweek, des responsables du FBI ont rédigé une simulation montrant comment ses agents auraient pu déjouer le complot du 11 septembre si ils avaient été informés plus tôt des fréquentations de ces deux hommes, parmi lesquelles figuraient au moins cinq des autres pirates de l'air présumés.

6°) Mardi 4 juin 2002, 8h31

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020604/85/2m4k7.html

Voici le contenu pour le cas où le lien serait rompu où mènerait désormais ailleurs :

Des agents américains auraient infiltré Al Qaïda avant le 11/9

WASHINGTON (Reuters) - Les services secrets américains sont parvenus à intercepter des communications entre des membres du réseau Al Qaïda concernant une attaque de grande ampleur avant le 11 septembre 2001, et des agents ont infiltré l'organisation, mais les informations ainsi recueillies n'ont pas permis de déterminer la date et le lieu de l'opération en préparation, rapporte le quotidien USA Today.

Citant des responsables américains sous le couvert de l'anonymat, le journal écrit que ces révélations figurent dans quelque 350.000 pages de documents remis par la CIA à des commissions du Congrès, dans le cadre de l'enquête sur les éventuels dysfonctionnements des services de renseignement concernant les attentats suicide contre New York et Washington, qui ont fait près de 3.000 morts.

Parmi les informations que les services secrets ont pu collecter figurent ainsi des communications électroniques interceptées jusqu'à la veille des attentats, et dans lesquelles des membres d'Al Qaïda font allusion, de manière détournée, à une attaque de grande ampleur, croit savoir le journal.


"ECOUTE LES NOUVELLES"

Le journal ajoute que deux responsables des services de renseignement américains, paraphrasant les comptes-rendus de ces communications, ont déclaré qu'ils comportaient des phrases telles que "Ecoute les nouvelles", "Quelque chose d'énorme se prépare" ou encore "Demain sera un grand jour pour nous".

Les agents qui sont parvenus à s'infiltrer dans les rangs d'Al Qaïda et de leurs alliés taliban n'ont pas pu déjouer le complot du 11 septembre mais ont réuni des informations leur indiquant que les Etats-Unis allaient être visés par une attaque, souligne USA Today, citant à nouveau des responsables des services de renseignement.

USA Today précise en outre que, selon des responsables américains, les comptes-rendus des communications interceptées entre membres présumés du réseau Al Qaïda dans les semaines et les jours qui ont précédé les attentats sont contenues dans quelque 13.000 pages de documents rédigés par l'Agence de sécurité nationale.

De même source, on ajoute, selon le journal, que certaines de ces communications ont été traduites et analysées avant le 11 septembre mais que d'autres ne l'ont été que plus tard en raison d'une pénurie de traducteurs.

7°) Mercredi 5 juin 2002, 1h21

Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020604/5/2m877.html

Voici le contenu pour le cas où le lien serait rompu ou ne mènerait plus au même endroit :

La CIA dit avoir prévenu le FBI
d'une rencontre entre un pirate de l'air et Al-Qaïda début 2000

WASHINGTON (AP) - La CIA et le FBI savaient dès janvier 2000 qu'un homme qui allait devenir l'un des pirates de l'air kamikazes du 11 septembre participerait à une rencontre entre membres supposés d'Al-Qaïda, a déclaré mardi un responsable de la CIA devant la commission d'enquête parlementaire qui se penche sur les possibles manquements des services de renseignements américains avant les attentats de New York et Washington.

A mesure que les commissions sur le renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants avancent dans leur quête de la vérité sur les semaines et mois qui ont précédé les attentats du 11 septembre, il semble de plus en plus clair que les agences américaines avaient toutes les raisons de s'intéresser de près à Khalid Almihdhar.

"Ce n'est pas agréable de savoir que nous sommes une cible et que des gens veulent nous faire du mal simplement à cause de ce que nous sommes. Mais c'est pourtant ce qu'ils font, bien que le gouvernement national, comme les gouvernements locaux et fédéraux, font tout leur possible pour installer les défenses et les avertisseurs les plus efficaces possibles," a déclaré mardi le Représentant Porter Goss, président de la commission de la Chambre, sur la chaîne de télévision NBC. "Les citoyens américains doivent savoir ce qui se passe dans ce monde du terrorisme afin de prendre des mesures et des décisions individuelles sur leurs propres vies".

Les auditions à huis clos, tenues dans des pièces insonorisés du Congrès, ont commencé mardi. Elle devraient se poursuivre, notamment avec le témoignage jeudi de Cofer Black, chef du contre-terrorisme à la CIA lors des attaques du 11 septembre. Les auditions publiques débuteront le 25 juin.

Depuis plusieurs semaines, la presse américaine ne cesse de publier des révélations sur les failles dans la communication entre les différents services fédéraux.

Dans un entretien publié mardi par le "New York Times", le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré qu'une semaine avant les attentats du 11 septembre, ses services avait informé les responsables américains d'une attaque majeure d'Al-Qaïda sur une cible américaine indéterminée, une information démentie par un haut responsable du renseignement américain. La Maison Blanche s'est refusée à tout commentaire.

Selon "Newsweek", la CIA était au courant d'une rencontre entre deux des futurs pirates de l'air du 11 septembre, Khalid Almihdhar et Nawaf Alhamzi, lors d'une réunion de membres d'Al-Qaïda en Malaisie en janvier 2000. Mais elle n'en aurait informé ni les services de l'immigration, ni le FBI.

Ces allégations ont été également démenties lundi par un responsable de la CIA, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Selon ce dernier, l'agence avait donné des indications au FBI sur Khalid Almihdhar, précisant son nom, son numéro de passeport, sa date de naissance et le fait qu'il jouisse d'un visa à entrées multiples aux Etats-Unis. Le FBI s'est refusé à tout commentaire, notant que le directeur Robert Mueller ne souhaitait pas montrer du doigt tel ou tel service de renseignement.

Ni le FBI, ni le CIA n'avaient informé le Département d'Etat ou le Service de naturalisation et d'immigration (INS) pour empêcher l'entrée sur le territoire américain des terroristes présents au "sommet" d'Al-Qaïda en Malaisie. C'est seulement le 23 août, soit huit mois après l'événement, que les informations concernant cette rencontre de Kuala Lumpur ont été transmises aux services d'immigration. Or il était déjà trop tard: les terroristes étaient déjà entrés aux Etats-Unis.

Alors que la polémique fait rage aux Etats-Unis, le président américain George W. Bush a déclaré lundi à que les services de renseignement devraient fournir un meilleur travail en termes de filature et de capture des terroristes... AP

8°) Mercredi 5 juin 2002, 5h41

Lien originel de cette dépêche Associated Press : http://fr.news.yahoo.com/020605/5/2m8da.html

En voici le contenu, au cas où le lien serait rompu ou bien mènerait désormais ailleurs :

Un colonel de l'Air Force américaine
suspendu pour avoir usé de mots peu amènes
envers le président Bush

SAN FRANCISCO (AP) - Un colonel de l'Air Force a été suspendu pour avoir écrit une lettre dans laquelle il traitait le président américain George W. Bush de "lamentable" et l'accusait d'avoir permis les attentats du 11 septembre parce que "sa présidence n'allait nulle part".

Cette lettre du lieutenant-colonel Steve Butler avait été publiée le 26 mai dans le journal The Herald du comté de Monterey.

"Il n'a rien fait pour avertir le peuple américain parce qu'il avait besoin de cette guerre contre le terrorisme", écrivait-il. "Son papa a eu Saddam et il avait besoin d'Oussama. Sa présidence n'allait nulle part... Ce type est lamentable".

L'officier, qui qualifiait aussi le supposé silence de George Bush de "sordide et méprisable", a été suspendu le 29 mai dans l'attente des conclusions d'une enquête, a expliqué la porte-parole de l'Air Force Valerie Burkes mardi.

La loi militaire interdit depuis la fin du 18e siècle les "mots méprisants" envers le président ou d'autres dirigeants politiques. Selon l'article 88, M. Butler risque d'être démis de se fonctions et de se voir supprimer tous ses traitements et salaires. AP