DHKC 256: Un mensonge flagrant de plus!

Depuis le 15 mai dernier, des mensonges répétés ont été lancés par le MOSSAD, la CIA, et même l'OTAN au sujet de trois bombes vivantes appartenant au DHKP-C.
Comme personne n'a fait attention à cette intox, le 25 mai, certaines gazettes sont revenues à l'attaque. Sur un ton angoissant: « c'est le MOSSAD qui a transmis l'information... », «l'OTAN a prévenu... », «Ils ont traversé la frontière... », «Ils sont sur le point d'entrer... ». Récemment, deux de nos camarades ont été dénoncés comme étant des bombes vivantes: Songül Koçyigit et Sebahattin Yavuz.
Il s'agit de deux de nos camarades. Ils sont recherchés depuis plusieurs années. Leurs portraits ont été affichés dans les districts de Sivas et de Tokat et même dans toute la région de la Mer Noire, des émissions radio leurs ont été consacrés, des tracts à leur effigie ont été distribués. Ceci montre qu'après deux semaines de désinformation intense, la police et la contre-guérilla ont ressenti le besoin de révéler des noms au hasard pour entretenir la tension.
Cette fois, il n'y a pas de vétérans du jeûne de la mort dans leur liste des bombes vivantes. En effet, les coups montés si récurrents ces derniers temps, n'avaient pas eu l'effet escompté.
Cette dernière déclaration de la direction de la sûreté, comme toutes les autres, n'a rien à voir avec la réalité.
Comme la police de la région de la Mer Noire utilise les affiches à leur effigie depuis bien longtemps, la Sûreté aurait pu annoncer ces noms sans l'aide du MOSSAD et de l'OTAN!
De la première à la dernière, toutes les informations relatives aux bombes vivantes se sont révélées être mensongères.

Ce qu'il faut voir dans ces scoops, c'est la volonté de la contre-guérilla turque qui agit selon les directives de la CIA, d'entretenir la démagogie sur le terrorisme comme le fait Bush.
Grâce à cette démagogie, toute forme de répression et d'interdiction devient excusable. Nous tenons donc à rappeler à la presse et à notre peuple que ce genre d'informations sont fausses et de pures mises en scène servant à renforcer un régime de répression farouche.

PS: on connaît maintenant les dessous de la dépêche de dernière minute annoncée à la télévision, le 22 mai dernier, à propos d'une bombe vivante ayant fait irruption dans la direction générale de la sûreté de Bakirköy. Le suspect qui a été abattu par la police suivrait en fait un traitement psychologique. Il aurait crié "Vive le DHKP-C"... "Vive le PKK"... il aurait déjà été arrêté. Quoiqu'il en soit, tous ces arguments servent à légitimer les actes de la police.
Suffit-il d'avoir été arrêté pour être abattu dans ce pays? Manifestement, dans un pays où deux millions de personnes ont été arrêtées ses six dernières années, le droit d'ouvrir le feu sur les gens ne peut qu'être indiscutable! Tant que l'on ne fera pas cesser la démagogie sur le terrorisme, tout individu pourra être suspecté d'être une bombe vivante!

arch/ive/ief (2000 - 2005)