DHKC 255: MOSSAD, CIA, OTAN et MIT lancent l'alerte by DHKC Friday May 24, 2002 at 02:47 PM |
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De l'intox, encore de l'intox...
Date: Le 23 mai 2002 Communiqué: 255
La guerre psychologique des contre-guérillas américaine et turque continue
Le 22 mai dernier, à la une de certains journaux, on pouvait lire ce titre: "L'OTAN A MIS EN GARDE ". Cet article ne contenait aucune nouveauté si ce n'est qu'il renforçait un mesonge entretenu depuis plusieurs jours.
Le 15 mai: "Trois bombes vivantes du DHKP-C" ont été identifiées. C'est la "police turque" qui aurait procédé à l'identification.
La presse a répété cette information toute la journée et même le jour suivant. Mais en réalité, personne n'a pris cette information au sérieux. Les intox médiatiques diffusées régulièrement par la police n'ont donc pas eu l'effet escompté.
Le 19 mai, pour rendre l'information plus crédible, cette fois, le MOSSAD et la CIA étaient dans le coup. L'information qui disait, "trois bombes vivantes du DHKP-C" était devenue: "D'après des informations fournies par le MOSSAD à la CIA, trois bombes vivantes du DHKP-C sont entrées ou sont sur le point d'entrer en Turquie. Les terroristes vont s'emparer d'un avion et d'ici le 22 mai, ils vont s'écraser sur des cibles américaines." (Hürriyet, 19 mai 2002)
Le 22 mai, Ankara aurait été mise en garde par l'OTAN: " L'OTAN vient d'annoncer que le DHKP-C s'apprêtait à perpétrer des attentats contre des représentations turques en Europe et en Turquie." (Milliyet, le 22 mai 2002)
D'abord, ils commencent par diffuser un mensonge. Quand cela n'est pas assez crédible, les guerriers psychologiques invoquent le MOSSAD. Si cela ne marche toujours pas, l'OTAN entre en jeu.
Non, cela ne suffit pas, il faudrait que Bush fasse une déclaration sur les "trois bombes vivantes du DHKP-C" et peut-être que là, quelques personnes seront convaincues.
Ces informations illustrent l'intensité de la guerre psychologique menée par la contre-guérilla. Et pour cause: elles sont très utile pour l'oligarchie.
En effet, elles lui donne un prétexte pour mener des rafles et des coups montés. Elles lui permettent de maintenir la population sous pression et de faire voter de nouvelles lois répressives. Elles donnent aussi l'idée que les autorités savent tout sur les organisations révolutionnaires. Or, ils ne savent rien. A ce jour, aucune action menée par le mouvement révolutionnaire n'a été empêchée.
Les actions du mouvement révolutionnaire vont évidemment continuer. Mais comme cela a toujours été le cas, les gens connaîtront le temps et le lieu des actions qu'une fois qu'elles auront lieu.
Concernant nos actions, nous tenons à dire à notre peuple, ceci: Ses affirmations n'ont aucune authenticité et ce, quelle que soit la source: la MIT, la police, le MOSSAD ou la CIA. Mais ce genre d'informations n'est pas dénué de sens: ceci sert à augmenter la répression et les interdictions. Il faut le savoir et ne pas se laisser manipuler par ce genre de provocations. Comme l'a dit Ertuðrul Zekai Ökte, l'un des fondateurs de la contre-guérilla et de la guerre psychologique: "La guerre spéciale... les opérations psychologiques... ce genre de choses apparaissent lorsque l'Etat est en position de faiblesse."
Le recours aux mensonges médiatiques illustre bien la situation dans laquelle se trouve l'Etat aujourd'hui.
PS: le 22 mai dernier, une personne soupçonnée d'être une "bombe vivante" a été abattue par dans le commissariat de Bakýrköy. La victime n'a aucun rapport avec notre organisation. Il semblerait qu'il s'agisse d'une personne psychologiquement malade. En effet, ce ne sont pas des "bombes" mais des médicaments qu'il portait. Il est fort probable que ceux qui alimentent la paranoïa des "bombes vivantes" tireront encore sur des dizaines de personnes innocentes. Cet incident montre que les fauteurs des mensonges paniquent face à leurs propres oeuvres.
Devrimci Halk Kurtuluþ Cephesi
Front révolutionnaire de libération du peuple