arch/ive/ief (2000 - 2005)

Une biographie de GW Bush
by yannindy Thursday May 23, 2002 at 11:41 AM
yannindy@yahoo.fr

Une bonne bio de W, réalisée par Roger Romain. L'original, avec pas mal d'autres biographies, se trouve sur son site (voir le lien :-)

Une biographie de GW...
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George W. BUSH Jr

Nouveau président des U$A, soutenu par des milliardaires et élu grâce à un système électoral folklorique, non - proportionnel et anti - démocratique, par une minorité d' électeurs américains qui ont daigné se rendre aux urnes et après bien des tripotages.

Personnage très dangereux :
Criminel de guerre et numéro un du terrorisme mondial capitaliste. Digne fils de son père, un des massacreurs de la Guerre du Golfe. Continuateur du blocus génocidaire du peuple irakien, pratique la peine de mort à grande échelle, refuse d' appliquer les accords de Kyoto et de réduire les dégagements polluants des usines d' outre - Atlantique, relance la Guerre des étoiles à la grande satisfaction du complexe militaro - industriel en dépit des accords de désarmement conclus antérieurement. "George Bush est un poison", "Danger : il y a un tueur dans le Bureau ovale", clament ses opposant lors des manifestations de plus en plus nombreuses devant la Maison Blanche.

Outre la politique, le Président des Ricains n' a pas son pareil pour soigner et engraisser ses propres affaires troublantes. Jugeons - en : la carrière de George W. Bush en tant qu' homme d' affaires ouest - texan spécialisé dans le pétrole se solda par un échec lorsqu' il en vint à chercher des failles intéressantes en vue surtout de pratiquer des forages (lucratifs) ou d' assurer les dividendes de ses gros actionnaires, mais elle fut couronnée de succès lorsqu' il s' agit pour lui de se remplir les poches, sans oublier celles de ses amis. Le succès fut encore plus grand lorsqu' il fut question d' obtenir de l' argent des grossiums du secteur pétrolier et ce, en raison du puissant soutien qu' il apporta à leurs affaires, tant aux États - Unis qu' à l'étranger.

C'est en 1977, à la veille de sa course au Congrès, que Bush mit sur pied sa première compagnie, l' Arbusto Energy Inc. Dès lors, Bush se mit en quête d' investisseurs en vue de lancer la collecte des fonds annuels qu' il réclamait pour entreprendre des opérations de prospection pétrolière et des activités de forage. Le nom de Bush, ses liens familiaux, ses amis, les références émanant de l' Ivy League et ses relations à Wall Street allaient s'avérer inestimables. La plupart du recrutement fut l'oeuvre de son oncle Jonathan Bush, un homme en vue dans la gestion et d'investissements et dans le courtage, également actif dans les cercles politiques républicains et dans la collecte de fonds.

La liste des principaux partenaires de Bush dans ses aventures pétrolières aurait pu être tirée de l' annuaire mondain des hommes d‘ affaires :

Draper devint président de l' Export - Import Bank sous la présidence de Ronald Reagan et Macomber occupa le même poste sous celle de George Bush, père. La plupart des personnes qui investirent perdirent de l' argent. Fin 1984, les fichiers des placements indiquent que l' ensemble des partenaires de Bush avaient investi 4,66 millions de dollars dans les divers programmes de forage de notre homme, mais qu' ils n' avaient reçu des dividendes directs que pour une somme de 1,54 million de dollars. Mais ils avaient également obtenu pour 3,89 millions de dollars de déductions fiscales grâce aux lois fédérales particulièrement généreuses régissant l' industrie pétrolière.

Les investisseurs avaient beau se situer dans la fourchette d' impôts la plus élevée (70% en 1979, ramenée à 50% en 1982), ces déductions allaient leur permettre d' économiser quelque 2,91 millions de dollars d' impôts. La compagnie de Bush, dont 80% étaient détenue par lui - même avant une fusion opérée en 1984, s' en tira beaucoup mieux que ses investisseurs. Elle injecta un total de 102.000 dollars dans les fonds de forage et en retira des dividendes directs de 362.000 dollars. De ce que les investisseurs avaient engagé, elle allait également retirer 216.000 dollars destinés aux seuls frais et honoraires du management. Si l' on ajoute 100.000 dollars de dépenses générales et administratives (voyages, tâches de secrétariat et autres), la compagnie de Bush récolta 678.000 dollars d' honoraires et de cadeaux directs pour des investissements ne dépassant pas 102.000 dollars. Fin 1981, les livres de comptes de l' Arbusto révélaient que 48.000 dollars figuraient sur des comptes bancaires et que plus de la moitié des avoirs de la firme consistaient en « montants à percevoir », c' est - à - dire à des sommes possédées par des tiers. Dans un même temps, la compagnie possédait presque 300.000 dollars en emprunts bancaires et un petit 120.000 dollars émanant d' autres créanciers. En janvier 1982, Bush reçut une généreuse injection de 1 million de dollars de la part de Philip A. Uzielli, un investisseur new - yorkais, contre 10% de l' Arbusto, alors que la valeur du stock de la compagnie était nettement inférieure.

Ensuite, lorsque le père de Bush devint le principal candidat à la vice - présidence de Ronald Reagan et qu'il fut désigné, deux investisseurs de Cincinnati, William O. DeWitt Jr. (Yale, 1963) et Mercer Reynolds III, entrèrent dans la compagnie. Patrons d' une compagnie de prospection pétrolière appelée Spectrum 7, ils décidèrent qu' une fusion serait une bonne idée. Celle - ci eut lieu le 29 février 1984 par le biais d' un échange de valeurs qui laissa à DeWitt et Reynolds 20,1% chacun de Spectrum 7, et 16,3% à Bush (1.166.400 actions). Bush fut nommé P.D.G. de Spectrum 7, avec un salaire annuel de 75.000 dollars et Rea fut nommé président du conseil d' administration au salaire de 85.000 dollars. Un an plus tard, la compagnie avait 3 millions de dollars en banque, sous forme de prêts bancaires et d' autres dettes supplémentaires destinées à colmater un passif de 1,6 million de dollars.

Une fois de plus, Bush liquida, cette fois, en faveur d' une firme siégeant à Dallas, la Harken Oil & Gas. En échange, il obtint un siège au CA, 300.000 dollars des actions de la Harken, des options sur l' achat d' actions supplémentaires et un contrat de consultance qui lui rapportait la coquette somme de 120.000 dollars par an à la fin des années 80, c' est - à - dire à l' époque où il travaillait à plein temps pour la campagne présidentielle de son père. Quatre ans plus tard, le 22 juin 1990, il vendit la totalité de ses 212.140 parts de la Harken, à 4 dollars l' action. C' était juste avant la clôture d' un second semestre qui allait se solder par d' énormes pertes. Lui s' en tirait avec un bénéfice net de 835.307 dollars, comme l' indique « l'avis de proposition de vente », signé et daté du 22 juin, avis que Bush fut prié d' adresser à la SEC (Securities and Exchange Commission, c' est - à - dire la commission qui surveille les opérations boursières) en tant que membre du CA de la Harken.

Huit jours après que Bush eut vendu son stock, la Harken boucla son second trimestre avec des dettes d' exploitation dans ses activités journalières s' élevant à 6,7 millions de dollars, c' est - à - dire presque trois fois plus que les pertes renseignées pour le second trimestre de 1989. Le public n' en fut avisé que le 20 août, lorsque la compagnie, connue entre - temps sous le nom de Harken Energy, annonça dans un communiqué de presse que ses pertes globales pour le trimestre, y compris les dépenses non récurrentes ainsi que les pertes encourues dans l' exploitation, s' élevaient à 23,2 millions de dollars. Les actions de la Harken étaient redescendues à 3 dollars l'unité un peu plus tôt, ce même mois, lorsque l' invasion du Koweït par l' Irak avait suscité la crainte de voir compromis un contrat potentiellement lucratif avec Bahrein de forages offshore. Le 20 août, l' action ne valait plus que 2,37 dollars.

Bush était - il au courant des pertes imminentes lorsqu' il vendit son stock d' actions en juin ? Les lois fédérales de protection interdisent aux membres mêmes des sociétés de faire des transactions commerciales « sur base de » renseignements matériels inconnus du public. Bush prétend qu' il n' était au courant de rien, quand bien même il occupait un siège du comité de contrôle de la Harken, qui ne comprenait que trois membres, et un autre siège au conseil de direction, composé, lui, de huit membres. Il prétendit qu' il ne fut au courant du fait que la Harken allait avoir un rapport de contrôle largement souligné de rouge que plusieurs semaines après avoir réalisé la vente de ses propres actions.

Suivez le fric : la principale bienfaitrice de George W. Bush au cours de toute sa carrière politique n' est autre qu' une compagnie de gaz naturel du nom de Enron et dont le siège se trouve à Houston, Texas. Il s' agit en fait de la 18e plus puissante société des États-Unis. Cette compagnie a eu une influence majeure sur la ligne politique de George W. Bush concernant les déréglementations et la pollution atmosphérique lorsque notre homme était gouverneur du Texas. Qui plus est, il a recouru à des astuces destinées à éluder l' impôt en vue de faire des coupes sombres dans le financement des écoles locales de sa propre ville. La réputation d' Enron à l' étranger n' est guère enviable non plus : violations des droits de l' homme en Inde, destruction de l' environnement au Brésil… Pour en savoir plus sur cette compagnie, visitez le site Corporate Watch, en cliquant sur Greenbacks & Election Blues.

Toujours à propos de la société Harken, voici ce qu' en dit le Réseau Voltaire : à la fin des années '80, alors qu' il dirigeait l' Harken Energy Company, une petite société pétrolière texane, Georges W. Bush fit fortune en emportant la concession pétrolière du Bahreïn. Ce marché truqué était la rétribution d' une rétro commission sur les ventes réalisées par le président Bush père au Koweït. L' opération impliquait divers intermédiaires saoudiens, dont Salem Ben Laden, frère aîné d' Oussama et actionnaire d' Harken. 'Nos' Notes d' information (...)  révèlent les réseaux financiers communs tissés depuis vingt ans par les familles Bush et Ben Laden. Un monde occulte de marchands d' armes et de drogues où  l' on croise aussi bien le banquier nazi François Genoud,  que d' anciens directeurs de la CIA et des services secrets saoudiens.

 

Les anciennes relations d'affaires:

George Bush junior et les pétroliers du Golfe 

 

En déclarant la guerre aux circuits financiers du terrorisme, le président américain, George Bush, se lance dans un combat de longue haleine qui peut réserver des surprises et conduire, parfois, à s'interroger sur ses propres relations avec certains réseaux d'affaires du Moyen-Orient. Cet aspect de la lutte antiterroriste reste, à ce jour, anecdotique mais il n'en est pas moins symptomatique des rapports qui existent entre les dirigeants du golfe Persique et le lobby pétrolier américain, en particulier texan, auquel appartient la famille Bush. Plusieurs journaux américains s'en sont déjà fait l'écho au cours de ces dernières années, ainsi qu'un ouvrage sur le parcours de l'actuel président des États - Unis : George Bush junior comptait parmi ses amis un lobbyiste, James Bath, qui fut actionnaire de sa petite compagnie pétrolière et... rémunéré par l'un des frères d'Oussama Ben Laden.

En 1992, le service fédéral anti - blanchiment d'argent sale s'était penché sur les activités de M. Bath. Épaulé par le FBI américain, les douanes et les services fiscaux, il suspectait cet ancien pilote de l'armée de l'air de blanchir de l'argent pour le compte de plusieurs personnalités étrangères. Interrogé sur ses activités, l'intéressé avait alors reconnu travailler, notamment, pour le compte de quatre riches Saoudiens. Selon ses propres explications, il jouait, depuis le début des années 1980, le rôle d'homme de paille aux États - Unis pour ses clients, qui lui reversaient 5 % du montant des investissements ainsi réalisés. Parmi ces derniers figurait en particulier Salem Ben Laden, l'un des dix-sept frères de l'homme présenté comme le commanditaire des attentats de New York et de Washington.

Les enquêteurs fédéraux avaient alors découvert les liens qui unissaient M. Bath et M. Bush, tous deux anciens membres de la garde nationale de l'air. M. Bath, qui était présent dans la promotion immobilière et dans la location-vente d'avion, avait investi, au début des années 1980, 50 000 dollars dans la compagnie pétrolière Arbusto de M. Bush. Cette société, créée en 1977, a bénéficié d'un parrainage prestigieux et d'une mise initiale de son oncle de 3 millions de dollars ainsi que de la présence de son père au poste de vice-président, et des supporteurs financiers appartenant au gratin du monde des affaires américain. Malgré ces soutiens, selon les experts, cette société n'a jamais démontré de savoir-faire particulier, sinon celui de perdre de l'argent au fil des années (70 millions de dollars entre 1979 et 1993).

Les investigations n'ont cependant pas permis de faire de lien entre les 50 000 dollars apportés à Arbusto par M. Bath et les fonds qu'il gérait pour le compte de Salem Ben Laden, mort dans un accident d'avion en 1983. En revanche, les services fédéraux ont pu constater l'attention portée à la société de M. Bush par des intérêts saoudiens ou du golfe Persique. Dans leurs conclusions, ils indiquaient que les opérations de M. Bath relevaient d'une volonté d'influer sur les décisions politiques américaines, notamment par l'entremise du clan Bush. En 1991, la société de George Bush junior bénéficiait d'une aide de même nature de l'État pétrolier de Bahreïn décrite comme une opération de lobbying. George Bush senior était alors président des États - Unis.

 

Jacques Follorou

"Le Monde" du 26/9/2001

Quand les BUSH font relâcher un criminel terroriste... !

Clinton avait amnistié quelqu'un accusé de fraude fiscale. Poppy Bush, lui, remet un terroriste professionnel en liberté.
Par Eileen Smith

1er mars 2001 – En 1990, via l'influence directe du président George Herbert Walker Bush, Orlando Bosch – recherché par la justice, étranger non enregistré, terroriste en série et saboteur d' avions – était remis en liberté de la prison de Miami, à la demande expresse du fils de Bush, Jeb, et au nom des républicains de Miami. Jeb (le membre de la famille fixé en Floride) avait arraché cette libération inhabituelle d' une prison fédérale pour obtenir les votes des habitants de la Floride et avait ainsi fait basculer l'État en faveur de son père lors des élections présidentielles de 1992. Orlando Bosch n'avait donc pas été relâché pour réhabilitation ou repentance. Il n'avait pas été relâché après avoir purgé une peine. Il avait été relâché par les Bush afin de faciliter la victoire des Républicains et dans un apparent mépris de la sécurité publique, tant ici qu' à l' étranger, et de l'autorité des lois. Trente pays avaient refusé l' asile politique à Bosch en raison de ses crimes. Un attorney général en fonction à Miami avait refusé qu'il reste aux États-Unis. En janvier 1989, le même attorney général écrivait : " Durant trente ans, Bosch s' est montré résolu et inébranlable dans son choix de la violence terroriste. (…) À maintes reprises, il a exprimé et prouvé sa détermination à provoquer aveuglément morts et ravages. " L'attorney général Dick Thornburgh décrivait Bosch comme un " terroriste incorrigible ".

Et pourtant, les Bush le font libérer : Encore plus troublante encore que la libération d'un homme dangereux en échange de voix, il y a la manière dont l'affaire a été réglée. Le président Bush n'a pas pardonné à Bosch. Apparemment, il s'est contenté d'intervenir et d'exercer l'influence de sa fonction pour relâcher Bosh en dépit des recommandations du directeur de district de l'INS et du département de la Justice. Il s'agissait d'un criminel sur qui on n'aurait pas misé un penny. Ses crimes étaient autrement plus graves qu'une simple fraude fiscale et il était autre chose qu'un vulgaire réfractaire. Bosch avait planifié les crimes suivants et y avait participé ou contribué :

Les crimes imputables à Bosch :

Avec Poder Cubano (Pouvoir cubain), en 1968 – 69 :

Avoir expédié une bombe par valise à La Havane, à Cuba.

Avoir placé des bombes dans des dizaines d'établissements commerciaux, restaurants, agences de tourisme, consulats étrangers, navires, avions etc. aux États - Unis.

Avoirs commis des attentats contre des représentants commerciaux et politiques étrangers aux États - Unis.

Avec des dirigeants fascistes chiliens, à l'issue d' une rencontre avec Pinochet, en 1974-75 :

Assassinat de l'ancien commandant des Forces armées chiliennes, le général Carlos Pratts, et de sa femme en Argentine.

Avoir abattu, à Rome, en Italie, Bernardo Leighton (vice - président du parti démocratique chilien en exil) et son épouse.

Orlando Bosch est arrêté par la police costaricaine qui l'accuse d'avoir projeté l'assassinat du dirigeant chilien en exil à Costa Rica, Andres Pascal Allende.

Assassinat d'un ancien ministre chilien de l'administration de Salvador Allende, Orlando Letelier, et de son collaborateur Ronni Moffit à Washington, D.C., aux États - Unis.

Avec le nouveau groupe terroriste "Accion Cuba", en 1974–75 :

Avoir placé des bombes dans diverses missions et ambassades cubaines et divers autres organismes, hôtels, agences de tourisme, etc. à l'étranger (Canada, Argentine, Pérou, Mexique, Espagne, Venezuela).

Avoir tiré des coups de feu contre la résidence d'un fonctionnaire cubain.

Tentative d'assassinat de l' ambassadeur de Cuba, Emilio Aragones, en Argentine.

Avec un nouveau groupe placé sous sa direction à Costa Rica, les " Comandos de Organizaciones Revolucionarias Unidas ", en 1976–77 :

Attentats à la bombe contre des missions, ambassades, compagnies aériennes, ressortissants et autres aux Nations unies, au Costa Rica, en Espagne, en Jamaïque, à la Barbade, aux Barbades, en Colombie, à Trinidad et Tobago, au Panama, à Porto Rico, etc.

Sabotage d' un appareil des lignes aériennes cubaines : 73 passagers tués. (Arrêté et emprisonné au Venezuela, ce qui ne l' a pas empêché de poursuivre ses activités terroristes contre le Venezuela).

Avoir placé une bombe dans un avion vénézuélien à Miami, aux États - Unis.

Durant son incarcération, Bosch continua à diriger des opérations visant les intérêts du Mexique, en 1978 :

Avoir placé une bombe sur le navire marchand mexicain " Azteca ", amarré dans un port mexicain : 2 morts, 7 blessés.

Toute une série d'agressions contre Cuba, une fois de plus, avec un groupe appelé " Omega - 7 " :

Attentats et menaces d' attentat à la bombe contre des boxeurs cubains aux USA, contre des agences de tourisme, des services publics, des avions, des missions cubaines et même contre les bureaux de la TWA, aux États - Unis...

Assassinat de Carlos Muniz Varela, membre de la brigade " Antonio Maceo " et directeur de " Varadero Travel " à Porto Rico.

Assassinat d' Eulalio Negrin (membre de la communauté cubaine à l' étranger et participant aux entretiens et négociations avec le gouvernement cubain) dans le New Jersey, aux États - Unis. Assassinat du diplomate cubain aux Nations unies, Felix Garcia Rodriguez .


Source: cuban-exile.com/doc_051-075/doc0057.htm


Voici l'histoire de Bosch :

Pédiatre de formation, Bosch quitte secrètement Cuba pour Miami la même année où Castro s'empare du pouvoir. Immédiatement, il se lance dans des actions violentes en compagnie de l'organisation terroriste " MIRR " (Mouvement insurrectionnel de récupération révolutionnaire) et du " Movimiento Nacionalista Cubano". En 1968, Bosch est arrêté par les autorités américaines, jugé et condamné à 10 ans de prison. En 1972, il est relâché. Sans autorisation et malgré sa liberté sur parole aux États - Unis, il se rend au Venezuela où il ne tarde pas à être arrêté pour un attentat à la bombe contre un avion cubain, attentat au cours duquel 73 personnes perdent la vie, y compris le personnel cubain de l'appareil. Tout en croupissant en prison, il dirige toujours des activités terroristes. Finalement, il est libéré pour motifs humanitaires après une longue grève de la faim et, en 1988, retourne aux États - Unis sans papiers, est arrêté pour violation de parole, puis remis en liberté conditionnelle tout en restant à la disposition de l' INS (U.S. Immigration and Naturalization Service). Cuba réclame l' extradition de Bosch de façon à pouvoir le juger pour ses activités terroristes, mais Bosch, entre - temps, a demandé le droit d' asile aux États - Unis, prétendant que Cuba ne lui accordera jamais un procès équitable. On peut trouver cette demande de droit d' asile sur le site http://cuban-exile.com/doc_051-075/doc0055.htm . En janvier 1989, la demande d' asile est refusée. Un attorney adjoint écrit à ce propos: " Durant trente ans, Bosch s' est montré résolu et inébranlable dans son choix de la violence terroriste. (…) À maintes reprises, il a exprimé et prouvé sa détermination à provoquer aveuglément morts et ravages". Plus de 30 pays refusent l' entrée de Bosch sur leur territoire. Le directeur de district de l' INS à Miami refuse toute possibilité de séjour de Bosch aux États - Unis pour les raisons suivantes :

En outre, la note prétendait que Bosch était également expulsable pour le fait qu' il a été condamné pour un crime de turpitude morale (autre qu' un délit purement politique), 8 U.S.C. 1182 (a) (9), et qu' il n'était pas en détention de documents d' entrée valides. 8U.S.C. 1182 (a) (20). (Voir http://cuban-exile.com/doc_051-075/doc0054.htm .)

C' est alors qu' a débuté une campagne de pressions politiques visant à libérer Orlando Bosch et à lui permettre de séjourner aux États - Unis.

Jeb Bush, qui s' est arrogé les pouvoirs les plus élevés au sein des communautés anti castristes de Floride, était le directeur de campagne électorale de la Congressiste républicaine de droite, Ileana Ros-Lehtinen. Jeb arrangea une réunion entre elle et son père, le président G.H.W. Bush, afin de "négocier" la libération. (New York Times, 17 août 1989)

Dans le même article, le NY Times déclarait : " Ileana Ros-Lehtinen, la Républicaine qui vise le siège de feu le représentant Claude Pepper et candidate pour qui le président fait campagne, désire que le président passe par - dessus l' ordre d' expulsion du département de la Justice ". Le 18 juillet 1990, Bosch se vit accorder la liberté conditionnelle sur recommandation ou sur ordre de George Herbert Walker Bush, et il fut autorisé à vivre à Miami, moyennant quelques restrictions temporaires de surveillance, tout en étant autorisé à circuler en rue et à se mêler aux membres de la communauté. Ces conditions de liberté sur parole ne résistent guère à un examen.

Selon The Washington Post du 18 août 1990 : " En juin, le juge de district William Hoeveler a demandé aux attorneys gouvernementaux pourquoi rien ne s' était encore produit dans l' affaire Bosch. Il leur donna un nouveau mois pour trouver un pays d' accueil qui conviendrait à Bosch et, la veille de l' échéance, Bosch reçut, en trois pages, une proposition de libération, mais en liberté surveillée. Le porte - parole du département de la Justice, Dan Eramian, déclara que la décision de relaxer Bosch avait été prise pour " raisons humanitaires, mais que le gouvernement allait poursuivre ses tentatives de l' expulser. " Chose qui, bien sûr, ne s'est jamais produite. Bosch est toujours en liberté.

Comme c' est généralement le cas dans les affaires des Bush, d'autres pistes concernant Bosch mènent à des liens avec la CIA, la mafia, et nombre d'opérations sous le manteau. On a prétendu à maintes reprises que Bosch était un agent de la CIA. On a même retrouvé d'étroites connexions avec Frank Sturgis, l'homme dont on pense qu' il a tué le président John Kennedy. Orlando Bosch était l'un des ressortissants cubains dont on sait qu' il avait fait le trajet de Miami à Dallas avec des armes, les 21-22 novembre 1963 ( http://www.aristotle.net/~mstandridge/knollmen.htm ). Le nom de Bosch apparaît dans le rapport de la Commission Warren et il fait partie des noms autour desquels on a enquêté lors de l' assassinat de Kennedy.

En 1990, David Corn écrit dans le magazine The Nation : " Bien qu' il bénéficie actuellement d'une nouvelle mise en liberté conditionnelle, et à ce que prétend The Miami Herald, Bosch serait en train d' organiser un groupe censé collecter des fonds en vue d' acheter et d' acheminer des armes pour les ennemis de Castro à Cuba. N' y a - t - il donc personne dans les services de renseignements, aujourd'hui, qui surveille ce groupe ?". Manifestement, le besoin d' être réélu de George Herbert Walker Bush passait bien avant toute considération de sécurité publique et nationale. Une dernière ligne : Cette affaire rend le Parti républicain hystérique au point de vouloir faire diversion et concentrer toute son attention sur le fait que Clinton a amnistié un fraudeur fiscal. L'affaire ferait presque de Clinton une espèce de Salomon sage et juste, comparé au jugement et à l'intégrité apparemment répugnants des Bush. Et chaque fois que vous verrez les Bush pincer les lèvres et parler avec orgueil de leur honneur familial, de leurs traditions patriarcales et de leur intégrité, rappelez-vous Orlando Bosch.

 

autre lecture
by guido Thursday May 23, 2002 at 11:57 AM

Autre lecture sur la dynastie Bush et hitler sur
http://www.tarpley.net