arch/ive/ief (2000 - 2005)

La pointe de l'iceberg apparaît enfin dans le spectacle !
by do Friday May 17, 2002 at 02:56 AM
do@mai68.org

Jeudi, plusieurs élus ont appelé directement à la création d'une commission d'enquête sur le 11 septembre, indépendante et non partisane, qui serait chargée d'élucider pourquoi les attentats n'avaient pu être déjoués.

Jeudi 16 mai 2002, 22h06


Lien originel : http://fr.news.yahoo.com/020516/202/2la9l.html

11 septembre

Colère au Congrès qui exige des explications de la Maison Blanche

WASHINGTON (AFP) - De hauts responsables parlementaires ont exprimé jeudi leur colère et exigé que toute la lumière soit faite à la suite des révélations selon lesquelles le président George W. Bush avait été informé avant le 11 septembre des dangers de détournements d'avions aux Etats-Unis.

Sans mettre directement en cause le président Bush, ces parlementaires ont dénoncé le fait d'avoir été tenu à l'écart de ces informations et, surtout, d'en être alerté huit mois seulement après les attentats du 11 septembre.

La Maison Blanche a reconnu mercredi soir que le président Bush avait été averti en août 2001 que des terroristes du réseau dirigé par Oussama ben Laden pouvaient détourner des avions de ligne américains. Elle a cependant insisté jeudi sur le fait qu'aucune de ces informations n'alertaient sur de possibles attaques contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington.

"Je suis gravement préoccupé" par ces révélations, a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Thomas Daschle, tout en assurant ne pas "vouloir tirer des conclusions hâtives" notamment sur le rôle du président Bush.

"Clairement, cela soulève des questions très importantes qui doivent être posées et avoir des réponses", a-t-il ajouté, traduisant un sentiment qui semblait très largement partagé au Congrès.

M. Daschle et d'autres se sont notamment interrogés pour savoir pourquoi il avait fallu huit mois avant qu'ils n'aient eu vent de ces informations. Ils ont, en outre, sérieusement mis en cause les défaillances apparentes au sein des Services de renseignement (CIA) et de la police fédérale (FBI).

"Y a-t-il eu un échec des Services de renseignement ?", s'est demandé le chef de la minorité démocrate à la Chambre des Représentants, Richard Gephardt, en demandant à la Maison Blanche de faire toute la lumière sur "les informations qui ont été à sa disposition, ce qu'elle a fait avec ces informations et pourquoi ces révélations sont seulement sorties maintenant".

Sur la défensive, la Maison Blanche a insisté, par la voix de son porte-parole Ari Fleischer, qu'il s'était agi d'une "menace non spécifique mentionnant les détournements" d'avions.

Elle a par ailleurs promis de coopérer avec le Congrès.

A cet égard, M. Daschle a exigé de la présidence qu'elle transmette "aujourd'hui ou demain" à une commission conjointe chargée d'enquêter sur les attentats du 11 septembre le compte-rendu de la réunion où M. Bush a été informé, en août, de ces risques de détournement d'avions.

Il a également demandé à la police fédérale (FBI) de rendre publique un document émanant de l'un de ses agents à Phoenix (Arizona) à l'été dernier et dans lequel il recommandait d'enquêter sur la présence d'étudiants étrangers dans des écoles de pilotage. Cette recommandation était restée sans réponse.

Le Congrès américain a lancé en février (bien février) une enquête conjointe aux deux chambres sur les activités de la CIA, mais celle-ci s'est peu fait entendre parler d'elle.

Ce qui a amené plusieurs élus jeudi a appelé directement à la création d'une commission d'enquête sur le 11 septembre, indépendante et non partisane, qui serait chargée d'élucider pourquoi les attentats n'avaient pu être déjoués.

Pendant de longs mois après les attentats, l'administration Bush avait discrètement fait pression sur le Congrès pour qu'il n'ouvre pas d'enquêtes à ce sujet.

Dans les milieux parlementaires, on se gardait bien de critiquer le président Bush, arrivé dans les murs jeudi après-midi pour une cérémonie au Congrès, mais sentant un risque, certains de ses alliés républicains se sont vite portés à sa rescousse.

"Il s'agissait d'une menace non spécifique, générale - pas d'une alerte à un détournement de trois avions et d'une attaque suicide coordonnée", a assuré le sénateur républicain Kitt Bond, en dénonçant l'attitude "irresponsable" de l'opposition démocrate.

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NOTE de do :

Sur mon site, vous disposez du nécessaire, en français et gratuitement, pour comprendre le 11 septembre.

J'invite toutes celles et tous ceux qui ne l'ont pas déjà fait à lire la thèse de Steve Grey intitulée « 11 sept : BUSH ET CHENEY SONT IMPLIQUÉS ! » : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/383.htm Cette thèse a l'avantage de n'avoir pas besoin de remettre en question le crash d'un avion sur le Pentagone pour tenir debout! Le texte est bien écrit, agréable à lire et la traduction est excellente.

Vous pouvez lire aussi l'interviewe de Vreeland, cet espion américain, qui, dès le 12 aout 2001 savait au détail près tout ce qui allait se passer le 11 sept : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/465.htm

Voici maintenant q uelques uns de mes textes personnels :

— Journal N°59 écrit à partir du 15 septembre 2001 qui a pour titre : À QUI PROFITE LE SPECTACLE DU TERRORISME ISLAMISTE ? et dont un sous-titre est : NEW YORK A EFFACÉ GÊNES !
http://www.cs3i.fr/abonnes/do/journal/N59/15septembre2001.htm

— ou son résumé : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/ag/316.htm

— "Le Reichtag brûle" publié dès le Samedi 12 septembre 2001 à 5h13 : http://www.cs3i.fr/abonnes/do/index1.htm

— En AG sur mon site, il y a plein de textes de référence sur le sujet.

A+
do
http://mai68.org

Post Scriptum : SERVICES SECRETS : le vendredi 14 septembre 2001, Jacques Fournet, ancien directeur de la DST, explique son métier à Ludovic Blecher, dans le journal Libération : « infiltrer les groupes, avoir une bonne connaissance des milieux extrémistes, et je ne dis pas seulement islamistes, faire de la manipulation. » Le 13 mai 2002, cet article de Libé a été retiré de mon site (intervention 304 en AG) parce que la Rédaction de Libé l'a demandé à mon provider. Cet article était dangereux pour le pouvoir, parce qu'un ancien directeur de la DST, service secret français, admettait que des groupes étaient effectivement INFILTRÉS par les services secrets afin d'être manipulés !