arch/ive/ief (2000 - 2005)

L'ETAT TURC EST UN ETAT DE VIOLEURS
LES POLICIERS DE L'ETAT SONT DES TORTIONNAIRES PERVERS, LES JUGES, LEURS PROTECTEURS ET LE GOUVERNEMENT, LE COMMANDITAIRE

VOICI LA PREUVE:
Gülderen Baran avait été arrêtée le 4 août 1995 et emmenée au département de lutte contre le terrorisme. Elle y subit la torture pendant 13 jours. Après quoi, elle fut mise en examen. A force de report, les policiers tortionnaires finirent par bénéficier d'une prescription (expiration d'un jugement). Baran, quant à elle, eut une peine d'emprisonnement à perpétuité.

Gülderen Baran avait été arrêtée à Besiktas puis emmenée à la Sûreté pour y être violée et torturée pendant 13 jours. Elle porta plainte mais il y a eu décision délibérée de prescription pour protéger la police. Le dossier a donc ainsi été classé. Mais Baran a été condamnée à l'emprisonnement à perpétuité dans le même jugement où ces policiers étaient etendus comme témoins.

Voici un autre article paru dans le quotidien Radikal, le 2 mai 2002 (Ýstanbul, Ahmet Þýk)

Elle connut toutes sortes de tortures
D'après son propos, elle aurait été complètement déshabillée. On lui aurait ensuite bandé les yeux puis on l'aurait battue et aspergé d'eau froide. On l'aurait laissé sécher en l'exposant à des courants d'air glacial. Elle aurait été suspendue par les bras pendant des jours avec des poids attachés aux pieds. Elle aurait été torturée par l'arrachage de poils même dans ses parties génitale. Elle aurait été crucifiée, subi des attouchements et des tentatives de viols.
Le 17 août, elle comparaissait à la cour de sûreté de l'Etat. Le médecin légiste de la cour de sûreté de l'Etat Cahit Alkis a diagnostiqué 'Une hémorragie apparemment dûe à un traumatisme gynécologique (…), des ecchymoses aux avant-bras et aux poignets, un oedème d'un cm de diamètre (...) Elle reçut un certificat médical prescrivant trois jours d'invalidité.
Malgré ce rapport, elle a été arrêtée et incarcérée. L'avocate de Baran, Gülizar a alors intenté un procès contre ses tortionnaires.
Le 26 juin 1996, le procureur introduisit une plainte à l'encontre des policiers en vertu de l'article 243 du Code Pénal qui parle de "forcer quelqu'un à faire accepter un crime". Les policiers accusés du 6e tribunal pénal d'Istanbul Mustafa Sara, Yakup Dogan, Ibrahim Batur, Metin Senol et Mustafa Taner Paylasan ont démenti les accusations. (…)
Deux des policiers accusés ne comparaîtront jamais malgré les demandes insistantes.
Alors que leur procès était toujours en cours, Mustafa Sara et Yakup Dogan ont été muté à Malatya. La cour leur demanda l'envoi de leur photographie pour l'identification. Les photos ont mis plusieurs mois à arriver, le temps que les policiers puissent bénéficier de prescription. Comme les premières dépositions avaient été recueilles tout juste cinq ans auparavant, le dossier à été classé. (...)
Ce procès s'est soldé le 2 mars 2002 à la cour de sûreté de l'Etat à Istanbul DGM par la condamnation à perpétuité de Baran, sur base des déclarations de deux policiers qui s'étaient constitués en témoins.

NOUS VOUDRIONS DEMANDER A L'UE: LA TORTURE N'EST-CE PAS UN CRIME?
DANS LES ACCORDS SIGNES AVEC L'ETAT TURC, LA TORTURE N'EST-ELLE PAS MENTIONNEE EN TANT QUE CRIME?
VOYEZ COMMENT VOTRE PARTENAIRE, L'ETAT TURC SE FOUT DE VOUS
ALLEZ-VOUS CONTINUER A JOUER AUX TROIS SINGES PARCE QUE L'AMERIQUE VOUS FAIT DES PRESSIONS
L'ETAT TURC DOIT ÊTRE DECLARE "ETAT TERRORISTE"
RETRAIT DE LA ‘LISTE', DU DHKP-C QUI COMBAT CONTRE LA TERREUR D'ETAT!

Le 6 mai 2002
DEVRÝMCÝ HALK KURTULUÞ CEPHESÝ
Bureau d'information d'Amsterdam