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DHKC: Terreur d'Etat et torture en Turquie
by DHKC Sunday May 12, 2002 at 11:04 AM
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Voici un cas de terrorisme d'Etat très courant en Turquie...

L'ETAT TURC EST TORTIONNAIRE
LA TORTURE EST UNE PRATIQUE SYSTEMATIQUE
LES TRIBUNAUX DE SÛRETE DE L'ETAT DEFENDENT LES TORTIONNAIRES
En Turquie, sept policiers avaient été mis en examen, pour avoir recouru la torture. Pourtant, le 7e tribunal pénal d'Istanbul a accordé un sursis à ces policiers parce qu'ils auraient "prouvé qu'ils ne feraient plus de récidives". Le ‘hic' dans l'histoire, c'est que ces mêmes policiers sont impliqués dans trois affaires de torture différentes traitées par la même cour!
La cour qui juge ces policiers dans trois dossiers différents a offert un sursis en échange de preuves selon lesquelles ils ne "répèteraient pas le même crime".
Dans le quotidien Radikal, paru le 1er mai 2002, on pouvait lire cet article signé Ahmet Isik.
Le 8 septembre 1996, ces policiers de la direction de la section de lutte contre le terrorisme à Istanbul, avaient torturé 20 personnes qui avaient été arrêtées dans une opération dirigée contre une organisation politique clandestine. Le commissaire en chef Bayram Kartal ainsi que Yusuf Öz, Ali Kaya, Mustafa Ünal, Yalçýn Büyükhan, Zafer Virlan ve Nazif Aktas avaient étaient alors mis en examen pour "torture en vue de faire reconnaître un crime" en vertu de l'article 243 du Code pénal turc.
Attesté par des rapports
Dans leurs dépositions, les victimes ont indiqué qu'ils auraient subi la ‘pendaison palestinienne', des électro-chocs, qu'ils ont eu les testicules broyées, qu'ils ont subi la falaka, des passages à tabac, la tenue en position debout pendant un temps prolongé ains que des menaces. Après 9 jours de détention à la sûreté, les 20 victimes ont obtenu un rapport médical attestant des tortures qu'elles ont subies auprès de la médecine légale de la cour de sûreté de l'Etat. Treize des victimes avaient en outre reconnu leurs tortionnaires. La semaine dernière, s'était tenue la dernière audience où la cour avait condamné les sept prévenus pour "tortures" à une peine de prison de 1,2 ans et pour un limeogage de trois mois et quinze jours. Néanmoins la cour a libéré les prévenus après avoir argumenté que les accusés "bénéficieraient d' un sursis vu leur statut professionnel (…)".
Une seule réaction
Seul le juge Mehmet Uysal s'est opposé à la décision de sursis. Ces accusés ont en outre d'autres procès pour torture sur le dos: deux dans le cas de Bayram Kartal et de Yusuf Öz et un dans le cas de Mustafa Ünal, Yalçin Büyükhan et de Nafiz Aktas.
Ils se sont démenés pour cacher la vérité
Le 8 septembre 1996, 20 personnes ont été arrêtées et emmenées au département de lutte contre le terrorisme. Durant leur détention prolongée de 15 jours par le procureur, le CPT (comité européen pour la prévention contre la torture et les mauvais traitements) était en visite à Istanbul. Le 18 septembre, soit au neuvième jour de détention, le CPT a voulu rendre leurs rendre visite. Pour éviter cette visite compromettante, le jour-même, la police les fit comparaître à la cour de sûreté de l'Etat.
Quand les membres du CPT se sont rendus au commissariat et qu'ils n'ont pas trouver les personnes arrêtées, ils se sont immédiatement rendus à la cour de sûreté de l'Etat. La CSE leur fit savoir qu'ils avaient été transférés à Sakarya. Et finalement, la délégation le trouva à la prison de Sakarya. La délégation du CPT prit 7 personnes du groupe au hasard pour examiner si l'une ou l'autre personne avait subi des tortures. Après un examen effectué par trois médecins, il s'est avéré qu'ils avaient tous été victimes de tortures.
La délégation fit rapport de ces faits. Ce rapport n'a cependant pu être publié faute d'autorisation de la part du gouvernement turc.
Une fois de plus, on constate que la Turquie se livre à la torture. Ces crimes contre l'humanité sont perpétrés au sein de la hiérarchie centrale de l'Etat de manière organisée et délibérée, puis ces crimes sont camouflés par ce même Etat.
Cet exemple ne suffit-il pas pour qualifier l'Etat qui sévit en Turquie "d'Etat terroriste"?


NOUS AVONS ETE INCLUS DANS LA LISTE NOIRE PARCE QUE NOUS LUTTONS CONTRE CET ETAT TERRORISTE!
L'UNION EUROPEENNE DEFEND LA TERREUR DE L'ETAT TURC!
NON A L'ELABORATION ET AU SOUTIEN DU TERRORISME PAR L'UE!
RETIREZ DE LA ‘LISTE', LE DHKP-C QUI MILITE CONTRE LA TERREUR D'ETAT!

Le 6 mai 2002
DEVRÝMCÝ HALK KURTULUÞ CEPHESÝ
Bureau d'information de Bruxelles