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L' influence de Proudhon sur la C.G.T.
by FRANCISCO TRINDADE Friday March 01, 2002 at 08:19 PM
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Parlant de Proudhon, il est nécessaire d'avoir présent à l'esprit que son oeuvre touche à une multitude de problèmes: http://www.franciscotrindade.com/francis/html/front.htm


Parlant de Proudhon, il est nécessaire d'avoir présent à l'esprit que son oeuvre touche à une multitude de problèmes: tout d'abord, le régime économique (comme dans Qu'est-ce que la propriété?, de 1840, et L'Organisation du crédit, de 1848), l'organisation sociale (comme Solution du problème Social, de 1848, et De la Capacité politique de la classe ouvrière, de 1865), le problème de l'Etat (Les Confessions d'un révoltionnaire, de 1849, L'Idée générale de la révolution au XIXe siècle, 1859, et Du principe fédératif, de 1863) la philosophie (Systèmes de contradictions économiques, de 1846), la question de la justice (De la justice dans la révolution et dans l'Eglise, de 1858) et aussi les problèmes internationaux et la question nationale (La Guerre et la paix, de 1862, et Les traités de 1815, 1863).

Les principales questions soulevées par Proudhon furent les suivantes:

- la critique du capitalisme, d'où ressort une analyse critique de la propriété et l'analyse des contradictions économiques;

- les classes sociales avec, fondamentalement, la grande bourgeoisie, la classe moyenne, la paysannerie et les classes ouvriéres;

- la critique de l'Etat;

- la critique de la religion;

- la dialectique et son object, où sont soulignées la dialectique sociale et la réalité du social;

- la philosophie sociale, où est justifié le travail, comme fait et comme valeur, la vie sociale et le problème de la justice;

- la révolution sociale;

- l' économie mutualiste, où il doit être tenu compte du principe des réformes, de lágriculture mutualiste, de l'artisanat et des entreprises moyennes, des grandes entreprises et de l'organisation de la production et de sa planification.

Enfin, il y a le problème fondamental de tout ce système (ou plutôt de cet anti-système car ni autoritaire ni dogmatique): qu'est la question du féderalisme. Il est important de rajouter que tous ces problèmes ont été abordés par les penseurs portugais dans la seconde moitié du XIXe siècle, parmi lesquels Amorim Viana, Oliveira Pinto, José Frederico laranjo, Antero de Quental, Oliveira Martins, Silva Mendes et des penseurs de la C.G.T., comme Manuel Joaquim de Sousa et Emílio Costa.

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