arch/ive/ief (2000 - 2005)

Le 13 octobre 2001, le collectif BruXXel entrait en fanfare dans l'ancienne Gare du Quartier Leopold et le transformait en point d'info, café, centre d'action etc. Objectif avoué: concurrencer le point info officiel du parlement européen, situé juste derrière la gare et préparer la street party de décembre, comme action de protestation en marge du sommet européen de Laeken. Autre objectif: tenter de sauver le bâtiments de la gare des griffes des bétonneuses au service du parlement.

Le collectif a organisé de nombreux évenements de nature éclectiques dans les murs de la gare, laquelle a acquis une grande popularité rapidement. La street party organisée le 15 décembre a elle aussi connu une grande popularité, environ 5000 personnes s'y sont mèlées, et l'ambiance y était excellente. Mais elle n'a pu se dérouler correctement, et on peux se poser des questions sur les choix tactiques: le refus d'un intinéraire a ammener le cortège à éviter les flics, qui on donc pu facilement décider du parcour (!) et finallement bloquer les participants pendant plus d'une heure dans une rue étroite, tout en menant arrestations et tabassages dans les rues proches. Les appuis politiques ont étés inéfficaces et la fête a été écourté. Ce demi-échec ne discrédite pas la street party, mais prouve aussi que ce n'est pas la solution à tout. Le concert de cloture au Halles a été un succès.

La gare elle n'est pas sortie d'affaire. Mais l'action et l'information de Bruxxel aura surement redinamisé les résistances des riverains et des amateurs d'architectures.

Comme annoncé, le collectif éphémère Bruxxel s'est dissous une fois sa tâche accomplie. Mais le noyau et les collectifs qui le composait sont toujours là et réaparaîtront tôt ou tard, sous l'un ou l'autre nom...