arch/ive/ief (2000 - 2005)

Gotheborg : Pétition pour les prisonniers
by Tatahari Friday December 28, 2001 at 04:32 PM

Traduction de l'appel précedent,publié par Erik Wijk et sur IMC Suède et sur Uk

De la part de Gerd Petterson

Signez s'il vous plaît un appel à ce que justice soit rendue après les émeutes de juin 2001 à Gothenburg en Suède!

Signez s'il vous plaît cela en envoyant un courrier électronique avec votre nom, ville et le pays à erik.wijk@odata.se
Il sera alors publié à http://www.manifest.se/upprop (mais seulement dans Suédois)
Et plus tard présenté au Ministère de la Justice en Suède.

Appel de Justice après GBG 2001

Nous, les soussignés de cet Appel à la Justice, sommes profondément choqués par les conséquences juridiques des faits qui se sont déroulés pendant le Sommet de l'Union européenne de Gothenburg,en Suède, en juin 2001.


· 50 citoyens civils ont été accusés, ou rique d'être accusés suite à leur présence à Gothenburg. D'autre part 450 personnes sont identifiées comme suspectes en attente d'enquête.
· En attendant, aucun des plus de 100 plaintes déposées contre les violences de la police n'ont été instruites. Nous savons que seuls les policiers-soit un quart de tous ceux qui étaient blessés- ont reçu un traitement médical après les émeutes de Gothenburg . Nous nous demandons si ce nombre reflète proportionnellement la réalité de ce qui s'est passé.
· les incarcérations de beaucoup de jeunes gens accusés ont été, en contradiction avec la signification de la loi, excessivement longues (1-3 mois).
Ceux qui ont été incarcérés, comme relevant de la routine, ont été tenus dans l'isolement.
· les peines pour trouble de l'ordre public ont soudainement augmentées, décuplées voir plus. Actuellement, presque 30 jeunes manifestants ont été condamnés pour des troubles à l'ordre public ayant eu lieu pendant leur présence à Gothenburg. Dans le passé, la peine pour ce délit consistait en une condamnation à des travaux d'intérêt général ou des peines d'emprisonnement avec sursis de quelques mois. Cependant, en moyennne les peines appliquées en raison de leur présence à Gothenburg ont été de un an et à neuf mois de prison. Par exemple, quatre adolescents ont été condamnés à deux et trois années
d'emprisonnement . En appel, des peines plus dures ont été rendues par les Cours de Justice.
· Dans plusieurs cas, l'accusé a été condamné collectivement (jusqu'à huit individus et jusqu'à un emprisonnement de quatre années) avec des charges identiques et des répercussions identiques. Tous ont été jugés sans que leurs actions individuelles aient été prouvées ou prises en compte. Ce manque de responsabilité individuelle donne un exemple de la non-existence de justice.
· les accusateurs ont utilisé toutes les opportunités pour lier l'accusé à des activités et des organisations politiques, liant une adhésion réelle à des sympathies supposées.
· Beaucoup de témoins de la défense des accusés, ont voulu ne pas témoigner de crainte d'être eux-même accusés et traités par la police et le système juridique, de la même manière dégradante.

· des films et des photos pris par des témoins et ensuite confisqués par la police, selon la même police, ont été perdus; ils ne peuvent donc pas être employés comme preuves. Quand les avocats de le défense ont demandé à utiliser les films de la police , en ce qui concerne certaines places et moments pendant les émeutes, la police leurs a notifié que ces films n'existaient pas.Alors que dans d'autres affaires, les accusateurs ont été capables d'utiliser des films concernant exactement ces même places et temps.
· Lors de plusieurs procès, on a permis aux accusateurs de montrer un film chargé d'émotion, contenant les plus mauvaises scènes d'émeutes des événements de Gothenburg, même quand l'accusé dans le cas de l'affaire jugée, n'était même pas sur les lieux montrés à l'écran.
· Lors d'au moins un procès, les accusateurs ont montré un film où la bande sonore avait été manipulée. La recherche de l' origine de ce film a montré que la manipulation s'est faite au moment du traitement du film par la police ou le procureur.
· d'autres personnes poursuivies en justice ont, dans d'autres circonstances ,prétendu également que les preuves contre eux ont été falsifiées.

· le procureur a décidé de requalifier une manifestation de protestation pacifique à Järntorget en émeute violente, les faits concernant l'affairedu raid de la police dans l'école Schillerska, où des jeunes gens en train de dormir ou de jouer aux cartes, ont été trainés et retenus par la police dans la cour de l'école pendant cinq heures. Cette requalification fait que les témoins possibles ou les plaignants des actions de la police risquent d'être poursuivis pour leur présence sur les lieux lors de ces émeutes violentes.

· Pendant le Sommet de l'UE de Gothenburg, aucune tentative d'utilisation de méthodes violentes n'a été faite pour s'introduire dans le sommet ou l' arrêter. Cependant, toutes les accusations, des charges aux décisions des cours de justice , contiennent l'affirmation que les accusés ont essayé d'arrêter le processus démocratique en arrêtant la réunion du Sommet de l'UE. Cette affirmation manque de preuves.
· Aucune arme à feu ou explosifs n'ont été trouvés en possession des accusés qui étaient parmi les 30,000 à 40,000 ressortissants Suédois et étrangers manifestant à Gothenburg du 14 au 16 juin 2001.

· Aujourd'hui la Haute Cour n'a jugé en appel aucun des cas se rapportant aux faits de Gothenburg.

Nous exigeons que :
· les parties accusatrices soupçonnées de manipulation de preuves soient poursuivies avec la plus grande des priorités.
· la Haute Cour jugent les appels de plusieurs des affaires se rapportant aux faits ayant eu lieu à Gothenburg en tant compte plus spécialement des responsabiltés en ce qui concerne la rudesse des peines.
· s'il est prouvé qu'il y a eu falsification et-ou que la Haute Cour constate que les peines particulièrement sévères ont été appliquées de façon déraisonnable, que toutes les affaires se rapportant aux évènements de Gothenburg, instruites ou déjà jugées devant les cours d'appel soient abandonnées.

Nous exigeons en plus que :
· Toutes les plaintesdéposées contre la police soient examinées par une commission spéciale, indépendante. Si la constitution d'une telle commission exige la promulgation de nouvelles lois, que cela soit fait!
· tous les films de la police doit être mises à la disposition des avocats de la défense.
· les accusations doivent être instruites et jugées avec un haut degré d'individualisation.
· le parquet doit requalifier les évènements qui ont eu lieu à l'école Schillerska et Järntorget le 16 juin comme délit et non comme émeute violente.
· que la liberté d'avis de chaque citoyen et organisation soit respectée et que des opinions politiques ne soient pas utilisées contre les accusés dans les cours de justice.
· les procès se rapportant aux évènements de Gothenburg doivent être déplacé sur le terrain de cours de justice neutres au niveau de l'influence de communautés et d'organisations diverses; ce qui signifie, des cours de justice éloignées géographiquement de Gothenburg.

Nous prions tous les citoyens et organisations, sans préjuger de leurs opinions politiques , de soutenir cet appel de la défense de justice.

( Signez s'il vous plaît cela en envoyant un courrier électronique avec votre nom, ville et le pays à erik.wijk@odata.se)

Avec ma plus grande reconnaissance
Gerd P.
Participant à Parents 2001,
Un réseau créé après les émeutes en juin l'année dernière
Http: // members01.chello.se/maeglin/
( site seulement en Suédois, mais bien sûr vous pouvez entrer en contact avec nous en anglais)
votre pétition sera alors publiée sur http://www.manifest.se/upprop (mais seulement en Suédois) et plus tard présenté au Ministère de la Justice en Suède.

uk.indymedia.org/front.php3?article_id=1...

L'original en anglais :
Protest call for Justice after GBG 2001, Sweden
by Erik Wijk 2:04pm Fri Dec 28 '01
erik.wijk@odata.se


Please sign this protest call for Justice after Gothenburg, Sweden, June last summer

Please sign this by sending an e-mail with your name, city and country to erik.wijk@odata.se
It will then be published at http://www.manifest.se/upprop (but only in Swedish)
and later presented to the Department of Justice in Sweden.

Protest call for Justice after GBG 2001

We the signers of this Call for Justice are deeply
troubled by the judicial aftermath of the occurrences
during the EU Top Meeting in Gothenburg, Sweden, in June of 2001.

We have concluded that:
· 50 civilian citizens have been accused, or risk being accused, in conjunction with the occurrences in Gothenburg. Another 450 are identified suspects waiting investigation.
· Meanwhile, none of the over 100 complaints filed with reason of police violence have lead to charges being pressed. We know that only a quarter of all those who received medical treatment after the riots in Gothenburg were policemen. We ask ourselves if these numbers hold up
proportionally to that which actually happened.

· The incarceration of many of the accused young people has been, in contradiction to the intentions of the law, excessively long (1-3 months).
Those incarcerated have, as a matter of routine, been held in isolation.
· The punishment for rioting has suddenly increased ten-fold or more. Currently, nearly 30 young demonstrators have been sentenced for rioting during the occurrences in Gothenburg. In the past, the punishment for this crime has ranged from community service or probation to a few months imprisonment. However, the average punishment for the occurrences in Gothenburg has been one year and nine months. For instance, four teenagers have been sentenced to between two and three
years imprisonment. These harsher levels of punishment, when appealed, have been sustained by higher courts.
· In several cases, the accused have been sentenced collectively (up to eight individuals and up to four years imprisonment) with identical charges and identical repercussions. All have been charged without their individual actions being documented or taken into account. This lack of individual accountability exemplifies the non-existence of justice.
· The prosecutors have used every opportunity to bind the accused to political activities and organisations; ranging from actual membership to supposed sympathies.
· Many witnesses that may have been able to speak in the defence of the accused, have chosen not to witness for fear of being themselves accused and treated in a similar degrading manner by the police and the judicial system.

· Film and photo materials taken by witnesses, and then confiscated by the police, have, according to the same police force, been lost and for this reason it can not be used as evidence. When defence lawyers have requested the access of the police's own film materials from certain places and times during the riots, the police have notified them that such materials do not exist. At the same time, prosecutors have been able to use film materials from these exact places and times in other cases.
· During several trials, the prosecutors have been allowed to show a emotionally-charged film from the worst riot scenes of the happenings in Gothenburg, even when the accused in the case have not even been anywhere near the scenes portrayed onscreen.
· The prosecutors have in at least one trial, shown a film where the soundtrack was manipulated. Research of this film materials origin has shown that the manipulation occurred while the film was being processed by either the police or the prosecutor.
· Other accused individuals have, in separate circumstances, also claimed that evidence against them has been falsified.

· The prosecutor has categorised the police raid of the Schillerska school building, were card-playing and sleeping youths were dragged out into the schoolyard, and the five hour long police containment of a peaceful protest manifestation at Järntorget, as a violent riot. This categorisation leads to the fact that possible witnesses of, or lodgers of complaints of, these acts risk being charged with participation in these violent riots as well.

· During the EU Top Meeting in Gothenburg, no attempt was made to enter or stop the meeting with the use of violent methods. However, everything from the prosecutors charges to the documents containing court decisions, contain the assertion that the accused attempted to stop the democratic process by stopping the EU Top Meeting. This assertion lacks all factual basis.
· No firearms or explosives have been found in the possession of the accused or in the possession of the other 30,000 to 40,000 Swedish and foreign nationals manifesting their opinions in Gothenburg from the 14th to the 16th of June, 2001.

· The Supreme Court has, up to this date, denied trying any of the appealing cases pertaining to the occurrences in Gothenburg.

We demand that:
· The prosecutors suspected manipulation of evidence be investigated with the utmost of priority.
· The Supreme Court tries the appeals of several of the cases pertaining to the occurrences in Gothenburg; with special attention given to the reasonability of the harshness of punishment.
· If evidence is found to have been tampered with and/or the Supreme Court finds unreasonably high levels of punishment have been dealt out, that all the cases pertaining to the occurrences in Gothenburg be tried in appeals courts and in those cases where sentences have been ratified, that are held.

We additionally demand that:
· All complaints lodged against the police be investigated by a special, independent commission. If the constitution of such a commission requires the passing of new laws, then we recommend that they be so passed.
· All of the police's filmed materials be made available to the defence lawyers.
· The accused be tried and judged with a high degree of individualisation.
· The prosecution remove their categorisation of the occurrences at the School of Schillerska and Järntorget on the 16th of June as acts of violent riot.
· That the freedom of opinion of every citizen and organization is respected and that political opinions are not used against defendents in the courts of law.
· The trials pertaining to the occurrences in Gothenburg be moved to neutral courts and communities and organisations; which means, courts far removed geographically from Gothenburg.

We urge all citizens and organisations, with no regard to their political
leanings, to support this call for the defence of justice!

(Please sign this by sending an e-mail with your name, city and country to erik.wijk@odata.se)

Gerd P.
participant in Parents 2001, gerd__p@hotmail.com
a network created after the riots in Gothenburg in June last year
http://members01.chello.se/maeglin/
(only in Swedish, but you're welcome to contact us in English)

http://www.manifest.se/upprop