arch/ive/ief (2000 - 2005)

Elle s'est engagée à demander à la SNCB de revenir sur sa décision et de réouvrir des négociations, en proposant d'en effectuer elle-même l'arbitrage.

Le délai de quarante-huit heures donné aux occupants pour quitter le bâtiment (sous peine d'introduire une action en justice) étant déjà écoulé, Isabelle Durant a également obtenu de la direction de la SNCB qu'elle n'agisse pas immédiatement. L'administrateur délégué de la SNCB, Etienne Schouppe, va en effet examiner la possibilité de reprendre les négociations cette semaine.

Pour l'instant, seuls les services du patrimoine et juridiques de la SNCB avaient pris en charge les premières négociations avec les occupants. En octobre, ils avaient refusé la première proposition de l'ASBL BruXXel-Gare (qui était d'établir une convention d'occupation précaire). Le 12 novembre, ces représentants de la SNCB avaient laissé 3 jours aux occupants pour examiner une autre proposition, visant à comparaître volontairement devant un juge de paix. Tout en acceptant ce principe, l'association en a refusé certaines modalités: le fait d'impliquer individuellement ses membres sous peine d'astreintes financières, et un délai de 24 heures jugé matériellement trop court pour quitter les lieux.

Pour rappel, BruXXel.org a investi l'ancienne gare dans le cadre de la présidence belge de l'Union européenne. Depuis le 13 octobre, BruXXel.org réanime ce chancre avec de nombreuses activités culturelles et y propose un «info-point» critique consacré au développement de l'Union européenne et à la manière dont ses institutions s'implantent à Bruxelles.