arch/ive/ief (2000 - 2005)

Hier les travailleurs, une partie dumoins, avaient reçu une lettre (sur papier bleu ciel) leur annonçant la faillite. C'est de la même manière que l'on leur annoncé un plan qu'ils qualifient déja "d'a-social". "Nous sommes mal considérés, on nous traite comme des chiens. On nous dit de rentre chez nous et d'attendre de recevoir les miettes, explique Patrick. Et ça, on ne l'accepte pas, ce que l'on veut c'est notre travail. Et c'est pour cela que nous bloquons les douanes!"

En effet, depuis 14:25, plus de 700 Sabeniens et leurs sympathisants bloque les douanes, dans le sens des départ. C'est le mode de pression qu'il on choisis aujourd'hui. Hier ils se sont rendus rue de la loi ne voulant rencontrer le gouvernement. Ils y on surtout rencontré la gendarmerie-unique! "Aujourd'hui nous les douanes jusqu'à ce que le gouvernement vienne à notre rencontre". Des représentants de BIAC, la société qui gère l'aéroport sont venus, annonçant que si les travailleurs abandonnaient le blocage, le gouvernement viendrait dans la demi-heure qui suivrait. Les Sabenniesn ne sont pas dupes: "Cause toujours, on arrête quand ils sont là et pas avant!".

La foule est de plus en plus dense, les voyageurs qui ont déja enregistré leurs baggages sont de plus en plus nombreux à attendre devant les douanes. Certains s'énèrvent, d'autre se sentent solidaires des Sabeniens. Une député du Parlement Européen leur se déclare solidaire publiquement et face à la presse. Mais elle propose néanmoins de lever le bloquage. L'ambiance reste bonne, mais ferme et décidée, malgré les tensions avec certains voyageurs, et les manoeuvres d'intimidations de la police.