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Procès Calbecq: occupation de la FGTB! (12:15)
by timothée Wednesday November 22, 2000 at 12:13 PM
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Après avoir entendu l'annonce que le procès mené contre les (ex-) délégués de Clabecq sera repris à zero, les suporters de D'Orazio et les 12 autres accusés se sont dirigés vers les locaux de la FGTB, pour les occuper.

Environ 500 personnes (syndicalistes, étudiants, militants de gauche, artistes,...) manifestaient ce matin, dès 8:45, au palais de "justice" de Bruxelles, en soutient au 13 inculpés de "l'affaire" Clabecq. Ce procès contre les délégués syndicaux des Forges de Clabecq dure maintenant depuis plus de deux ans, les fautes de procédure se sont faites légions, les marques de partialité aussi.

Que repproche-t-on aux délégués? D'avoir lutter contre la fermeture de leur usine, mais surtout, d'avoir réussit à empêcher la fermeture de celle-ci. Les faits repprochés juridiquement sont plutôt banals, mais l'acharnement des pouvoirs publiques et de la gendarmerie fait durer ce procès et à pour but de casser les accusés et les mettre sur la paille: plusieurs millions de frais de justice, pour un chômeurs, ce n'est pas évident.

Ce matin, on espérait l'abandon de ce procès aux allures de mascarade, mais vers 9:30 c'est la nouvelle inverse qui tombe: Roberto D'Orazio annonce à la foule massée dans le palais de justice que le procès va être repris à zéro. Il critique l'attitude de la structure syndicale, qui sabote la mobilisation, qui a exclus les délégués et ne les soutient pas financièrement. Les manifestants crient des slogans réclamant l'arrêt du procès et la réintégration des délégués dans le syndicat.

Puis la foule ce met en marche, direction les locaux de la FGTB, rue Haute, à Bruxelles. La manifestation y arrive sans problème, et exige une entrevue avec Michel Nollet, président. Quand les portes s'ouvrent, la foule s'engouffre, quelques bousculades ont lieu, rien de notable. Roberto D'Orazio appelle au calme: "Ici, c'est notre maison, on n'est pas la pour casser".

On crie encore "Un débat Nollet-D'Orazio!". Mais Nollet n'est pas là. A:lors les manifestants s'installe. Laurent Wanson et une chorale venue de Liège entonne des chants de luttes. Finallement, après avoir occupé les couloirs, puis la cafétariat, c'est au 6em étage, dans la grande salle de réunion que les manifestants s'installent, pour pouvoir parler à l'aise.

Sylvio Marra prend la parole, et propose de discuter, puis décider ou non de l'occupation des lieux.. Actuellement, cette occupation est encore en dicussion, mais il semble qu'elle aura lieu, avec pour exigence la réintégration des délégués de Clabecq dans le syndicats, et également la présence de Michel Nollet.

D'avantage -et en image- bientôt, sur belgium.indymedia